La Crête du Jura, étape 3 entre le Chasseral et la Vue des Alpes

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’550 m
Altitude maximale : 1’557 m
Altitude minimale : 869 m
Dénivelé positif/négatif : 691 m / 956 m
Durée totale : 5 h 20
Distance totale : 18.8 km
Difficulté : difficile

Commentaire général

Hormis le 1er kilomètre, cette étape se déroule en terres neuchâteloises. 4 parties bien distinctes, tout d’abord une longue descente, puis un plat dans la patrie de Didier Cuche avant de remonter jusqu’au Mont d’Amin. Jusqu’à l’arrivée, ce sera une descente en pente douce. Avec pour points d’orgue la bien préservée Combe Biosse, la campagne et la forêt jurassienne et le point de vue de l’arrivée.

Descriptif de la randonnée

Ambiance automnale au Chasseral.

Cap sur la Vue des Alpes par la Combe Biosse.

Nous empruntons le chemin caillouteux qui descend en direction de la route asphaltée.

Nous partons à gauche vers la Métairie de Dombresson.

Après celle-ci, il faut un peu deviner le chemin à travers le pâturage

qui n’est parfois qu’une trace avec peu d’indicateurs jaunes.

Nous sommes dans la Combe Biosse qui est une réserve naturelle

avec des tronçons de sentier étroit traversant une forte pente.

Nous croisons et recroisons le cours d’eau qui est à sec en cet automne.

Le chemin est recouvert d’un bon tapis de feuilles qui cache des cailloux roulant sous les semelles et mettant à rude épreuve les articulations.

Mais le coin est vraiment magnifique.

À la sortie nous attend cette fontaine agrémentée de quelques personnages.

Une longue montée sur un chemin forestier en pente douce

précède la descente qui nous amène au village d’origine de Didier Cuche, le Pâquier. Bon, il y a encore du chemin …

Nous longeons la route sur le trottoir

et l’abandonnons pour une petite route de campagne direction le Côty avec cette demeure dont l’encadrement de porte date de 1701.

Nous traversons un pâturage avec cette belle vue sur la campagne

puis montons dans la forêt sur un sentier qui se laisse un peu deviner.

S’ensuivent 2 kilomètres sur une route forestière

pour rejoindre le lieu-dit Blanche Herbe.

Après avoir dépassé une dernière exploitation agricole, le sentier entre dans une forêt et la pente se redresse fortement.

Au loin, l’antenne du Chasseral.

Nous avons croisé un chamois descendant une côte très escarpée. Un virage à 180 degrés et nous repartons direction ouest ; succession de petites montées

pour rejoindre le sommet du Mont d’Amin avec ses places de pique-nique.

Nous poursuivons à travers pâturages

et arrivons juste à côté de l’hôtel de la Vue des Alpes actuellement fermé.
Voici le programme de la prochaine étape, Noiraigue par le Mont Racine et la Tourne.

Autres informations

• Accessibilité : ne convient pas aux enfants
• Itinéraire : Autoroute A5, sortie no 19 Le Landeron ; aller direction le centre de la localité, puis au rond-point suivre Le Chasseral. Direction Lignières

puis Nods ; avant cette localité, prendre à gauche ; la route est étroite et les croisements de véhicules parfois compliqués. Continuer jusqu’à l’hôtel
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 47.12724, 7.04609
• Coordonnées point d’arrivée : WGS 84 (lat/lon) : 47.07265, 6.86970
• Balisage du chemin suivre Vue des Alpes
• Restauration : deux métairies sur le parcours, quelques bancs, sinon des rochers pour le pique-nique
• Parking : gratuit à l’arrivée
• Divers : WC au départ et à l’arrivée

Cartes

Fichier KML du parcours

La Crête du Jura, étape 2 entre Frinvillier et le Chasseral

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 555 m
Altitude maximale : 1’606 m
Dénivelé positif/négatif : 1’287 m / 294 m
Durée totale : 6 h
Distance totale : 18.5 km
Difficulté : difficile ; au niveau technique, sentiers de randonnée sans difficulté

Commentaire général

Pour mieux faire passer l’important dénivelé de cette étape, la très belle vue sur les trois lacs, sur les Alpes bernoises, les Préalpes et le superbe panorama au sommet du Chasseral vous raviront. Mais nous avons également bien aimé ces traversées de pâturages ou forêts sans oublier la possibilité de faire une pause sur la terrasse d’une métairie.

Descriptif de la randonnée

En redescendant de la gare, voici le programme du jour : le Chasseral par la Cabane du Jura

Comme mise en jambes, nous empruntons le trottoir longeant la route

jusqu’à cet indicateur nous invitant à prendre à droite.

C’est une sacrée dérupe qui nous attend, dénivelé positif de 600 m sur les 3 prochains kilomètres sur un bon sentier forestier grimpant en zigzag dans un environnement assez rocheux.

Quelques marches

et une chaîne sur un bref passage nous aident un peu.

La montée est assez longue et après la traversée d’une clairière

nous arrivons sur une route carrossable

qui nous conduit au lieu-dit les Coperies.

Ambiance automnale

À la ferme suivante, la Ragie, un des deux chevaux observe notre passage.

Nous sommes presque à mi-parcours en termes de temps de marche

mais une nouvelle montée à travers les prés nous attend.

Sur la route carrossable qui mène à la métairie de Jobert, il faut passer le portail à gauche

avec pour cap ce piquet jaune.

Désormais, nous sommes sur une crête dégagée

à travers pâturages.

Un peu avant la cabane du Jura, ce magnifique mur en pierres sèches.

Voici la croisée des Métairies, celle d’Evilard d’un côté, celle de Diesse de l’autre ;

Cap inchangé en passant par les Colisses du Haut qui fait également office d’auberge.

Peu après cette ferme, l’itinéraire était moins évident, il manquait des indicateurs jaunes. Il faut monter à travers un petit bois et rejoindre cette route, puis poursuivre à droite.

Nous continuons à travers bois en longeant la crête et nous apercevons bientôt l’imposante antenne.

Mais il y a encore du chemin et les petites montées successives en direction du sommet font mal aux jambes. À notre gauche, l’entrée de l’Aar dans le lac de Bienne au Hagneck.

Pause obligatoire au sommet pour se reposer et jouir de ce magnifique panorama sur les 3 lacs

avant une dernière descente en direction de l’hôtel sur la route asphaltée. Et voici le programme de la prochaine étape direction la Vue des Alpes.

Mais voici quelques photos prises depuis l’hôtel lors d’une randonnée estivale avec une meilleure visibilité.
Des Grandes Jorasses au Mont Blanc,

du Schreckhorn à la Jungfrau ;

un tableau panoramique présente les différents sommets.

Autres informations

• Accessibilité : ne convient pas aux enfants
• Itinéraire : Autoroute A6/E27 direction Bienne, puis autoroute A5/E27 direction Delémont ; à Bienne, autouroute A16/E27 direction Delémont ; prendre la sortie Frinvillier
• Coordonnées point de départ : Gare de Frinvillier-Taubenloch : WGS 84 (lat/lon) : 47.16958, 7.25751
• Balisage du chemin : suivre l’itinéraire no 5 et la direction Chasseral
• Restauration : différentes métairies sur l’itinéraire sinon bancs et rochers font l’affaire pour le pique-nique
• Parking : gratuit à côté de l’hôtel ; mais va devenir prochainement payant
• Transports publics : en saison direction la Neuveville ou St-Imier


• Divers : pour ceux que la première montée rebute, il est possible de partir des Prés d’Orvin (arrêt Bellevue) et de diviser en deux le dénivelé et la distance.

Cartes

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La Crête du Jura, étape 1 entre Weissenstein et Frinvillier

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’284 m
Altitude maximale : 1’443 m
Dénivelé positif/négatif : 671 m / 1’396 m
Durée totale : 6 h 50
Distance totale : 24.4 km
Difficulté : difficile

Commentaire général

Rejoindre St-Cergue depuis le Weissenstein en 10 étapes, voici un projet qui nous trottait dans la tête depuis quelque temps. Pour ce faire, nous suivrons le sentier no 5 Crêtes du Jura/Jura Höhenweg. La première étape entre Weissenstein et Frinvillier a connu une matinée brouillardeuse avant que le soleil n’arrive à le percer pour nous accompagner durant la dernière partie. Nous reviendrons au Weissenstein pour profiter du panorama extraordinaire offert par temps clair.

Descriptif de la randonnée

Nous descendons la route asphaltée

jusqu’au premier croisement ; cap sur Frinvillier, il y a du chemin à faire.

Nous quittons le goudron pour une route plate en gravillons.

 

Pour s’essayer à la musique …

Après 3 bons kilomètres, une première montée dans la forêt facilitée par des marches

et nous arrivons au lieu-dit Egg.

Nouvelle montée plus pentue, en partie sur un sentier rocailleux/rocheux assez glissant.

Nous voici au sommet de Hasenmatt, point le plus élevé de ce jour.

Descente à travers le pré puis un bois avec un secteur assez pentu et avec peu d’adhérence. Ambiance feutrée.

Après la descente, nouvelle montée pour arriver au Stallflue et son grand pâturage plat. À proximité du lieu bien nommé Tiergarten, une dizaine de chamois partent avant d’avoir pu leur tirer le portrait. Bien rester à droite.
Le sentier longeant le Küferegg très rocheux était également glissant ; sur un bref secteur, il y a une chaîne. Belle palette de couleurs offerte par la forêt

Nous sommes contents de retrouver le soleil et les pâturages d’Obergrenchenberg.

Un élément du patrimoine jurassien, le mur en pierres sèches.

L’idéal pour une pause alors que nous sommes à peu près à la moitié du temps de marche.

Prochaine auberge, après Ober, Untergrenchenberg avec un arrêt de transports publics.

Descente à travers pré, mais surtout à travers la forêt pour rejoindre Stierenberg et son restaurant (avec également un arrêt TP). Une dernière montée à travers la forêt

avec un double changement ; nous quittons le canton de Soleure pour celui de Berne

et passons de l’allemand au français.

Traversée du vaste pâturage de la Montagne ;

Couleurs d’automne

Nous poursuivons direction la Montagne de Romont, son auberge et sa terrasse bien attractive pour arriver désormais sur une route plate en gravillons empruntée sur plus de 3 km

Nouvelle descente sur une chemin forestier en direction de Plagne ; à la sortie du bois, cette belle place de pique-nique/grillades.

Le vallon direction Vauffelin

Du centre du village de Plagne, il reste une heure de marche et 300 m de dénivelé négatif.

Nous retrouvons prés et forêts en longeant et traversant à deux reprises des routes.

Dernière descente dans la forêt

et à sa sortie, nous allons direction la gare. Un avant-goût pour la prochaine étape qui mènera au Chasseral.

Autres informations

• Accessibilité : ne convient pas aux enfants. Cette étape se déroule uniquement sur des sentiers de randonnée (balisage jaune). En cette journée humide, quelques passages pierreux se sont révélés glissants et nécessité de l’attention
• Itinéraire : en transports publics, gare CFF d’Oberdorf, puis rejoindre le sommet du Weissenstein grâce à la télécabine ; en voiture, autoroute A1/E25, sortie no 41 direction A5 Solothurn ; prendre la sortie no 31 de l’A5 Solothurn West puis suivre Langendorf Weissenstein
• Coordonnées point de départ : Weissenstein station d’arrivée : WGS 84 (lat/lon) : 47.25185, 7.50877
• Coordonnées point d’arrivée : gare Frinvillier-Taubenloch : WGS 84 (lat/lon) 47.16951, 7.25751
• Parking : de l’hôtel, payant

• Balisage du chemin : très bien indiqué, mais le GPS de map.geo.admin nous a permis de lever un ou deux doutes ; suivre l’itinéraire no 5

et Frinvillier

• Restauration : 4 restaurants d’alpage sur le parcours, Obergrenchenberg, Untergrenchenberg, Stierenberg et la Montagne de Romont. Mais, vous trouverez régulièrement des bancs pour vous accueillir
• Divers : accès en voiture jusqu’au sommet autorisé sauf le dimanche. Nous allons suivre une partie du sentier des planètes qui reproduit à l’échelle 1 : 1 milliard le positionnement des planètes.


Voici la dernière planète, Pluton située à 7351 millions de kilomètres de la terre.

Les indicateurs jaunes informent régulièrement sur le temps de marche jusqu’à l’arrivée

Cartes

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8 lacs et 3 cols dans la région du Grand-Saint-Bernard

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 2’470 m
Altitude maximale : 2’754 m
Dénivelé positif /négatif : 996 m
Durée totale : 4 h 45
Distance totale : 12.1 km
Difficulté : difficile

Commentaire général

Le passage emprunté depuis des millénaires par les voyageurs s’appelait Mont-Joux. Vers 1050, Saint Bernard de Menthon, archidiacre d’Aoste constate que de nombreux voyageurs arrivent dans sa ville en ayant été brigandés. Il décide de lutter contre ces agissements en fondant au col du Grand-Saint-Bernard un premier hospice qui portera ensuite son nom.
Cette randonnée exigeante vous permettra de découvrir les 3 lacs de Fenêtre, les 3 vers le Lé, un autre lac sans nom et bien sûr le lac du col.

Pour y parvenir, vous devrez traverser 3 cols avec un crochet en Italie. Le vert des pâturages, le bleu des lacs, le gris des sommets et le blanc des glaciers raviront vos regards.

Descriptif de la randonnée

À côté de l’hospice, voici le panneau des randonnées ; nous suivrons le col des Chevaux, puis celui du Bastillon et les Lacs de Fenêtre. Les temps indiqués impliquent un rythme assez soutenu. 

Nous commençons par descendre la route du col direction Suisse

avant de monter à gauche (indicateur contre le rocher)

et emprunter un chemin mixte rochers-terre.

Ànotre droite, l’arrête de Tscholère et ses magnifiques pointes

et le massif du Grand Combin.

Direction l’Hospice, le Mont Mort.

Le sentier traverse des secteurs rocheux

et d’autres dallés.

Tout au fond, nous voyons notre premier col.

Au col,

à notre gauche, la petite et la grande Chenalette.

Face à nous, le lac du Grand Lé

et dans la combe de Drône, un autre petit lac sans nom.

La descente se fait sur un sentier correct, en zigzag dans une forte pente et à travers les éboulis.

La combe de Drône avec son torrent.

Le chemin des Chevaux continue à flanc de côteau avant de remonter ; nous traversons le ruisseau

et continuons sur un bon sentier en pente régulière.

Nous passons à côté du lac du Petit Lé (à gauche)

et un peu plus haut, nous découvrons le Grand Lé

et sa gouille ;

Un coup d’œil dans le rétroviseur pour voir le le Pas des Chevaux.

Du vert des pâturages, nous passons au gris des rochers avec un joli raidillon pour arriver au col du Bastillon.

 

Quel bel écrin pour un des lacs de Fenêtre.

La première partie de la descente du col est assez aérienne, le sentier est étroit et la paroi rocheuse saillant par endroits nécessitent de l’attention et de la prudence.

Vue arrière.

Puis nous passons un gros et large éboulis. Petite pause pour cette belle vue de deux des lacs. Bon il y a encore un bout de descente avant d’y arriver.

Mais par où sommes-nous passés ?

Nous abandonnons le gris sombre de la paroi rocheuse pour des tons plus doux.

« Champ » de linaigrettes au bord du lac.

Un petit pont de blocs de pierre nous permet de rejoindre l’autre rive.

Direction Fenêtre de Ferret/Col du Gd-St-Bernard.

Du 2ème lac, magnifique point de vue sur les 3 glaciers suivants, de gauche à droite :
Celui des Angroniettes, du Dolent avec son sommet et celui de l’A Neuve.

Quel beau miroir.

 Et voici le dernier lac de Fenêtre.

Au fond et au milieu, voici le denier Pas, celui de la Fenêtre de Ferret.

La pente est régulière et pas très accentuée. Nous y voici.

Le Pain de Sucre et le Mont Fourchon

et les sommets dominant la vallée d’Aoste.

Pas toujours simple de rester sur l’itinéraire car il y a souvent plusieurs sentes, mais la direction générale est facile à tenir. Prendre à gauche un petit sentier qui traverse un ruisseau.

Par endroits, l’état du sentier n’est pas terrible et nous sommes contents d’arriver en bas.

Il faut alors traverser la route du col

et prendre un chemin à droite.

Le dernier tronçon de la montée se fait sur l’antique voie romaine, magnifiquement restaurée.

Encore une dernière grimpée et nous arrivons à la statue de Saint-Bernard.

Nous avons ensuite suivi la route (il possible de longer le lac par l’autre rive) pour revenir à notre point de départ.

Autres informations

• Accessibilité : pas adapté pour des enfants (partie technique, dénivelé et durée)
• Itinéraire : A9/E27 sortie 22 Echangeur du Gd-St-Bernard puis suivre Col du Grand-Saint-Bernard jusqu’à l’Hospice
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 45.86875, 7.17048
• Parking : gratuit, vers l’hospice ou le long de la route du col.
• Balisage du chemin : en principe, très bien indiqué, sauf la dernière partie de la descente du Col du Bastillon et la descente depuis la fenêtre de Ferret. Mais dans les deux cas la direction à suivre est claire.
• Restauration : au départ, tant du côté suisse qu’italien
• Flore et faune
???

Adénostyle à feuilles d’allaire

Linaigrettes

Campanules

Gentianes champêtres

Gentianes pourpres

Nous avons vu deux marmottes, gardez l’œil ouvert …
• Divers : À ne faire que par chemins secs ; bâtons fortement recommandés. WC disponibles à l’Hospice ou juste à côté
• À ne pas manquer : le Musée de l’hospice du Grand-Saint-Bernard et la salle du Trésor de l’Hospice

Cartes

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Sentier raquettes panoramique au col de la Gemmi

Situation

Données techniques

Dénivelé positif/négatif : 480 m
Durée totale : 3 h
Distance totale : 8.5 km
Difficulté : difficile

Descriptif de la randonnée

L’adjectif panoramique convient parfaitement à cette très belle randonnée qui se déroule dans un cadre magique.
Au départ, en face de nous, les sommets du Wildstrubel

avec à ses pieds la Lämmerenhütte.

Et voici le plateau de Lämmeren qui domine le Daubensee que nous allons parcourir

De l’autre côté, retrouvez par exemple le Weisshorn, le Zinalrothorn, l’Obergabelhorn, le Cervin ou la Dent Blanche.

Détachons-nous de cette magnifique vue pour débuter la randonnée par une descente direction la Lämmerenhütte. Après avoir traversé de magnifiques endroits

la montée en direction du plateau commence. Arrivés à la jonction, il faut prendre le chemin 6b/71, à droite.

A notre gauche, le Rote Totz.

Le chemin est facile à suivre car il est régulièrement balisé par des piquets.

Direction Kandersteg, les Alpes bernoises.

Une pause s’impose …

avant d’entreprendre le début de la descente (photo prise en arrière).

Nous arrivons dans une pente assez raide à traverser; le manteau neigeux très dur et glissant nous incite à suivre une autre trace que le chemin balisé, dans un couloir peu rassurant; se renseigner avant la course sur l’état du sentier.

Ensuite, nous rejoignons le chemin balisé; devant nous le lac du Daubensee recouvert de neige.

Le large chemin damé nous ramène à la station de départ de la télécabine du Daubensee. Une dernière jolie montée avec un dénivelé de 120 m s’annonce avant de retrouver le point  de départ. On se motivera en pensant à la très belle terrasse du restaurant qui nous tend les bras …  

Autres informations

• Itinéraire : A9/E62 jusqu’à Sierre, puis route cantonale jusqu’à Susten et enfin prendre la direction Leukerbad ; le téléphérique se trouve en dessus du village, direction le sommet de la Gemmi
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) :46.38368, 7.62521
• Parking : payant, au départ du téléphérique de la Gemmi
• Balisage du chemin : suivre le panneau 6 b/71, puis les piquets avec embout orange ; au départ, le parcours est commun avec le 6a/72

• Restauration : restaurant du Wildstrubel à l’arrivée du téléphérique avec une magnifique terrasse et deux tableaux de panorama
• Panorama : voir descriptif
• Divers : le seul bémol, l’aller-retour en téléphérique coûte CHF 36. -par personne pour ceux qui n’ont pas le Magic Pass; WC disponibles au départ et l’arrivée du téléphérique
• Avertissement : ce parcours comporte quelques secteurs pentus ou en dévers et est réservé à des habitués de raquettes. Bien s’informer avant la randonnée au sujet du danger d’avalanches et vérifier que le parcours est ouvert. Mais pour les autres randonneurs, il est possible de faire le tour du Daubensee, avec ou sans raquettes ou alors d’aller jusqu’à Schwarenbach.

Carte

Nous avons renoncé à présenter une carte qui serait trop imprécise. Se référer au site dédié.

Lien

La Hochmatt

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’390 m
Altitude maximale : 2’151 m
Dénivelé positif et négatif : 820 m
Durée totale : 3 h 40, montée 2 heures, descente 1 h 40
Distance totale : 9.4 km
Difficulté : difficile

Commentaire général

Moins connue que sa grande voisine, la vallée du Petit Mont a bien des atouts. Elle offre une magnifique vue sur les Gastlosen et différents sommets, permet une montée moins fréquentée au chalet du soldat et son paysage très vert avec de beaux chalets d’alpage en font un lieu idéal pour des randonnées.
Voici deux vues de la Hochmatt, la première depuis Im Fang

et la croix sommitale.

Descriptif de la randonnée

Pour arriver au premier sommet, soit le Cheval Blanc, la montée est rude, soit un dénivelé de 750 m sur une distance de 2.8 km. Cette indication place le cadre de cette randonnée.
Vers le parking, nous avons toutes les indications nécessaires. Notons qu’il s’agit d’un chemin marqué bleu et blanc donc de randonnée alpine.

Nous empruntons la route asphaltée jusqu’au premier chalet (Dratzena Schänis) qui mérite de s’y arrêter.

Juste après le chalet, l’indicateur nous invite à partir à droite, nous devinons une trace à travers le pâturage. 

Nous traversons une forêt dans laquelle terre grasse et humide, racines et pierres rendent le chemin glissant

Et après 20 minutes, nous arrivons au chalet Bofel. Nous suivons l’itinéraire par le Cheval Blanc.

Le sentier monte assez directement dans la pente.

Aux derniers sapins, une petite échelle permet de franchir une haie. Le chemin devient pierreux et nous voyons devant nous l’escarpement rocheux.

Une main courante sécurise ce passage qui nécessite néanmoins toute notre attention spécialement au dévaloir. Le chemin traverse une pente très raide.

Il y a encore quelques passages rocheux délicats (bien assurer ses prises) et nous arrivons sur l’arrête qui mène au sommet du Cheval Blanc.

Il reste cependant plus de 200 m de dénivelé à franchir et deux dernières bosses plus pentues.

Du sommet, qui n’est pas marqué, nous avons une magnifique vue (voir sous  panorama), mais des nuages bas la bouchaient direction Vanil Noir et Alpes valaisannes. Devant nous un très grand pré nous sépare du sommet de la Hochmatt.

Pour arriver à ce sommet, le chemin longe la crête puis descend dans la pente. Ce passage nécessite également de l’attention.

Un nouvel indicateur donne un temps de 10 minutes jusqu’au sommet ainsi que le temps de descente.

Un banc bienvenu pour une pause et profiter du panorama. Mais nous ne sommes pas seuls, un troupeau de moutons joue les jardiniers alpins.

Quittant cet environnement avec regret, nous avons choisi de ne pas redescendre au panneau indicateur précité, mais de suivre la trace de droite qui domine l’autre chemin mixte terres et pierres. Le chemin est marqué rouge et blanc.
Une dernière petite remontée au point 2’123 et nous filons direction le col de la Hochmatt (point 1817). Le chemin est caillouteux, attention aux glissades.

Nous avons une belle vue sur le Cheval Blanc et devinons l’itinéraire emprunté.

Un chemin plus large nous amène au chalet du même nom, puis le chemin devient carrossable.
Nous passons à proximité du magnifique chalet du Lapé construit en 1742 avec sa toiture à la Mansart (2 pans).

Nous terminons notre randonnée sur une route asphaltée qui nous amène au point de départ.

Autres informations

• Accessibilité : Vu le dénivelé, les passages difficiles, ne convient pas aux enfants
• Itinéraire : A12/E27 sortie no 4 Bulle ; suivre Charmey/Jaunpass ; à Im Fang, prendre la route à droite, avant le restaurant Hochmatt, indication Petit Mont. Suivre la route jusqu’au parking
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.57480, 7.24954
• Parking : gratuit
• Balisage du chemin : très bien balisé ; jusqu’au sommet de la Hochmatt en bleu et blanc, puis en rouge et blanc
• Restauration : aucune possibilité ; pique-nique possible au sommet (il y a un banc) ou ailleurs en pleine nature
• Panorama : les Gastlosen à gauche puis les Sattel avec le chalet du Soldat au pied

la Wandflue

La Dent de Ruth puis celle de Savigny

• Faune : nous avons vu des terriers de marmottes, les avons entendues, mais jamais vues. Vers le point 2’123, il y avait des chamois.
• Divers: un chemin marqué bleu et blanc donc de randonnée alpine nécessite un équipement adapté, de ne pas souffrir de vertige et d’avoir de l’expérience dans ce type de terrain. Outre le passage sécurisé, il y a de courts tronçons rocheux et des passages sur la crête (voir descriptif). A faire par temps sec et dans le sens indiqué, sinon la descente vous posera bien des difficultés. Bâtons de marche recommandés.

Cartes

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Le Tour de l’Argentine

Situation

Données techniques

Altitude de départ Plan de la Roche : 1’423 m
Altitude maximale Col des Esserts : 2’016 m
Dénivelé : 978 m
Durées : 1 h jusqu’au Roc du Châtelet, puis 1 h jusqu’à sur Champ, puis1 h 35 col des Essets ; 30 min Anzeindaz, 40 minutes jusqu’à Solalex
Durée totale environ 4 h 45
Distance totale : 13 km
Difficulté : difficile

Commentaire général

Situé dans une région très connue des Préalpes vaudoises, le tour en boucle de l’Argentine est certes un classique, mais également une très belle randonnée, exigeante et intéressante.

Voici le Lion d’Argentine vu du côté Solalex

Et au fond, le Miroir

Descriptif de la randonnée

Notre randonnée débute par une montée régulière sur un chemin forestier; attention, après le passage du pont, dans une clairière, prendre à gauche. Il faut bien suivre les marques rouges et blanches inscrites régulièrement.

A l’approche du roc du Châtelet, le chemin est en terre noire, très humide ; il devient glissant. La présence de chaînes permet l’accès mais demande une certaine attention. A gauche les Perris Blancs et au fond le passage de la 1ère arrête

Au bas du cirque des Perris blancs et jusqu’à la Motte, le sentier devient plus facile. Nous franchissons alors la première arrête du Lion d’Argentine qui nous domine.

Le chemin devient plus étroit et nécessite de la prudence ; il présente quelques passages parfois aériens ou en dévers et la pente herbeuse traversée est forte ; puis nous arrivons à la deuxième arrête.

Nous profitons pour faire une pause et jouir de la magnifique vue sur le Grand Muveran et le vallon de Nant.

La descente nécessite quelque attention du fait de la présence de gravillon qui roule sous les semelles ou des bouts de chemin emportés. 

Il faut bien rester sur la gauche puis partir direction Les Etroits dans un environnement verdoyant. La traversée d’une plaine verte sert d’approche au col des Essets. Nous voyons l’autre versant moins connu de l’Argentine.

La montée au col à travers quelques éboulis et pierriers nécessite de nouveau quelques efforts.
Après une petite halte, nous repartons pour une partie plus facile, la descente sur Anzeindaz par un bon chemin. Nous y faisons notre pause de midi avant de poursuivre sur Solalex par le sentier de montagne que nous avons préféré à la route. Puis nous prenons la route asphaltée pour arriver au parking situé un peu plus bas.

Autres informations

• Accessibilité : Cette randonnée n’est pas adaptée aux enfants s’ils ne sont pas habitués à de telles randonnées ; elle est destinée aux marcheurs expérimentés, vu sa durée, le dénivelé et certains passages.
• Itinéraire : A9/E27/E62, sortie 17 Aigle puis suivre Villars-sur-Ollon – Gryon ou sortie 19 Bex  puis suivre Gryon – Solalex
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) 46.28485, 7.13387
• Balisage du chemin : chemin bien indiqué et se reporter au descriptif
• Parking : Parc gratuit au plan de la Roche en dessous de Solalex
• Restauration : buvette Anzeindaz ou Refuge Giacomini (voisins); sinon pique-nique sur le parcours, il y a suffisamment de rochers …
• Panorama : sur le parcours, l’Argentine, les Muveran notamment

Les pointes de Châtillon et le Culan

• Divers : Nous recommandons de faire la randonnée dans ce sens, soit faire le roc du Châtelet à la montée, vu le terrain humide et glissant à certains endroits.

Cartes

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Le Lötschepass

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’535 m
Altitude maximale: 2’690 m
Altitude d’arrivée : 1’969 m
Dénivelé : montée : 1’244 m ; descente : 820 m
Durée montée :  3h 20
Durée descente : 2 h
Durée totale : 5 h 20
Distance totale : 11.5 km
Difficulté : difficile

Commentaire général

Nous avons toujours été intéressés à emprunter les cols, passages utilisés par nos aïeux. Ils nous permettent de nous replonger dans le temps passé mais aussi de nous rendre compte de la proximité de lieux alors que le réseau routier nous fait souvent emprunter des détours. Cette randonnée vaut non seulement par son paysage, mais également par la montée en bus de Kandersteg à Selden qui est notre point de départ.

Le Gasteretal est un pays de cascades et de forêts encore bien préservé.

Descriptif de la randonnée

Départ devant l’hôtel Steinbock dont la terrasse est bien tentante. Le panneau indicateur nous donne un temps de montée de 3h20. Nous traversons la Kander sur une nouvelle passerelle suspendue. La montée est en pente régulière jusqu’à Gfelalp et offre de jolis points de vue sur les cascades du Leitibach dont la brume nous rafraîchit dans certains virages.

Nous quittons la forêt pour nous engager dans une pente un peu plus raide et après un premier escarpement, nous arrivons au plateau de Schönbüel qui nous offre un bref répit. Une nouvelle montée s’annonce sur un chemin plus alpin.

Cela vaut la peine de faire un arrêt pour admirer la vue sur la vallée, respectivement sur le glacier du Kanderfirn, le Muthorn au fond ainsi que le massif des Bluemlisalp sur la gauche.

3-4 passages nécessitent de l’attention et la prudence et nous arrivons au pied du glacier à Balme. Sur la droite, le Gitxifurggu qui domine le col.

Des balises sur le glacier (vue d’en haut) nous montrent le chemin à suivre qui nous fait traverser le glacier en largeur pour rejoindre un chemin qui le longe dans un premier temps. 

Un petit monument nous permet de savoir qu’un bataillon d’infanterie de montagne a œuvré sur ce chemin en 1991.

Le long du glacier, le chemin est peu marqué, mais par la suite, il est très bien indiqué et nous alternons passages sur des rochers et chemin caillouteux.

 

 

 

 

 

 

 

Puis nous prenons le cap à l’est et commençons l’ultime montée dans un massif rocheux. Le chemin est parfois difficile mais bien équipé (câbles) dans les passages critiques.

Lorsque nous atteignons le col, nous laissons le Balmhorn derrière nous et apercevons la cabane à une centaine de mètres avec deux éoliennes. La cabane est construite à la frontière Berne-Valais.

Nous profitons de la magnifique vue sur les Alpes valaisannes dont de nombreux 4000 notamment ceux dominant Zermatt. Des petits lacs apportent une touche plus douce à un univers très minéral.

Lors de la descente, nous empruntons le chemin direction Lauchernalp, préférant ménager nos genoux en s’évitant un dénivelé très important si nous voulions rejoindre directement la vallée. Le chemin est bien indiqué et comporte également quelques passages nécessitant de la prudence.

Autres informations

• Accessibilité : Pas adaptée pour les enfants sauf ceux qui ont l’habitude de randonnées alpines. Il s’agit d’une randonnée exigeante avec quelques passages demandant de l’attention ; dans le massif rocheux avant le col, plusieurs passages plus difficiles sont bien équipés de chaînes ou câbles. A faire par chemins secs. Se renseigner auprès du gardien de la cabane sur l’état de la traversée du glacier.
• Itinéraire : A6 Bern – Thun puis A8 jusqu’à la sortie Spiez, puis suivre Kandersteg
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) 46.44522, 7.72467
• Transports publics : Cette randonnée vous permet de découvrir différents transports publics et privés. De Kandersteg à Selden, bus d’une compagnie privée, réservation obligatoire ; (Lien) ; arrêt hôtel Steinbock. De Lauchernalp à Wiler, téléphérique. De Willer à Goppenstein, bus postal. De Gopenstein à Kandersteg, le train. Coût total environ CHF 50.-
• Parking : Derrière la gare de Kandersteg, il y a un parking payant à prix correct
• Balisage du chemin : sauf le long du glacier, il est bien indiqué
• Restauration : nous avons dégusté d’excellents röstis gratinés au fromage à la cabane
• Panorama : Voir descriptif
• Divers : Nous préférons faire la randonnée dans ce sens, car la descente direction Selden comporte l’un ou l’autre passage difficile, mais surtout, il y a moins de dénivelé. Nous avions décidé de monter léger (uniquement boissons et en-cas) et de manger à la cabane. En effet, en prenant le 1er bus de Kandersteg, nous arrivons à Selden vers 0 8h 15 et sommes arrivés à la cabane avant midi. Le col est souvent venteux, donc prendre des habits adaptés.

Cartes

Fichier KML du parcours

L’Hongrin

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 797 m
Altitude maximale : 1’503 m
Dénivelé positif/négatif : 1000 m
Durée montée : 4 h 30 dont 3 h 10 jusqu’au barrage
Durée descente : 1 h 30
Durée totale : 6 h
Distance totale : 20.1 km
Difficulté : difficile en prenant en compte la durée, la distance et le dénivelé

Commentaire général

C’est l’envie de remonter le cours de l’Hongrin jusqu’au barrage qui a été à l’origine de cette randonnée. Vous découvrirez de magnifiques paysages, la verdure bien connue de la Gruyère et du Pays d’Enhaut. Un point négatif est la proportion importante de tronçons goudronnés. Si cela ne vous heurte pas, vous allez au-devant d’une belle randonnée peu pratiquée.

Descriptif de la randonnée

Depuis la gare de Montbovon, nous prenons tout d’abord la direction de Château-d’Oex et rapidement empruntons la première route à droite, celle de la Cuvigne. Nous allons devoir absorber 300 m de dénivelé sur le goudron avec peu de zones ombragées. Il ne faut pas suivre les panneaux jaunes indiquant la direction d’Allières.

Juste avant le chalet de la Cuvigne Devant, suivre le panneau jaune qui vous invite à prendre à droite puis à gauche.

Nous avons une très belle vue sur la Dent de Jaman et Rochers de Naye (de gauche à droite).

et une bonne vision du vallon que nous allons remonter

Attention, après le chalet, le chemin n’est pas visible, mais les panneaux indicateurs nous sont d’une aide précieuse. Nous amorçons une légère descente pour arriver au Point 988 qui fait mention du barrage de l’Hongrin. Il faut alors suivre une route carrossable, puis au Point 1094 prendre la route forestière direction Corjon. Cette partie est bien ombragée ce qui est appréciable lorsque le soleil déploie tous ses rayons. Nous voici au point 1040 Perray-Derrey avec mention d’une durée de parcours d’une heure 30 jusqu’au barrage.

Nous rejoignons rapidement une route goudronnée qui longe l’Hongrin qui est réduit à l’état de ruisseau.

Puis, nous passons à côté de beaux chalets à toits de bardeaux

A partir du chalet la Vuichoude (pt 1102) la pente se redresse un peu.

La dent de Corjon se détache dans le ciel azur.

Il ne faut pas suivre l’indication col de Sonlomont, mais continuer la route jusqu’au barrage dominé au loin par la pointe d’Aveneyre.

Après une pause bienvenue, nous longeons le lac. Il ne faut pas prendre la première indication col de Sonlomont, mais la seconde. J’ai pris le premier chemin, et il n’y avait plus d’indication ni de chemin, et j’ai dû monter à travers un pâturage assez pentu. Une petite heure et nous voici au col.

Il nous reste à amorcer la descente, j’ai choisi le tracé le plus direct, le chemin était parfois escarpé, très caillouteux ou boueux, puis sur route goudronnée d’où une fin de randonnée moins intéressante.

Autres informations

• Accessibilité : techniquement, cette randonnée ne présente pas de danger particulier; mais compte tenu de la durée, du dénivelé et de la distance n’est en principe pas adaptée aux enfants
• Itinéraire : A12/E27 Sortie no 4 Bulle ; suivre l’indication Château-d’Oex et aller jusqu’à Montbovon (gare)
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) 46.48590, 7.04254
• Parking : Possibilité de parquer des véhicules au départ ou à l’arrivée de la randonnée; gratuit
• Balisage du chemin : bien indiqué avec la réserve figurant dans le descriptif
• Restauration : Restauration aux Moulins (un restaurant et un tea-room boulangerie-confiserie); le pique-nique sur le chemin convient très bien
• Panorama : Au col, joli point de vue sur les Préalpes fribourgeoises et vaudoises et sur le Pays d’Enhaut

• Divers : Cette randonnée peut être faite en transports publics : train jusqu’à Montbovon et retour par le MOB depuis l’arrêt de la Chaudanne-Les Moulins. Le laitier des Moulins produit un très bon fromage Gruyère bio ainsi que d’autres produits tels le Mont-Chevreuil ou du beurre salé.

Cartes

Fichier KML du parcours

 

La cabane Rambert

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’940 m (arrivée supérieure du télésiège de Jorasse)
Altitude arrivée : 2’580 m (cabane)
Dénivelé positif et négatif : 830 m
Durée montée : 2 h 20
Durée descente : 1 h 40
Durée totale : 4 h
Distance totale : 9.7 km
Difficulté : difficile

Commentaire général

Cette randonnée offre des paysages contrastés : de verts pâturages, mais aussi des rochers et un paysage lunaire vers le Plan Salentse, un beau dépaysement.

Descriptif de la randonnée

Quittant l’arrivée du télésiège, un bon chemin nous amène à un passage sur des rochers qui est sécurisé avec des chaînes.

Puis nous poursuivons par une légère descente jusqu’à la bifurcation avec le chemin venant d’Ovronnaz. Nous attaquons ensuite une première montée pour arriver au Pessot, suivie par une autre montée plus raide nous fait grimper de 150 m. entre le Pessot et Plan Coupel vu ci-dessous.

Nous reprenons notre souffle sur ce joli plateau avant d’attaquer une nouvelle montée de 200 m, raide également qui nous mène au Plan Salentse. 

Une dernière approche plate nous amène à la dernière difficulté (240 m de dénivelé). Le paysage devient lunaire, la végétation a disparu. 

Nous débouchons ensuite sur un replat herbeux et il reste 10 minutes avant d’arriver à la cabane.

Autres informations

• Accessibilité : Vu l’important dénivelé et les difficultés techniques, cette randonnée n’est pas adaptée pour les enfants; dans tous les cas, n’oubliez pas de les sécuriser en les encordant dans les parties difficiles.
• Itinéraire : A9/E62 sortie no 24 Riddes, suivre Ovronnaz ; au village poursuivre jusqu’au télésiège de Jorasse qui nous amènera au point de départ
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) 46.20459, 7.16087
• Parking : du télésiège
• Balisage du chemin : bien indiqué
• Restauration : des plats simples à la cabane ; sinon au restaurant de Jorasse
• Panorama : tout au long de la randonnée, vue sur le petit Muveran (on passe devant puis de côté) puis sur le grand Muveran.

A la cabane, magnifique panorama (avec tableau explicatif) sur le Grand Combin, le Mont-Blanc jusqu’à la Dent de Morcles.

• Flore/faune : nous avons aperçu des bouquetins et vu de jolies gentianes de printemps

Divers : C’est une randonnée à faire dès juillet pour éviter les névés. Se renseigner préliminairement à la cabane sur l’état du chemin. Dans la première partie du parcours, il y a des passages sécurisés par des chaînes; puis quelques passages un peu aériens et très pentus dans la montée dès le Plan Salentse ; il s’agit d’un sentier de montagne (rouge-blanc) nécessitant un équipement de montagne adapté. Les bâtons de marche sont fort utiles, spécialement à la descente.

Cartes

Fichier KML du parcours