Les crêtes du Jura étape 10 Col du Marchairuz – St-Cergue

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’444 m
Altitude maximale : 1’490 m
Dénivelé positif/négatif : 450 m / 850 m
Durée totale : 17 km
Distance totale : 4 h 30
Difficulté : difficile

Commentaire général

De vastes pâturages, des chalets d’alpage, des forêts, des murs de pierres sèches, bref, toutes les caractéristiques du Jura avec les ruines de la surprenante chartreuse d’Oujon sont au menu de cette étape. Et bien sûr de beaux points de vue (lorsque la vue est dégagée …).

Descriptif de la randonnée

En face de l’hôtel se trouve le totem des randonnées pédestres ; nous allons suivre la direction de St-Cergue.

Traverser le parking, puis suivre les indicateurs jaunes ;

une fois n’est pas coutume, nous commençons par une descente ; bien suivre les panneaux jaunes.

Passages à travers bois et pâturages se succèdent

avec parfois une montée.

Nous rejoignons une route d’alpage

avant de poursuivre à travers un pré

pour atteindre le chalet de la Neuve.

Court tronçon sur la route

puis monter à droite.

Bel ensemble de mousse, rochers et plantes.

Nous arrivons au point 1’494 avec un tableau panoramique

mais la vue est bouchée.

Typique du Jura, le mur en pierres sèches pour délimiter les propriétés foncières.

Pas possible de se restaurer à la Perroude de Marchisy car elle n’est ouverte qu’en fin de semaine.

En ce début d’automne, les colchiques fleurissent.

Un réservoir d’eau bien utile en cette région où l’eau est rare.

Vue direction France.

Prochain point, le Planet ;

s’ensuit un passage sur l’asphalte ;

suivre la route jusqu’à ce croisement ; partir à droite dans le pâturage ;

nous y voici.

Chalet suivant, les Frasses.

avec une descente assez pentue et peu agréable, rocheuse et glissante.

Les Frasses

Bref tronçon sur la route

puis à travers pré pour les Ruines d’Oujon

Une route forestière nous y conduit ;

bien suivre les indicateurs jaunes.

Voici les ruines de l’ancienne Chartreuse (ordre créé par Saint Benoît) qui est la plus ancienne en Suisse (1146) ; le terrain a été défriché par les moines ; on peut se rendre compte que l’ensemble était vaste.

Incendie accidentel en 1536 puis arrivée de la Réforme, la chartreuse a été abandonnée en 1537 et est tombée en ruines et recouverte par la forêt avant d’être dégagée au 20ème siècle.
Départ pour la dernière partie

en suivant toujours le balisage jaune.

Au fond, la Dôle et ses installations.

Un peu de compagnie

et une ultime montée à travers bois.

Le dernier tronçon se déroule sur l’asphalte. Il reste un bon km pour arriver à notre but, soit la gare de St-Cergue.

Autres informations

• Accessibilité : ne convient pas aux enfants
• Itinéraire : autoroute A1/E23, sortie no 15 Morges-Ouest/Bière ; direction Bière puis Route du Marchairuz
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.552600, 6.250589
• Balisage du chemin : suivre St-Cergue / chemin crêtes du Jura no 5
• Restauration : une buvette (voir descriptif) sinon peu de bancs, donc rochers ou troncs pour le pique-nique
• Parking : gratuit au col, de part et d’autre de la route

Cartes

Fichier KML du parcours

Les crêtes du Jura étape 6 les Rochats – Sainte-Croix

Situtation

Données techniques

Altitude de départ : 1’163 m
Altitude maximale : 1’605 m
Dénivelé positif/négatif : 770 m / 867 m
Durée totale : 5 h 30
Distance totale : 18.5 km
Difficulté : difficile

Commentaire général

Le point le plus élevé de cette étape, soit le Chasseron offre un magnifique panorama … lorsque la vue est dégagée. Petite compensation, le troupeau de chamois peu farouches qui s’est laissé photographier au sommet.

Descriptif de la randonnée

À proximité du restaurant les Rochat, cet indicateur nous donne le programme du jour. Partons direction l’auberge de la Combaz.

en empruntant une route asphaltée puis une route en gravillons ;

rester sur la gauche.

S’ensuit un sentier montant dans un pâturage ;

la mousse a pris ses aises.

Nous arrivons sur une autre route

que nous allons suivre jusqu’à l’intersection avec la route asphaltée ; prendre à gauche

et utiliser le bas-côté pour marcher

jusqu’à l’auberge de la Combaz.

Au départ, l’indicateur jaune donne 1 h jusqu’à la Combaz et 5 h 30 jusqu’à Sainte-Croix ; à la Combaz, le temps pour Sainte-Croix est de 4 h donc 30 minutes de moins qu’indiqué au départ ; compter 4 h 30. 

Passer entre les deux bâtiments

et monter dans le pré (rochers avec marques jaunes).

Nous rejoignons un chemin forestier fortement dégradé ;

on peut marcher sur les bords ; bien suivre ensuite le balisage.

Le tronçon suivant ne vaut guère mieux, étant bien glissant.

Arrivée dans le pâturage de la ferme des Gillardes

puis sur une route asphaltée ;

nous la quittons pour un chemin à travers bois puis à travers prés.

nous la quittons pour un chemin à travers bois puis à travers prés.

â proximité de la ferme de la Calame, nous partons à droite dans le pâturage.

À la ferme de la Cruchaude, monter à droite ; commence la grande montée (380 m de dénivelé) jusqu’au sommet du Chasseron avec un premier tronçon d’un km bien raide, dénivelé de 150 m

dont partie en forêt

avec au fond le chalet des Cernets-Dessous.

Poursuivre à travers prés

pour rejoindre la route asphaltée qui conduit à la Grandsonnaz Dessus.

Nous la quittons pour le dernier kilomètre à travers prés jusqu’au sommet du Chasseron.

Bien suivre les indicateurs, longer le mur de pierres sèches.

Et voici enfin le sommet avec un tableau panoramique.

Photos de l’hôtel et du panorama faites lors d’une précédente balade

et du jour.

Quel sympathique accueil.

Nous contournons l’hôtel même cap

pour entamer la  première descente

suivie d’une dernière montée qui fait mal aux mollets …

Rester le long de la crête.

Et voici la longue descente, 520 m de dénivelé sur 4 km.

Bien suivre les indicateurs

Après la pluie et le brouillard, voici le retour du soleil, un peu trop tard pour la vue …

Route en gravillons

avec un raccourci pour rejoindre une route asphaltée.

Prendre la route de droite

grâce à laquelle nous rejoignons Sainte-Croix ; suivre les indicateurs jaunes

et poursuivre jusqu’à la gare, notre point d’arrivée.

Autres informations

• Accessibilité : ne convient pas aux enfants
• Itinéraire : Autoroute A 5 sortie no 3 Grandson ; suivre Champagne, puis Fontaines sur Grandson, Villars-Burquin ; traverser Mauborget suivre la direction Couvet/Creux du Van et peu avant l’auberge de la Combaz, prendre à droite direction les Rochats
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.889129, 6.672350
• Balisage du chemin : suivre Chemin des Crêtes du Jura no 5, Chasseron / Sainte-Croix
• Restauration : Auberge de la Combaz, hôtel du Chasseron, très peu de bancs, mais beaucoup de rochers
• Parking : gratuit aux Rochats

Cartes

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Les crêtes du Jura étape 5 Noiraigue – les Rochats

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 728 m
Altitude maximale : 1’462 m
Dénivelé positif/négatif : 800 m / 380 m
Durée totale : 4 h
Distance totale : 12.6 km
Difficulté : difficile

Commentaire général

Etape assez courte mais avec une très grosse montée de Noiraigue au Soliat, soit 730 m sur une distance de 5.6 km. Le magnifique cirque du Creux du Van est le point fort de cette étape. Malheureusement, le brouillard ne s’est pas levé ; nous avons repris des photos prises lors d’une précédente randonnée dans la région.

Descriptif de la randonnée

À proximité de la gare de Noiraigue, voici le totem des randonnées ; nous allons suivre Les Oeuillons/Le Soliat.

Début tranquille sur une route communale

avec traversée de l’Areuse.

La route s’élève gentiment un peu avant le passage des Toblerone (obstacles anti-chars).

 À cette intersection, comme expliqué sous divers, nous avons pris la voie directe pour les Oeuillons

en empruntant une route forestière qui monte régulièrement.

Petite pause sur la terrasse des Oeuillons

en bonne compagnie.

Nous attaquons le sentier des 14 contours

d’abord sur un bon sentier

qui devient rapidement moins confortable (rocheux et racines).

Chaque contour est numéroté.

Arrivée dans le brouillard au cirque du Creux du Van, nous allons direction La Baronne.

Un magnifique chemin a été aménagé le long du Cirque

avec de petits passages dans le mur de pierres sèches pour les randonneurs.

Voici quelques photos prises lors d’une précédente randonnée.

Nous quittons le cirque en direction de notre but final Les Rochats.

Petit détour par le Soliat

L’itinéraire traverse des pâturages.

En principe, l’itinéraire est visible, en cas de doute, consulter le navigateur de map.geo.admin. Attention, à ce croisement, il faut partir à droite, aucune marque et l’indicateur est placé plus en amont.

Et voici l’auberge de la Baronne.

Nous poursuivons la descente à travers le pâturage en suivant bien les indicateurs jaunes et le sentier no 5

La trace est peu visible au départ, mais devient un sentier par la suite.

S’ensuit un passage sur une route caillouteuse

puis 2.5 km sur route asphaltée

que nous abandonnons pour un sentier partant à droite à travers un pâturage.

Se succèdent tronçons à travers forêts et prés.

Rester attentifs au balisage au sol.

À cet embranchement, rester sur la droite, la marque jaune est peinte un peu plus loin.

Traversée d’une route pour continuer sur un sentier en terre

et nous atteignons le but du jour, soit le restaurant les Rochats.

Autres informations

• Accessibilité : ne convient pas aux enfants
• Itinéraire : autoroute A5 Neuchâtel sortie no 7 Boudry-Ouest/Cortaillod puis direction Val de Travers
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.954865, 6.721834
• Coordonnées point d’arrivée : WGS 84 (lat/lon) : 46.889146, 6.672375
• Balisage du chemin : voir descriptif ; hormis un tronçon, suivre Chemin des Crêtes du Jura no 5, Creux du Van puis les Rochats
• Restauration : deux auberges sur le parcours ou quelques espaces au Creux du Van
• Parking : payant à Noiraigue, gratuit aux Rochats
• Divers : nous avons fait une infidélité au parcours balisé Crêtes du Jura 5 en montant directement aux Oeuillons afin d’éviter de faire un détour par le ferme Robert

Cartes

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Les crêtes du Jura étape 4 la Vue des Alpes – Noiraigue

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’283 m
Altitude maximale : 1’438 m
Dénivelé positif/négatif : 830 m / 1’385 m
Durée totale : 6 h 45
Distance totale : 22.3 km
Difficulté : difficile

Commentaire général

Grosse étape avec deux parties bien distinctes, avec un paysage dégagé jusqu’à la Tourne, puis dans la forêt jusqu’à l’arrivée. Très beaux points de vue au départ et au Mont Racine. Et surtout une jolie rencontre à 2 km de l’arrivée.

Descriptif de la randonnée

Au fond de la place de parc, voici le totem des randonnées ; nous allons suivre Noiraigue et l’autocollant vert sentier no 5 des Crêtes du Jura.

Un bref tronçon asphalté et nous retrouvons le sentier typique de la région terreux et caillouteux.

Prenons d’abord le temps d’admirer la vue.

À la sortie de la forêt, se dresse devant nous la première grosse montée jusqu’à Tête de Ran.

Emergeant du brouillard, le Mont Blanc.

Un bout de route à travers un lotissement de chalets

et nous sommes à l’hôtel de Tête de Ran. Dénivelé de 100 m pour une distance de 500 m

en empruntant le sentier qui monte à droite.

Si vous voulez éviter cette montée, continuer la route, vous gagnerez 10 minutes. Après le sommet,

un peu de répit avec une descente à travers les prés.

En ce début septembre, le temps avait déjà des couleurs d’automne

mais direction France, c’était plus dégagé ;

nous sommes vraiment sur la crête …

Vers les Pradières.

Devant nous, le Mont Racine, point culminant de notre sortie

et partie du panorama

Toujours le même cap

et traversée d’un mur que nous avons supposé à but militaire.

Descente sur un sentier qui a été détérioré par les troupeaux et est assez glissant.

Nous arrivons à la métairie de la Grande Sagneule et sa belle terrasse.

Poursuite sur la route en partie asphaltée, en partie caillouteuse

que nous abandonnons pour partir à droite à travers prés.

Nouvelle montée le long puis dans la forêt

puis à travers un pâturage.

Retour sur une route d’alpage

puis asphaltée et nous croisons un animal pas très local jouant avec une balle.

Descente régulière pour arriver à la Tourne. Arrêt de bus et donc possibilité de s’arrêter ici pour ceux qui désireraient couper l’étape en deux. Nous poursuivons.

Un pâturage

puis entrée dans la forêt, rester sur la droite, suivre les indicateurs raquettes attachés autour des arbres, nous n’avons pas vu de panneau jaune.

Grosse montée au début (dénivelé de 140 m sur 1.3 km)

et la pente s’adoucit au sortir du bois.

Au lieu-dit les Tablettes, magnifique point de vue sur le Creux du Van.

Long passage dans la forêt jusqu’au transformateur électrique des Clusettes. Plusieurs petites montées suivies de descentes qui cassent le rythme de marche

sur un sentier piégeux (racines, cailloux, rochers et humidité) donc soyez attentifs pour éviter la chute.

Peu après le km 18, débute la descente, nous allons perdre 450 m sur une distance de 3 km . Vers le transformateur, un petit coin de lac

et sur les forêts du val de Travers.

Tronçons très pentus, caillouteux, parfois étroits, prudence lors de la descente ; puis le sentier s’élargit.

Un petit bonjour

Le chemin devient meilleur

mais après la bifurcation à gauche redevient étroit

et traverse des pentes raides ; rester vigilants. Nouvelle rencontre

Enfin une dernière partie plus tranquille.

Attention lors de la traversée de la route du Val

puis nous rejoignons le village de Noiraigue et sa gare, tout en suivant toujours les indicateurs jaunes.

Autres informations

• Accessibilité : ne convient pas aux enfants
• Itinéraire : Autoroute A5/A10 puis direction La Chaux-de-Fonds ; prendre la sortie Malvilliers/ La Vue-des-Alpes et continuer jusqu’au col
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 47.072342, 6.870050
• Coordonnées point d’arrivée : WGS 84 (lat/lon) : 46.954962, 6.722066
• Balisage du chemin : Suivre Noiraigue
• Restauration : outre les restaurants de la Grande Sagneule et de la Tourne, quelques bancs et une aire de pique-nique vers le km 18 ; sinon rochers ou troncs en suffisance

• Parking : gratuit et illimité au départ

• Divers : WC au départ et à l’arrivée

Cartes

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D’Ablaendschen à Saanen par le col du Mittelberg

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’215 m
Altitude maximale : 1’634 m
Dénivelé positif/négatif : 552 m / 756 m
Durée totale : 4 h 30
Distance totale : 14.9 km
Difficulté : moyen difficile du fait de la distance et du dénivelé ; pas de difficulté technique

Commentaire général

Nous aimons bien passer d’une vallée à une autre en empruntant un col. Au programme une randonnée de la vallée de la Jogne à celle du Gesseney (Saanenland) par le col peu connu du Mittelberg. Nous avons raccourci le trajet en partant d’Abländschen. Cette traversée est possible grâce à la ligne de bus électrique entre Saanen et Jaun, mais cette ligne est en test sur 2023/2024. Depuis le col, la descente qui se déroule le long du cours d’eau pourrait être plaisante si elle n’était pas exclusivement sur la route asphaltée, point négatif ; voir sous la rubrique alternative.

Descriptif de la randonnée

Au départ, nous passons entre les 2 bâtiments, direction Abländschen.

Grosse montée, dénivelé de 85 m sur 400 m sur un sentier balisé par des piquets rouge/blanc.

Il faut passer entre les arbres puis obliquer à gauche et entrer dans le bois. Nous avons pris une voie plus directe le long de la clôture ; voici le chemin à la sortie de la forêt.

Un dernier effort et nous rejoignons la route ; prendre à gauche.

Le village consiste en quelques habitations, il y a 33 résidents. À notre gauche la crête du Hundsrügg.

Nous rejoignons la route qui mène au col avant le pont

et nous la suivons

jusqu’à ce croisement ; rester sur la gauche, direction Saanen.

Suivre les indicateurs jaunes, le chemin borde le ruisseau le Jaünli

puis le traversons.

Peu après la place de grillades, il faut monter à droite sur une route alpestre, direction Saanen 3 h 20 Mittelberg 1h.

Très grosse montée avec un dénivelé de 260 m sur 1 km. Un peu avant le chalet, partir à gauche sur un sentier balisé avec des piquets rouge/blanc et ce jusqu’au chalet de l’alpage de Jaungrund.

La Wandflue

Derrière nous, sur la droite, le Bäderhore.

La forêt va nous apporter un peu de fraîcheur.

À sa sortie, nous arrivons dans un pâturage

et nous poursuivons jusqu’au chalet que nous longeons en gardant les mêmes caps.

Magnifique vue sur les Sattels et les Gastlosen.

et à gauche, le Zuckerspitz.

Nous empruntons une route d’alpage

et à son croisement avec la route asphaltée, montons à gauche, mêmes caps

jusqu’au col.

Voici le début de la descente par la route, il reste 9.4 km.

Devant nous, au milieu l’Oldenhorn et à droite la Tête de chat.

Nous allons changer 7 fois de canton, entre Vaud et Berne ; du côté vaudois, le nom est le ruisseau des Fenils (et la vallée du même nom) et du côté bernois, il s’appelle le Grischbach ; si le ruisseau est à notre droite, nous sommes dans le canton de Vaud, s’il est à gauche, c’est le canton de Berne.

Vous serez régulièrement informés du temps de parcours restant.

Après le pont de la Scie, une dernière montée et à la sortie de la forêt, les premières fermes. Nous arrivons ensuite dans les hauts de Saanen ; bien suivre les indicateurs jaunes, il faut en l’occurrence descendre les escaliers.

Prudence lors de la double traversée de la route cantonale.

L’église de Saanen construite au 15ème siècle comporte une tour d’origine romane avec son revêtement en tavillons.

Nous rejoignons le centre du village avec de très belles demeures souvent bien fleuries. Profitez de la quiétude de la zone piétonne pour en voir plus.

Puis nous rejoignons la gare pour prendre le bus qui nous ramènera au point de départ, soit l’arrêt Zitbödeli d’Abländschen.

Nous avons fait un petit détour par la chapelle qui a été édifiée début du 16ème siècle.

Autres informations

• Accessibilité : pas adapté pour les enfants vu la distance
• Itinéraire : A12/E27 Sortie no 4 Bulle ; suivre l’indication Charmey-Jaun. À la sortie de Jaun, au rond-point, prendre à droite direction Albändschen jusqu’à l’arrêt du bus/restaurant
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.572744, 7.292813
• Balisage du chemin : voir le descriptif
• Restauration : une place de grillades après 3 km ;

de nombreux bancs à Saanen
• Parking : gratuit et illimité en face du restaurant

• Divers : WC disponible au départ ;

Nous traversons des herbes hautes, donc pantalons longs recommandés

• Alternative : Au col, nous avons vu un indicateur Saanen 3 h 20 ; nous allons tester cet itinéraire prochainement

Cartes

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La Crête du Jura, étape 3 entre le Chasseral et la Vue des Alpes

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’550 m
Altitude maximale : 1’557 m
Altitude minimale : 869 m
Dénivelé positif/négatif : 691 m / 956 m
Durée totale : 5 h 20
Distance totale : 18.8 km
Difficulté : difficile

Commentaire général

Hormis le 1er kilomètre, cette étape se déroule en terres neuchâteloises. 4 parties bien distinctes, tout d’abord une longue descente, puis un plat dans la patrie de Didier Cuche avant de remonter jusqu’au Mont d’Amin. Jusqu’à l’arrivée, ce sera une descente en pente douce. Avec pour points d’orgue la bien préservée Combe Biosse, la campagne et la forêt jurassienne et le point de vue de l’arrivée.

Descriptif de la randonnée

Ambiance automnale au Chasseral.

Cap sur la Vue des Alpes par la Combe Biosse.

Nous empruntons le chemin caillouteux qui descend en direction de la route asphaltée.

Nous partons à gauche vers la Métairie de Dombresson.

Après celle-ci, il faut un peu deviner le chemin à travers le pâturage

qui n’est parfois qu’une trace avec peu d’indicateurs jaunes.

Nous sommes dans la Combe Biosse qui est une réserve naturelle

avec des tronçons de sentier étroit traversant une forte pente.

Nous croisons et recroisons le cours d’eau qui est à sec en cet automne.

Le chemin est recouvert d’un bon tapis de feuilles qui cache des cailloux roulant sous les semelles et mettant à rude épreuve les articulations.

Mais le coin est vraiment magnifique.

À la sortie nous attend cette fontaine agrémentée de quelques personnages.

Une longue montée sur un chemin forestier en pente douce

précède la descente qui nous amène au village d’origine de Didier Cuche, le Pâquier. Bon, il y a encore du chemin …

Nous longeons la route sur le trottoir

et l’abandonnons pour une petite route de campagne direction le Côty avec cette demeure dont l’encadrement de porte date de 1701.

Nous traversons un pâturage avec cette belle vue sur la campagne

puis montons dans la forêt sur un sentier qui se laisse un peu deviner.

S’ensuivent 2 kilomètres sur une route forestière

pour rejoindre le lieu-dit Blanche Herbe.

Après avoir dépassé une dernière exploitation agricole, le sentier entre dans une forêt et la pente se redresse fortement.

Au loin, l’antenne du Chasseral.

Nous avons croisé un chamois descendant une côte très escarpée. Un virage à 180 degrés et nous repartons direction ouest ; succession de petites montées

pour rejoindre le sommet du Mont d’Amin avec ses places de pique-nique.

Nous poursuivons à travers pâturages

et arrivons juste à côté de l’hôtel de la Vue des Alpes actuellement fermé.
Voici le programme de la prochaine étape, Noiraigue par le Mont Racine et la Tourne.

Autres informations

• Accessibilité : ne convient pas aux enfants
• Itinéraire : Autoroute A5, sortie no 19 Le Landeron ; aller direction le centre de la localité, puis au rond-point suivre Le Chasseral. Direction Lignières

puis Nods ; avant cette localité, prendre à gauche ; la route est étroite et les croisements de véhicules parfois compliqués. Continuer jusqu’à l’hôtel
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 47.12724, 7.04609
• Coordonnées point d’arrivée : WGS 84 (lat/lon) : 47.07265, 6.86970
• Balisage du chemin suivre Vue des Alpes
• Restauration : deux métairies sur le parcours, quelques bancs, sinon des rochers pour le pique-nique
• Parking : gratuit à l’arrivée
• Divers : WC au départ et à l’arrivée

Cartes

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La Crête du Jura, étape 2 entre Frinvillier et le Chasseral

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 555 m
Altitude maximale : 1’606 m
Dénivelé positif/négatif : 1’287 m / 294 m
Durée totale : 6 h
Distance totale : 18.5 km
Difficulté : difficile ; au niveau technique, sentiers de randonnée sans difficulté

Commentaire général

Pour mieux faire passer l’important dénivelé de cette étape, la très belle vue sur les trois lacs, sur les Alpes bernoises, les Préalpes et le superbe panorama au sommet du Chasseral vous raviront. Mais nous avons également bien aimé ces traversées de pâturages ou forêts sans oublier la possibilité de faire une pause sur la terrasse d’une métairie.

Descriptif de la randonnée

En redescendant de la gare, voici le programme du jour : le Chasseral par la Cabane du Jura

Comme mise en jambes, nous empruntons le trottoir longeant la route

jusqu’à cet indicateur nous invitant à prendre à droite.

C’est une sacrée dérupe qui nous attend, dénivelé positif de 600 m sur les 3 prochains kilomètres sur un bon sentier forestier grimpant en zigzag dans un environnement assez rocheux.

Quelques marches

et une chaîne sur un bref passage nous aident un peu.

La montée est assez longue et après la traversée d’une clairière

nous arrivons sur une route carrossable

qui nous conduit au lieu-dit les Coperies.

Ambiance automnale

À la ferme suivante, la Ragie, un des deux chevaux observe notre passage.

Nous sommes presque à mi-parcours en termes de temps de marche

mais une nouvelle montée à travers les prés nous attend.

Sur la route carrossable qui mène à la métairie de Jobert, il faut passer le portail à gauche

avec pour cap ce piquet jaune.

Désormais, nous sommes sur une crête dégagée

à travers pâturages.

Un peu avant la cabane du Jura, ce magnifique mur en pierres sèches.

Voici la croisée des Métairies, celle d’Evilard d’un côté, celle de Diesse de l’autre ;

Cap inchangé en passant par les Colisses du Haut qui fait également office d’auberge.

Peu après cette ferme, l’itinéraire était moins évident, il manquait des indicateurs jaunes. Il faut monter à travers un petit bois et rejoindre cette route, puis poursuivre à droite.

Nous continuons à travers bois en longeant la crête et nous apercevons bientôt l’imposante antenne.

Mais il y a encore du chemin et les petites montées successives en direction du sommet font mal aux jambes. À notre gauche, l’entrée de l’Aar dans le lac de Bienne au Hagneck.

Pause obligatoire au sommet pour se reposer et jouir de ce magnifique panorama sur les 3 lacs

avant une dernière descente en direction de l’hôtel sur la route asphaltée. Et voici le programme de la prochaine étape direction la Vue des Alpes.

Mais voici quelques photos prises depuis l’hôtel lors d’une randonnée estivale avec une meilleure visibilité.
Des Grandes Jorasses au Mont Blanc,

du Schreckhorn à la Jungfrau ;

un tableau panoramique présente les différents sommets.

Autres informations

• Accessibilité : ne convient pas aux enfants
• Itinéraire : Autoroute A6/E27 direction Bienne, puis autoroute A5/E27 direction Delémont ; à Bienne, autouroute A16/E27 direction Delémont ; prendre la sortie Frinvillier
• Coordonnées point de départ : Gare de Frinvillier-Taubenloch : WGS 84 (lat/lon) : 47.16958, 7.25751
• Balisage du chemin : suivre l’itinéraire no 5 et la direction Chasseral
• Restauration : différentes métairies sur l’itinéraire sinon bancs et rochers font l’affaire pour le pique-nique
• Parking : gratuit à côté de l’hôtel ; mais va devenir prochainement payant
• Transports publics : en saison direction la Neuveville ou St-Imier


• Divers : pour ceux que la première montée rebute, il est possible de partir des Prés d’Orvin (arrêt Bellevue) et de diviser en deux le dénivelé et la distance.

Cartes

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La Crête du Jura, étape 1 entre Weissenstein et Frinvillier

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’284 m
Altitude maximale : 1’443 m
Dénivelé positif/négatif : 671 m / 1’396 m
Durée totale : 6 h 50
Distance totale : 24.4 km
Difficulté : difficile

Commentaire général

Rejoindre St-Cergue depuis le Weissenstein en 10 étapes, voici un projet qui nous trottait dans la tête depuis quelque temps. Pour ce faire, nous suivrons le sentier no 5 Crêtes du Jura/Jura Höhenweg. La première étape entre Weissenstein et Frinvillier a connu une matinée brouillardeuse avant que le soleil n’arrive à le percer pour nous accompagner durant la dernière partie. Nous reviendrons au Weissenstein pour profiter du panorama extraordinaire offert par temps clair.

Descriptif de la randonnée

Nous descendons la route asphaltée

jusqu’au premier croisement ; cap sur Frinvillier, il y a du chemin à faire.

Nous quittons le goudron pour une route plate en gravillons.

 

Pour s’essayer à la musique …

Après 3 bons kilomètres, une première montée dans la forêt facilitée par des marches

et nous arrivons au lieu-dit Egg.

Nouvelle montée plus pentue, en partie sur un sentier rocailleux/rocheux assez glissant.

Nous voici au sommet de Hasenmatt, point le plus élevé de ce jour.

Descente à travers le pré puis un bois avec un secteur assez pentu et avec peu d’adhérence. Ambiance feutrée.

Après la descente, nouvelle montée pour arriver au Stallflue et son grand pâturage plat. À proximité du lieu bien nommé Tiergarten, une dizaine de chamois partent avant d’avoir pu leur tirer le portrait. Bien rester à droite.
Le sentier longeant le Küferegg très rocheux était également glissant ; sur un bref secteur, il y a une chaîne. Belle palette de couleurs offerte par la forêt

Nous sommes contents de retrouver le soleil et les pâturages d’Obergrenchenberg.

Un élément du patrimoine jurassien, le mur en pierres sèches.

L’idéal pour une pause alors que nous sommes à peu près à la moitié du temps de marche.

Prochaine auberge, après Ober, Untergrenchenberg avec un arrêt de transports publics.

Descente à travers pré, mais surtout à travers la forêt pour rejoindre Stierenberg et son restaurant (avec également un arrêt TP). Une dernière montée à travers la forêt

avec un double changement ; nous quittons le canton de Soleure pour celui de Berne

et passons de l’allemand au français.

Traversée du vaste pâturage de la Montagne ;

Couleurs d’automne

Nous poursuivons direction la Montagne de Romont, son auberge et sa terrasse bien attractive pour arriver désormais sur une route plate en gravillons empruntée sur plus de 3 km

Nouvelle descente sur une chemin forestier en direction de Plagne ; à la sortie du bois, cette belle place de pique-nique/grillades.

Le vallon direction Vauffelin

Du centre du village de Plagne, il reste une heure de marche et 300 m de dénivelé négatif.

Nous retrouvons prés et forêts en longeant et traversant à deux reprises des routes.

Dernière descente dans la forêt

et à sa sortie, nous allons direction la gare. Un avant-goût pour la prochaine étape qui mènera au Chasseral.

Autres informations

• Accessibilité : ne convient pas aux enfants. Cette étape se déroule uniquement sur des sentiers de randonnée (balisage jaune). En cette journée humide, quelques passages pierreux se sont révélés glissants et nécessité de l’attention
• Itinéraire : en transports publics, gare CFF d’Oberdorf, puis rejoindre le sommet du Weissenstein grâce à la télécabine ; en voiture, autoroute A1/E25, sortie no 41 direction A5 Solothurn ; prendre la sortie no 31 de l’A5 Solothurn West puis suivre Langendorf Weissenstein
• Coordonnées point de départ : Weissenstein station d’arrivée : WGS 84 (lat/lon) : 47.25185, 7.50877
• Coordonnées point d’arrivée : gare Frinvillier-Taubenloch : WGS 84 (lat/lon) 47.16951, 7.25751
• Parking : de l’hôtel, payant

• Balisage du chemin : très bien indiqué, mais le GPS de map.geo.admin nous a permis de lever un ou deux doutes ; suivre l’itinéraire no 5

et Frinvillier

• Restauration : 4 restaurants d’alpage sur le parcours, Obergrenchenberg, Untergrenchenberg, Stierenberg et la Montagne de Romont. Mais, vous trouverez régulièrement des bancs pour vous accueillir
• Divers : accès en voiture jusqu’au sommet autorisé sauf le dimanche. Nous allons suivre une partie du sentier des planètes qui reproduit à l’échelle 1 : 1 milliard le positionnement des planètes.


Voici la dernière planète, Pluton située à 7351 millions de kilomètres de la terre.

Les indicateurs jaunes informent régulièrement sur le temps de marche jusqu’à l’arrivée

Cartes

Fichier KML du parcours

De la Veveyse à la Gruyère par le Niremont et les Alpettes

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’217 m
Altitude maximale : 1’513 m
Altitude minimale : 769 m
Dénivelé positif/négatif : 414 m / 858 m
Durée totale : 4 h 25
Distance totale : 16.4 km
Difficulté : moyen-difficile (distance/durée) ; aucune difficulté technique

Commentaire général

Parcourir les pâturages, forêts et sommets de ces deux districts en ayant devant ses yeux un très beau coup d’œil sur les Préalpes d’un côté, le Jura de l’autre vous tente ? alors cette randonnée vous conviendra.

Descriptif de la randonnée

De l’autre côté de la route où vous avez parqué se trouve le premier indicateur ; direction Niremont

en empruntant le sentier qui monte le long du téléski.

En dessous de la buvette du Petit Oiseau,

le parc aux chèvres accessible aux enfants.

L’indicateur jaune à droite sur la photo est peu visible, il faut traverser la route puis  la place de parc entre les deux bâtiments.

Commence alors la montée en direction du Niremont.

Avant le chalet du Châh (ski-club Remaufens), monter à gauche directement dans la pente (l’indicateur jaune manque)

et poursuivre sur le sentier qui est bien visible et qui borde la forêt.

On pénètre dans un bois et à sa sortie, nous apercevons le Mont Blanc entre le Molard et le Folly.

Nous laissons l’arrivée du grand téléski à notre gauche et poursuivons sur un faux plat direction le sommet

sans oublier un regard vers le lac Léman.

Nous rejoignons rapidement le point sommital.

Le panorama nous impose une pause : vers la Gruyère, les Dents de Broc, du Chamois et du Bourgo en premier plan

Le Moléson et sa crête avec à droite Teysachaux

Les Préalpes vaudoises et le Mont Blanc

Voici les deux prochains points de passage et la destination finale Bulle

Vue globale de la suite ; descente vers le chalet du Niremont, traversée du bois et montée vers les Alpettes (second plan).

Après le pâturage, le sentier en copeaux des Mauvaises Places

avec quelques tableaux explicatifs de plantes (et de nombreux myrtilliers)

À la sortie du bois, vue sur Brenleire et Folliéran qui se détachent dans le ciel

En suivant toujours les indicateurs jaunes, nous descendons le long de la clôture

jusqu’à la buvette de la Goille au Cerf ; désormais route asphaltée

que nous quittons à proximité du chalet des Alpettes pour prendre à droite dans le pâturage.

Une montée en pente régulière

pour rejoindre les Alpettes et sa croix.

Début de la descente en direction du chalet de la Queue des Alpettes

et nous pénétrons dans un bois ; bien suivre l’indicateur jaune et prendre le sentier en copeaux à droite qui est meilleur que l’ancien chemin.

Long tronçon avec une descente à la fin

et nous retrouvons l’asphalte; bien suivre les indicateurs jaunes

pour arriver au chalet des Portes d’Enhaut.

Les 3 Dents et dans l’intervalle la Hochmatt

Nous sommes maintenant sur une route d’alpage

et à cet indicateur, il faut prendre à droite

et suivre la clôture

pour rejoindre un autre chemin descendant

qui traverse la forêt de la Joretta.

Un court tronçon sur la route que nous abandonnons pour suivre le chemin qui part tout droit

que nous laissons rapidement au profit d’un sentier forestier à droite qui court dans le bois des Vaux en parallèle de la route. À son terme, prendre la route à droite

et après le pont sur la Trême, prendre à gauche.

Nous retrouvons un sentier bordant la forêt

pour arriver dans une zone résidentielle. Continuer jusqu’à cet indicateur ;

à gauche

emprunter la passerelle.

Bien maigrichonne la Trême en cette période estivale.

Continuer de vous fier aux indicateurs jaunes qui vous guideront pour rejoindre la gare. Prendre le train pour revenir à Châtel-st-Denis.

Autres informations

• Accessibilité : pas adapté pour des enfants (distance)
• Itinéraire : autoroute E27/A12, sortie No  2 Châtel-st-Denis, aller au centre de la ville puis direction la Frasse ; après ce hameau, continuer jusqu’à Rathvel
• Coordonnées point de départ : parking de Rathvel; WGS 84 (lat/lon) : 46.54236, 6.98010
• Parking : gratuit et illimité au départ (parking d’hiver)

• Balisage du chemin : suivre Niremont/Les Portes/Bulle
• Restauration : bancs et tables aux Mauvaises places

et juste avant la passerelle sur la Trême. Nous apprécions de longue date la station familiale de Rathvel, sa buvette du Petit Oiseau et ses bons plats à prix doux et pour les enfants, sa ferme et autres jeux extérieurs
• Flore :
Epilobes à fleurs étroites

Menthe sauvage

• Divers : pour revenir au parking de Rathvel depuis Châtel-st-Denis, nous avions laissé une voiture dans cette localité ; sinon, prendre le bus TPF jusqu’à l’arrêt les Rosalys et une marche de 3.5 km sur la route vous attend (50 minutes). Dernière possibilité, le taxi.

Cartes

Fichier KML du parcours

Sur le tour des Vanils entre Rossinière et Allières par l’alpage de Corjon

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 891 m
Altitude maximale : 1’597 m
Dénivelé positif/négatif : 833 m / 720 m
Durée totale : 4 h 30
Distance totale : 13.2 km
Difficulté : moyen-difficile

Commentaire général

Des vallons encore bien préservés, des chalets d’alpage, de beaux points de vue, bref les atouts traditionnels des Préalpes valdo-fribourgeoises. Cette randonnée est assez exigeante en termes de dénivelés et de distance. Avec une petite réserve sur un passage plus difficile, voir les alternatives proposées sous trucs et astuces.

Descriptif de la randonnée

Les deux premières informations situées sur l’indicateur situé à proximité de la gare concernent notre randonnée. Direction Allières en passant par Corjon

Nous descendons à gauche sur la route asphaltée

puis traversons une Sarine maigrelette

et au sommet de la petite montée, nous bifurquons à droite.

Devant nous, la Dent de Corjon que nous allons contourner par la droite. Bon, il y a encore un peu de dénivelé …

Nous bordons le lac du Vernex

et quittons l’asphalte pour prendre une route carrossable qui monte à gauche

bien ombragée.

Après un km, nous allons suivre un sentier qui monte à droite

avec un revêtement pierreux.

La pente se redresse fortement, il va falloir absorber un dénivelé de 215 m sur le prochain km, heureusement dans la forêt

avec des passages à forte déclivité.

À la sortie du bois, un bref tronçon dans le pâturage

et nous retrouvons la route.

Ce raccourci (balisé) nous permet de gagner 1 km par rapport à la route. Le soleil illumine la Dent de Corjon et le vallon.

Un coup d’œil à droite et nous devinons la route que nous allons emprunter par la suite.

Au chalet du Crau Dessous

un nouvel indicateur.

Désormais, nous sommes sur une route d’alpage caillouteuse et ce jusqu’au chalet de Corjon. Elle monte en grands lacets et présente une pente régulière.

Le Pays-d’Enhaut d’un côté

la vallée de l’Intyamon avec le lac de la Gruyère, de l’autre.

Après avoir contourné le massif rocheux, nous débouchons sur l’alpage de Corjon.

Magnifique panorama, Dent du Chamois, du Bourgo, et Vanil du Van

Le Vanil Noir, le Vanil de l’Ecri, la Pointe de Paray et celle de Cray.

Les Rochers de Naye et le Merdasson

Nous sommes au point sommital

et commençons la descente sur un même type de revêtement jusqu’au chalet des Châtelards.

À ce chalet, il faut prendre à droite (indicateur jaune)

une trace peu visible

pour arriver dans une forêt.

Passage délicat avec un dénivelé de 140 m sur une distance de 400 m, sur un sentier étroit, parfois bien pentu, recouvert de feuilles mortes et traversant une très forte pente. Prudence et attention sur ce secteur ; voir les alternatives proposées.

Puis descente assez directe dans le pâturage en direction du chalet d’alpage de Pierra Derrey (en bas sur la photo).

La trace est peu visible.

Bien contents d’arriver sur une route forestière tranquille.

Continuer tout droit à un embranchement, l’indicateur se trouve juste après.

À notre gauche, la Dent de Lys et le Grand Sex

Les Coursis, Corbé et la Cape au Moine

Poursuivre jusqu’à cet embranchement, il faut descendre à gauche

Désormais sur un sentier avec des secteurs humides

nous atteignons l’Hongrin.

Une dernière montée qui fait mal aux jambes, à travers les pâturages

et nous voici sur la route communale sur 700 m pour arriver à la halte ferroviaire d’Allières.

Retour en train jusqu’à Rossinière

Autres informations

• Accessibilité : ne convient pas aux enfants (dénivelé distance et sentier difficile à la descente)
• Itinéraire : soit par le col des Mosses, Les Moulins puis Rossinière ; soit A12/E27 sortie no 4 Bulle, suivre Château-d’Oex ; au centre de Rossinière, descendre à droite direction la gare
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.48864, 7.20896
• Parking : gratuit à la gare de Rossinière

• Balisage du chemin : Suivre Allières gare respectivement le Grand Tour des Vanils, itinéraire no 263

• Restauration : pas de banc ni de coin grillades ; donc se débrouiller
• Flore :

Menthe sauvage
• Divers : Au chalet de Corjon, possibilité d’acheter notamment du fromage de l’Etivaz fabriqué sur place. WC disponible à la gare de Rossinière
• Trucs et astuces : du fait du passage délicat décrit ci-dessus, nous proposons 2 alternatives :
o Soit de faire l’aller-retour Rossinière – Corjon
o Soit de partir d’Allières pour rejoindre Rossinière. Le passage en question doit être moins difficile à la montée mais la prudence demeure de mise. Parking gratuit et illimité à proximité de la halte d’Allières

Cartes

Fichier KML du parcours

À la source de la Sarine

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 2’944 m
Altitude d’arrivée station amont du télécabine Sanetsch : 2’063 m
Dénivelé positif/négatif : 158 m / 953 m
Durée totale : 5 h 05. Glacier 3000 – Quille du Diable : 3 km environ 1 h ; Quille – cabane Prarochet : 1 h 20 ; cabane – télécabine : 2 h 20
Distance totale : 13.3 km
Trajet station aval télécabine – Gsteig arrêt bus Post
Distance : 1.7 km
Durée : 25 minutes
Difficulté : moyen-difficile

Commentaire général

Prenons de la hauteur pour cette randonnée dont l’altitude de départ flirte avec les 3000 m. Découvrir l’unique passerelle au monde qui relie deux sommets, marcher sur un glacier avec devant soi une superbe vue sur les Alpes Valaisannes puis une descente vers la cabane de Prarochet et poursuivre sur les lapiaz bien connus avant de rejoindre le joli lac de retenue de Senin (Sanetsch). Et pour les Fribourgeois découvrir où la Sarine prend naissance soit, 2 km en contre-bas du glacier de Tsanfleuron, en terres valaisannes. Un gros bémol, soit le coût des transports publics/remontées mécaniques par adulte qui est de CHF 77.20 (tarif plein).

Descriptif de la randonnée

Départ du col du Pillon avec le téléphérique pour rejoindre le sommet de Glacier 3000. Passage obligatoire par la passerelle longue de 107 m.

Le glacier des Diablerets dont on devine le sommet au fond.

Deux possibilités s’offrent à vous pour aller à la Quille du Diable :
Descendre avec le télésiège et ensuite le trajet sera quasiment à plat, ce que nous vous recommandons.

Ou alors suivre l’itinéraire Glacier Walk no 8, ce que nous avons fait. Un passage descendant sur le glacier sans crampons nécessitait des efforts pour garder son équilibre, d’où notre proposition.

Suivre le panneau à côté de la station d’arrivée du télésiège

et descendre les marches en bois.

Emprunter ce large chemin (descente puis montée) qui amène au glacier

tout en respectant bien le balisage mis en place

Vue arrière du passage qui peut poser problème.

Pause photos : la Quille du Diable ou Tour St-Martin

Principalement, le Weishorn, le Zinalrothorn, derrière, la Pointe Dufour, la Dent Blanche et le Cervin.

Dent Blanche, Cervin et Dent d’Hérens avec la Quille du Diable.

Le Cervin

Vue globale

Une petite partie du parcours était enneigée, le reste en glace. Vue arrière avec au fond la station d’arrivée du téléphérique.

Le glacier des Diablerets

et au milieu, son sommet.

À notre gauche, Becca d’Audon (Oldenhorn)

Nous quittons la glace à l’approche de la Quille.

Petit arrêt sur la fantastique terrasse du Refuge de l’Espace. Le Grand Combin

Pigne d’Arolla et Mont-Blanc de Cheillon

et le Mont Blanc.

Dent Blanche et Cervin

Vue plongeante sur Derborence.

Une autre face de la Quille.

Objectif final, le barrage en passant par la cabane de Prarochet.

Vue générale de la descente.

Nous allons suivre le balisage qui emprunte un autre itinéraire que celui indiqué sur map.geo.

Il faut rester très attentif pour ne pas perdre le balisage respectivement par rapport où nous mettons les pieds. De plus, il manque parfois des marques et il faut chercher où se situe celle d’après.

Des cairns apportent une bonne aide

de même que de rares piquets.

Le panorama est superbe.

La Quille vue d’en bas.

Une gouille

Vue arrière

Nous voici arrivés à la cabane de Prarochet.

Et voici la suite du programme

et les Lapiaz du nom de la cabane, qui ont été façonnés par les eaux de pluie ruisselantes. L’itinéraire est très bien indiqué et facile à suivre.

Un petit bijou

Vue arrière du sentier.

La traversée du Lachon sans passerelle nécessite soit d’être bien adroit ou de se déchausser.

Désormais, nous sommes sur un sentier.

Au fond de ce vallon, le début de la Sarine.

Bien rester sur la gauche pour éviter de faire le détour par le col du Sanetsch.

Nous croisons la route à deux reprises

avant de la suivre sur 400 m. Et voici la Sarine

et son nom en patois valaisan

Elle est encore de taille modeste.

Nous quittons l’asphalte pour rejoindre le sentier du lac

que nous découvrons.

Rester sur la rive droite du lac

L’arrivée de la Sarine dans le lac.

Pour franchir deux escarpements rocheux, des marches (parfois bien hautes) ont été aménagées.

Vue du lac depuis l’auberge.

Poursuivre jusqu’à la télécabine dont le fonctionnement est commandé à distance par caméra. Attendre devant la porte du bâtiment les instructions de l’employé qui se trouve à la station aval.
Arrivés en bas, suivre la route asphaltée

jusqu’au centre du village et prendre à droite sur 120 m pour rejoindre l’arrêt de bus Post.

Autres informations

• Accessibilité : ne convient pas pour des enfants (dénivelé, descente jusqu’à Prarochet)
• Itinéraire : Autoroute E27/E62/A9, sortie no 17 Aigle. Continuer vers les Diablerets ; dans cette localité, poursuivre sur le col du Pillon
• Coordonnées point de départ :  col du Pillon : WGS84 (lat/lon) : 46.35435, 7.20622
• Coordonnées point d’arrivée station amont de la télécabine : WGS84 (lat/lon) : 46.36318, 7.29515
• Coordonnées arrêt du bus Gsteig (Poste) : WGS84 (lat/lon) : 46.38593, 7.26835
• Parking : col du Pillon, gratuit ; au départ du téléphérique Glacier 3000
• Balisage du chemin : Quille du Diable, puis Cabane de Prarochet et enfin auberge/barrage
• Restauration : des rochers à perte de vue pour le pique-nique ; alternative, la cabane Prarochet
• Flore :

Céraistes des Alpes

Thym précoce ?

Gentianes printanières

Linaigrette

Gentiane pourpre
• Divers : Attention aux horaires ; dernier départ du bus postal pour retourner au col du Pillon, 16h55 ; dernier départ de la télécabine du Sanetsch : 17 h. Avant d’effectuer cette randonnée, se renseigner sur l’état du chemin entre la Quille du Diable et la cabane de Prarochet.

Cartes

Aucune carte pour le tronçon Glacier 3000 – Quille du Diable; en effet aucun itinéraire n’est indiqué dans map.geo.admin. De plus, l’itinéraire peut changer selon l’évolution du glacier. Merci de vous en référer au balisage mis en place.

De la Gruyère au Pays-d’Enhaut par le Gros Mont et les Ciernes Picat

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 890 m
Altitude maximale : 1’405 m
Dénivelé positif/négatif : 648 m / 558 m
Durée totale : 4 h 50
Distance totale : 16.9 km
Difficulté : moyen-difficile ; aucune difficulté technique si vous suivez la route ; à voir dans le descriptif

Commentaire général

Partir de la région de Charmey pour rejoindre le Pays-d’Enhaut titillait notre curiosité. Il ne faut pas ménager sa peine pour le faire ; et, point négatif, l’essentiel de l’itinéraire se déroule sur des routes asphaltées ou en gravillons.
Nous ont convaincus la rencontre avec deux jeunes marmottes (emblème de notre site), un renardeau, la flore préalpine et bien sûr plusieurs points de vue sur les Préalpes valdo-fribourgeoises.

Descriptif de la randonnée

À l’arrêt de bus de Praz Jean, voici le panneau indicateur ; nous allons suivre dans un premier temps Le Sori

Face à nous, le Cheval Blanc et la Hochmatt

Départ pour 6 km de montée presqu’uniquement sur route asphaltée.

Le ruisseau du Gros Mont

À 3 reprises, nous allons prendre un raccourci. Le premier est le plus important.

Des marches ont été aménagés pour faciliter le passage.

La grande cascade du Gros Mont.

Nous voici arrivés au bout de la route asphaltée et au parking. Nous serons plus au calme.

À notre gauche, le Zuckerspitz, les Dents de Ruth et de Savigny et les Pucelles.

Ensuite, la Corne Aubert et la Dent de Combette

Route en gravillons pour rejoindre le Sori

Le plateau du Gros Mont

La Dent des Bimis

Le chalet du Jeu de Quilles

et la chapelle St-Jacques

Le Pas de la Borière passage délicat pour monter au Vanil Noir.

Sympathique rencontre

Au fond à droite, le chalet du Sori qui a également une buvette et à gauche le chalet de la Verda par lequel nous allons passer.

Le chalet du Sori a été magnifiquement reconstruit après son incendie.

Première indication relative à notre but final, Flendruz.

Nous poursuivons sur une route d’alpage carrossable en gravillons.

Au chalet de la Jaqueraude, nous quittons la route pour prendre à droite

un sentier à travers pâturages.

Il faut continuer tout droit, direction Les Ciernes Picat.

À notre droite, la Tour de Doréna

À ce croisement, rester sur la droite (passage caillouteux)

viser le pont qui nous permet de traverser le ruisseau

et d’entrer dans la forêt (tout droit)

Nous rejoignons ensuite la route qui descend vers les Ciernes Picat.

Vous apercevrez peut-être un renard qui fut aussi étonné de sa rencontre que nous. Voici un très beau chalet.

Devant nous, le paysage s’ouvre ; le Rubli, le Rocher à pointes, le Rocher plat et la Gummfluh.

Arrivés à cette intersection

poursuivre à gauche, même cap.

Derrière nous, le Vanil de l’Ecri, le Vanil Noir et la Tour de Doréna

Sur Pra, la Pointe de Paray et le Vanil de l’Ecri

Devant nous, la Laitemaire ; pas de commentaire à ajouter devant un si beau panorama.

Nous continuons notre descente sur la route asphaltée

attentifs aux chalets qui la borde en particulier celui-ci

jusqu’à cet indicateur ; soit vous continuez tout droit sur la route, soit vous prenez à gauche le sentier de randonnée de montagne qui descend à gauche, ce que nous avons choisi pour couper la monotonie de l’asphalte. Cela implique un dénivelé de 80 m en descente puis de 70 m de montée.

Le sentier est bien entretenu, mais parfois étroit et pentu.

À 4 endroits, il est équipé de chaines pour sécuriser les passages les plus délicats.

Marchepied taillé dans un tronc en travers du sentier.

Nous traversons le ruisseau des Ciernes Picat au sec

grâce à une belle passerelle.

Directement après se trouve la 2ème place de grillades.

Ce n’est pas tout, maintenant, il faut remonter, mais sur un sentier facile

À cet indicateur

descendre à droite un bon chemin qui borde la forêt.

Suivre les indicateurs

et nous entrons dans le village de Flendruz.

Le balisage vous amène à la route cantonale avec un passage étroit à l’angle de cette maison.

À cet endroit, nous avons préféré prendre à gauche (plutôt que tout droit), puis à droite (indicateur cyclable rouge)

pour rejoindre la route cantonale. Aller à gauche direction Rougemont.

À notre gauche les Rodomonts.

Nous arrivons rapidement à la gare de Flendruz.

Autres informations

• Accessibilité : pas recommandé pour les enfants (distance/dénivelé)
• Itinéraire : A12/E27 sortie no 4 Bulle
• Transports : A Bulle, prendre le bus TPF pour le Jaun/Kappelboden ; arrêt Im Fang Praz Jean. A Flendruz, prendre le train MOB jusqu’à Montbovon puis les TPF jusqu’à Bulle
• Coordonnées point de départ : Arrêt de bus Im Fang Praz Jean : WGS 84 (lat/lon) : 46.60205, 7.20297
• Coordonnées point d’arrivée : Gare de Flendruz : WGS 84 (lat/lon) : 46.48241, 7.18669
• Parking : des Crêts à Bulle, payant ; proche de la gare
• Balisage du chemin : suivre le Sori, puis Flendruz gare par les Ciernes Picat
• Restauration : deux coins grillades sur le parcours dont une place 2 km avant les Ciernes Picat

• Flore :
Campanules

Epilobes

Campanules de Scheuchzer

Gentiane jaune

Menthe à feuilles longues

• Divers : Ne pas faire le week-end car de nombreux randonneurs empruntent la route du Gros Mont en voiture

Cartes

Fichier KML du parcours

De la vallée du Motélon à celle du Gros Mont

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 855 m
Altitude maximale : 1’365 m
Dénivelé positif/négatif : 663 m
Durée totale : 5 h
Distance totale : 17 km
Difficulté : moyen-difficile compte tenu de la distance et du dénivelé

Commentaire général

Encore une randonnée dans la belle et bien préservée vallée du Motélon. Pouvoir passer d’une vallée à une autre et le faire dans le cadre d’une boucle n’est pas toujours possible. Vous découvrirez trois cours d’eau, d’abord le ruisseau du Motélon, puis celui du Gros Mont et enfin la Jogne. Cet itinéraire nous a semblé être peu fréquenté, donc vous pourrez bien apprécier les paysages et la flore. Un bémol, les trois secteurs de 2 km de routes asphaltées.

Descriptif de la randonnée

Voici l’indicateur situé au départ ; nous allons suivre Le Pralet – Vallée du Motélon.

Tout d’abord 300 m de route goudronnée, puis il faut prendre le sentier qui monte à gauche en suivant l’indication Tour du Lac.

Nous amorçons une bonne montée

A notre droite, le Mont Bifé et le Vanil des Cours (2ème et 3ème sommet depuis la gauche).

À la sortie de la forêt, nous poursuivons à travers pré

Devant nous, le Vanil (signifie sommet rocheux) de la Monse.

À notre droite, la Dent de Broc (dernier sommet)

Arrivés sur le Plateau de la Monse,

voici le chalet du même nom

et la chapelle St-François construite en 1614

et son petit clocher recouvert de tavillons.

Même cap.

Une route bordée d’arbres et d’un mur puis dans la forêt

nous amène sur la route asphaltée de la vallée du Motélon

Nous longeons le ruisseau du même nom.

Une petite canalisation amène l’eau qui fait tourner la roue à aube.

Nous laissons sur notre gauche la Pinte du Pralet.

Sympathique rencontre

Direction la Vonderweire

Nous arrivons rapidement à la petite chapelle de Notre-Dame du Sacré Cœur construite en 1868

Vers le chalet de la Vonderweire, direction Le Revers/Pra Jean – vallée du Gros Mont.

Prendre le chemin agricole à gauche

qui monte en lacets jusqu’à l’entrée dans la forêt. Depuis l’intersection jusqu’au point le plus élevé, nous attend un dénivelé de 320 m sur 2 km.

Il y a eu un changement de balisage, l’ancien sentier qui montait le long de la forêt de façon directe a été remplacé par ce nouveau chemin (changement pas fait sur map.geo …). La pente se redresse avec des secteurs plus pentus

et à la sortie de la forêt, cela continue de monter à travers les pâturages.

Arrivés au Revers,

nous continuons sur une route en gravillons qui rejoint une route goudronnée. Nous allons commencer la descente.

Devant nous le Cheval Blanc et la Hochmatt.

Après 400 m, l’indicateur nous invite à prendre à droite une trace peu visible dans le pré.

Le sentier longe le bois avant d’y entrer ; le balisage est un peu lacunaire.

Ce sentier forestier manque d’entretien et présente 3 passages difficiles dans la traversée de pentes raides (par exemple).

Dès lors, nous vous le déconseillons et vous recommandons de continuer sur la route asphaltée (cela représente 1.3 km supplémentaire). Il s’agit d’une route construite par des internés polonais durant la seconde guerre mondiale, d’où son nom de route des Polonais.

Devant nous, perché au sommet du pâturage, le chalet de Chauplan.

Nous retrouvons l’itinéraire pédestre en prenant à gauche (barrière)

pour descendre à travers le pré. Pas de trace visible, il faut longer la forêt en direction du chalet

Ces branches ont pris des formes très arrondies.

Continuer toujours tout droit après le chalet pour arriver à la route.

Même cap avec la destination finale.

Nouveau secteur asphalté en bordant le ruisseau du Gros Mont.

Arrivés au lieu-dit Pra Jean, soit prendre le bus, soit continuer à pied pour les 5 derniers kilomètres.

Traverser la route cantonale avec prudence.

Passage frustrant car nous partons dans la direction opposée soit Jaun sur 500 m pour pouvoir traverser la Jogne et revenir sur nos pas;

la couleur de la rivière témoignait des orages de la nuit.

Agréable sentier des rives

qui part ensuite à travers prés

pour rejoindre une route en gravillons

Petit coin de nature très sauvage ;

l’eau fait office de miroir pour les arbres.

Nous retrouvons les bords de la Jogne

et nous voici à l’entrée de Charmey.

Nous traversons une zone artisanale et l’itinéraire nous amène le long de la route cantonale.

Rester sur la droite et traverser un quartier de chalets pour arriver à ce passage à piétons qui croise la route cantonale.

Prendre à gauche direction la Monse (trottoir),

puis à droite

pour rejoindre la Déchèterie

respectivement notre point de départ.

Autres informations

• Accessibilité : possible pour des enfants ayant l’habitude de randonnées en montagne ; prendre en compte le dénivelé et la distance ; si vous prenez le bus à Pra Jean direction Charmey, vous réduisez la distance de près de 5 km
• Itinéraire : A12/E27 Sortie no 4 Bulle ; suivre l’indication Charmey-Jaun. Après l’auberge du Chêne, prendre à droite, direction Motélon/déchetterie ; traverser la rivière, le parking se trouve à votre gauche

• Coordonnées point de départ : Charmey, déchetterie : WGS 84 (lat/lon) : 46.61244, 7.16724
• Parking : gratuit ; à la sortie de Charmey, prendre à droite, direction Déchetterie ; le parking se trouve en face

• Balisage du chemin : suivre d’abord Le Pralet/Vallée du Motélon ou Tour du Lac, puis la Vonderweire/Le Revers/Pra Jean – Vallée du Gros Mont et enfin Charmey
• Restauration : une place de pique-nique le long de la Jogne et une autre à l’arrivée

• Flore :

Anthyllide vulnéraire

Orchis mâle

Centaurées des montagnes

Rosiers sauvages

Cartes

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De la Veveyse à la Gruyère par le col de Lys

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’196 m
Altitude maximale : 1’781 m
Dénivelé positif / négatif : 633 m /950 m
Durée totale : 4 h 15
Distance totale : 13 km
Difficulté : moyen-difficile

Commentaire général

Toute notre famille a fait cette course ; il s’agissait de la randonnée d’automne des étudiants de la dernière année du cycle d’orientation de la Veveyse et à l’époque de la Gruyère. Bien sûr, un brin de nostalgie s’est emparé de nous, en nous remémorant nos souvenirs personnels. Tant le départ que l’arrivée sont desservis par les transports publics. Bon, il faut quand même un temps certain pour revenir au point de départ …

Descriptif de la randonnée

Vers l’arrêt du bus Les Borbuintze, vous trouvez l’indicateur de randonnées. Plutôt que suivre la direction Col de Lys par la piste de ski de Borbuintze, puis longer le Pralet,

nous préférons emprunter la route des Guedeyres (direction Col de Soladier).

Cela représente 2 km de plus, 55 m de dénivelé en moins, mais permet une mise en jambe plus tranquille dans un environnement plus ouvert. Donc à vous de choisir sachant que les deux itinéraires se rejoignent vers Paccot-Dessus.
La nappe de brouillard sur la plaine était compacte, mais au-dessus, grand ciel bleu.

Le Molard et le Folly.

Au fond, le Vanil des Artses.

Il faut ensuite monter à gauche

direction col de Lys

À droite du Vanil, la Cape au Moine et les Verraux.

Dans l’anse, le col de Soladier.

Et une vue globale

Place à une route carrossable ; tout au fond, nous devinons le chalet du Berry.

La pente est assez régulière et permet d’avoir un bon rythme. À l’approche du chalet, le sentier monte à droite

de façon directe vers le chalet de Paccot-Dessus.

De gauche à droite, Teysachaux, la crête puis le sommet du Moléson.

Direction le Col puis les Sciernes d’Albeuve.

À notre gauche la Dent de Lys.

Il reste un dénivelé de 220 m pour un bon kilomètre, la pente est présente.

Le chemin est bien marqué et vous évitera de prendre l’une des mauvaises traces.

Pierreux terreux et assez gras en ce début d’automne.

Quel magnifique panorama depuis le sommet du col, entre Préalpes et Alpes fraîchement enneigées.

Côté Jura, l’horizon était bouché.

À notre gauche, la Dent de Lys en arrière-plan.

La descente commence par une large épingle, puis se poursuit par des zigzags.

Au fond, un plateau marécageux avec de belles teintes

et le chalet en Lys avec sa gouille.

La pente de la première descente est moins importante que celle de la dernière montée.

Nous continuons, toujours avec la même direction

et traversons un large pierrier.

Une petite montée pour franchir une arrête rocheuse

et nous poursuivons à travers sapins, rochers et pâturages.

Secteurs goudronnés et dans des prés se succèdent. Magnifique façade en tavillons.

Attention, continuer tout droit sur cette route et ignorer l’indication à gauche « ski-club ».

Peu après, il faut prendre à gauche et longer des bâtiments et au dernier, aller à droite et franchir la clôture (indicateur contre le mur au fond) ;

Poursuivre dans un petit vallon jusqu’à votre arrivée sur une route asphaltée.

Tsermon et les Vanils commencent à revêtir leur parure hivernale.

Direction le Pays-d’Enhaut.

Nous arrivons rapidement aux Sciernes d’Albeuve et il faut tourner à droite

et suivre la route de la Gare.

Une poya dans l’univers des Gastlosen.

Nous arrivons à la halte des Sciernes en une dizaine de minutes.

Autres informations

• Accessibilité : pas adapté pour les enfants (dénivelés et distance)
• Itinéraire : A12/E27, sortie no 2 Châtel-st-Denis/Les Paccots ; aux Paccots, monter à droite direction Les Joncs
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.51267, 6.95100
• Parking : gratuit et illimité

• Balisage du chemin : très bien indiqué ; suivre d’abord Col de Soladier, puis Col de Lys et enfin les Sciernes d’Albeuve
• Restauration : aucune possibilité sur l’itinéraire ; peu de bancs sauf aux Sciernes d’Albeuve
• Panorama : magnifique vue depuis le col de Lys
• Flore
En mai-juin, vous trouverez des narcisses au col ; en cette période automnale, la flore était pauvre
• Divers : nous vous proposons de laisser la voiture à Châtel-st-Denis et de prendre le premier bus du matin ; il n’y a que 4 bus qui desservent l’arrêt Les Borbuintze par jour, le dernier part à 17h20 de Châtel-st-Denis

Randonnée à faire par chemins secs

Cartes

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8 lacs et 3 cols dans la région du Grand-Saint-Bernard

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 2’470 m
Altitude maximale : 2’754 m
Dénivelé positif /négatif : 996 m
Durée totale : 4 h 45
Distance totale : 12.1 km
Difficulté : difficile

Commentaire général

Le passage emprunté depuis des millénaires par les voyageurs s’appelait Mont-Joux. Vers 1050, Saint Bernard de Menthon, archidiacre d’Aoste constate que de nombreux voyageurs arrivent dans sa ville en ayant été brigandés. Il décide de lutter contre ces agissements en fondant au col du Grand-Saint-Bernard un premier hospice qui portera ensuite son nom.
Cette randonnée exigeante vous permettra de découvrir les 3 lacs de Fenêtre, les 3 vers le Lé, un autre lac sans nom et bien sûr le lac du col.

Pour y parvenir, vous devrez traverser 3 cols avec un crochet en Italie. Le vert des pâturages, le bleu des lacs, le gris des sommets et le blanc des glaciers raviront vos regards.

Descriptif de la randonnée

À côté de l’hospice, voici le panneau des randonnées ; nous suivrons le col des Chevaux, puis celui du Bastillon et les Lacs de Fenêtre. Les temps indiqués impliquent un rythme assez soutenu. 

Nous commençons par descendre la route du col direction Suisse

avant de monter à gauche (indicateur contre le rocher)

et emprunter un chemin mixte rochers-terre.

Ànotre droite, l’arrête de Tscholère et ses magnifiques pointes

et le massif du Grand Combin.

Direction l’Hospice, le Mont Mort.

Le sentier traverse des secteurs rocheux

et d’autres dallés.

Tout au fond, nous voyons notre premier col.

Au col,

à notre gauche, la petite et la grande Chenalette.

Face à nous, le lac du Grand Lé

et dans la combe de Drône, un autre petit lac sans nom.

La descente se fait sur un sentier correct, en zigzag dans une forte pente et à travers les éboulis.

La combe de Drône avec son torrent.

Le chemin des Chevaux continue à flanc de côteau avant de remonter ; nous traversons le ruisseau

et continuons sur un bon sentier en pente régulière.

Nous passons à côté du lac du Petit Lé (à gauche)

et un peu plus haut, nous découvrons le Grand Lé

et sa gouille ;

Un coup d’œil dans le rétroviseur pour voir le le Pas des Chevaux.

Du vert des pâturages, nous passons au gris des rochers avec un joli raidillon pour arriver au col du Bastillon.

 

Quel bel écrin pour un des lacs de Fenêtre.

La première partie de la descente du col est assez aérienne, le sentier est étroit et la paroi rocheuse saillant par endroits nécessitent de l’attention et de la prudence.

Vue arrière.

Puis nous passons un gros et large éboulis. Petite pause pour cette belle vue de deux des lacs. Bon il y a encore un bout de descente avant d’y arriver.

Mais par où sommes-nous passés ?

Nous abandonnons le gris sombre de la paroi rocheuse pour des tons plus doux.

« Champ » de linaigrettes au bord du lac.

Un petit pont de blocs de pierre nous permet de rejoindre l’autre rive.

Direction Fenêtre de Ferret/Col du Gd-St-Bernard.

Du 2ème lac, magnifique point de vue sur les 3 glaciers suivants, de gauche à droite :
Celui des Angroniettes, du Dolent avec son sommet et celui de l’A Neuve.

Quel beau miroir.

 Et voici le dernier lac de Fenêtre.

Au fond et au milieu, voici le denier Pas, celui de la Fenêtre de Ferret.

La pente est régulière et pas très accentuée. Nous y voici.

Le Pain de Sucre et le Mont Fourchon

et les sommets dominant la vallée d’Aoste.

Pas toujours simple de rester sur l’itinéraire car il y a souvent plusieurs sentes, mais la direction générale est facile à tenir. Prendre à gauche un petit sentier qui traverse un ruisseau.

Par endroits, l’état du sentier n’est pas terrible et nous sommes contents d’arriver en bas.

Il faut alors traverser la route du col

et prendre un chemin à droite.

Le dernier tronçon de la montée se fait sur l’antique voie romaine, magnifiquement restaurée.

Encore une dernière grimpée et nous arrivons à la statue de Saint-Bernard.

Nous avons ensuite suivi la route (il possible de longer le lac par l’autre rive) pour revenir à notre point de départ.

Autres informations

• Accessibilité : pas adapté pour des enfants (partie technique, dénivelé et durée)
• Itinéraire : A9/E27 sortie 22 Echangeur du Gd-St-Bernard puis suivre Col du Grand-Saint-Bernard jusqu’à l’Hospice
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 45.86875, 7.17048
• Parking : gratuit, vers l’hospice ou le long de la route du col.
• Balisage du chemin : en principe, très bien indiqué, sauf la dernière partie de la descente du Col du Bastillon et la descente depuis la fenêtre de Ferret. Mais dans les deux cas la direction à suivre est claire.
• Restauration : au départ, tant du côté suisse qu’italien
• Flore et faune
???

Adénostyle à feuilles d’allaire

Linaigrettes

Campanules

Gentianes champêtres

Gentianes pourpres

Nous avons vu deux marmottes, gardez l’œil ouvert …
• Divers : À ne faire que par chemins secs ; bâtons fortement recommandés. WC disponibles à l’Hospice ou juste à côté
• À ne pas manquer : le Musée de l’hospice du Grand-Saint-Bernard et la salle du Trésor de l’Hospice

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Dent du Bourgo

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’138 m
Altitude maximale : 1’908 m
Dénivelé positif / négatif : 870 m
Durée totale : 4 h 15
Distance totale : 11.8 km
Difficulté : moyen-difficile ; route alpestre jusqu’à Vacheresse puis sentier de randonnée de montagne ; dans la dernière partie de la montée, il y a des passages plus exposés (sentier étroit et rocheux traversant une forte pente avec une cotation T3). Fortement déconseillée à des personnes ayant le vertige.

Commentaire général

Nous poursuivons la découverte de cette magnifique vallée du Motélon avec sa végétation luxuriante, sa nature bien préservée et son joli ruisseau. Notre dernière visite à la Dent du Bourgo remontait à plusieurs années avec le souvenir d’un magnifique panorama. Les prévisions météos annonçaient un soleil radieux, mais les nuages d’altitude n’en ont fait qu’à leur tête. Donc pour la vue, nous vous invitons à voir la vidéo figurant sur le très bon site « visinand .ch »; vidéo

La Dent du Bourgo vue depuis la Dent du Chamois

Descriptif de la randonnée

Voici l’indicateur de randonnées au départ ; direction Vacheresse dans un premier temps.

Nous allons suivre une route alpestre sur plus de 4 km avec un dénivelé de plus de 600 m ;

À notre droite, le Haut Crêt et son chalet d’alpage dans l’anse.

Devant nous, Tsermon partiellement caché par un nuage et le vallon de Varvallana.

À gauche, les Dents de Brenleire et Follérian puis Galère.

 La traversée de la forêt apporte une ombre bienvenue.

À sa sortie, nous voyons bien la crête et la Dent à son extrémité.

Le sommet avec sa croix en vue rapprochée.

Tsermon

Au chalet du Leity, c’est la sieste pour certains.

Devant le chalet avec son toit en tavillons, les toiles servant à sortir le fromage du chaudron sont mises à sécher.

Un peu plus haut la gouille de Leity.

L’itinéraire se poursuit à travers les pâturages avec des tronçons à plus forte déclivité.

Les Merlas et le Van

Voici ce qui nous attend à partir de Vacheresse.

 

Une trace monte en zigzag dans la pente

puis l’itinéraire suit la crête.

Nous faisons un petit détour pour ne pas perturber les moutons. Il nous reste encore 1 km avant de passer aux choses sérieuses.

Sur cette image, on comprend bien les difficultés du dernier tronçon.

Passage d’un escarpement rocheux sur un sentier devenu plus étroit

avant de rejoindre la crête

puis un franchissement plus délicat (on voit la pente très abrupte)

Le chemin est plus facile à deviner à la descente qu’à la montée…

Un dernier effort

et voici la croix sommitale

Au fond la Dent de Broc et devant la Dent du Chamois.

Pour le panorama depuis le sommet, voir la remarque sous commentaire général.
La descente s’effectue par le même itinéraire et nécessite attention et calme. Nous avons trouvé cette partie plus difficile à la descente qu’à la montée.

Autres informations

• Accessibilité : ne convient pas aux enfants sauf jusqu’à Vacheresse (tenir compte du dénivelé)
• Itinéraire : A12/E27 Sortie no 4 Bulle ; suivre l’indication Charmey-Jaun ; à la sortie du village de Broc, prendre à droite, direction « le Motélon ». Suivre cette route jusqu’à la Pinte du Pralet ; 2 km plus loin se situe le départ de la randonnée
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.56438, 7.15100
• Parking : gratuit, le long de la route, vers le chalet de l’Egretse

• Balisage du chemin : suivre Vacheresse / Dent du Bourgo ; retour par le même itinéraire ; à partir de Vacheresse, peu de marques ou alors peu visibles, il faut parfois chercher un peu le chemin
• Restauration : aucune possibilité sur l’itinéraire
• Flore
Chardon aux ânes

Gentiane jaune

Menthe à longues feuilles

• Divers : à faire par chemins secs

Cartes

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Barrage de Moiry – Bendolla par le lac de Lona

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 2’250 m
Altitude maximale : 2’792 m
Dénivelé positif / négatif : 700 m / 800 m
Durée totale : 4 h 15
Distance totale : 13.5 km
Difficulté : moyen-difficile

Commentaire général

Quelles très belles découvertes nous a réservées cette région de Moiry – Lona. Une nature très préservée et peu de randonneurs ; le panorama ensuite (malheureusement partiellement bouché par des nuages crochant aux sommets) ; un joli vallon traversé par des ruisseaux dans le cadre minéral des sommets qui le domine ; de petits lacs de montagne et le lac de Moiry avec sa couleur si particulière. 

Et cerise sur le gâteau, le si bien préservé village de Grimentz.

Descriptif de la randonnée

 Le totem de randonnées pédestres est bien fourni. Nous allons suivre la direction « Lac de Lona ».

Nous nous serions déjà crus en automne, tant au niveau température que météo ; ambiance particulière au départ.

Après avoir emprunté la couronne du barrage, nous prenons le sentier balisé qui monte à gauche et qui est plus court que la route carrossable.

La pente se redresse et après un grand lacet, le chemin part à flanc de côteau direction l’Alpage de Torrent.

Depuis l’Alpage, nous suivons une route carrossable

dont la pente régulière nous fait presque oublier les 300 m de dénivelé qui nous attendent. Prenez le temps d’admirer le lac à différents moments pour avoir plusieurs angles de vue.

Tout au fond, le Grand Cornier et la Dent Blanche

Le glacier de Moiry

Au Basset de Lona (col), l’herbe se fait rare et le paysage devient plus minéral. ; à gauche le Diablon, à droite Sasseneire.

À notre droite, le Ché de Mareinda.

Devant nous, le premier petit lac et au fond le Pas de Lona.

Nous poursuivons sur la route qui descend en lacets vers le petit lac

puis empruntons un sentier de randonnée de montagne

qui nous amène au lac de Lona.

Une dernière montée pour arriver à Lona ;

Il reste 4 km jusqu’à Bendolla.

Le paysage prend des allures irlandaises.

avec des ruisseaux traversant le fond de la vallée qui formeront le torrent de Lona

ainsi qu’un nouveau petit lac.

Devant nous, l’horizon s’ouvre sur les sommets dominant Ayer et St-Luc.

Au passage d’une barre rocheuse, le chemin nécessite de l’attention, car il est étroit, pierreux et pentu.

Une passerelle bien sécurisée est accrochée au flanc de la montagne. Le sentier descend ensuite en zigzag.

puis contourne la paroi.

Très beau point de vue sur la vallée direction le barrage.

Après la traversée d’un pierrier,

nous passons à travers la piste de ski qui descend sur Grimentz. Au fond, les Becs de Bosson

Une vue plus globale du panorama.

Le chemin descend ensuite de façon assez directe en direction de la télécabine de Bendolla qui nous permet de rejoindre Grimentz.

Autres informations

• Accessibilité : pas adapté pour les enfants (dénivelé, longueur et le tronçon vers la passerelle
• Itinéraire : Autoroute A9/E62, sortie no 29 Sierre-Est, Val d’Anniviers puis suivre Grimentzl dès Vissoie ; prendre le bus à l’arrêt « Télécabine » jusqu’au barrage
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.13839, 7.57426
• Coordonnées arrêt de bus « Télécabine » : WGS 84 (lat/lon) : 46.17521, 7.57385
• Parking : payant, chf 5.- par jour pour le parking de la commune (public
• Balisage du chemin : suivre Lac de Lona, Lona et enfin Bendolla
• Restauration : de nombreux rochers vous accueillent pour le pique-nique
• Flore :
Edelweiss

Aster

Gentianes champêtres

• Divers : N’oubliez pas de visiter le très joli village de Grimentz avec ses maisons en bois magnifiquement fleuries. WC disponibles à la station de départ de la télécabine.

Cartes

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Sur la Via Francigena, entre Lausanne et Vevey

 Situation

Données techniques

Altitude de départ : 375 m
Altitude maximale : 503 m
Dénivelé positif/négatif : 362 m / 359 m
Durée totale : 5 h 30
Distance totale : 22 km
Difficulté : techniquement facile, physiquement moyen-difficile

Commentaire général

La première mention de la Via Francigena date du 9ème siècle. Ce chemin conduisait les voyageurs jusqu’à Rome. L’itinéraire actuel s’inspire de celui suivi par Sigéric, archevêque de Canterbury. Au retour de son voyage à Rome lors duquel il était allé chercher son pallium (ornement liturgique catholique notamment réservé aux archevêques), Sigéric a consigné dans son livre de voyage les 80 étapes effectuées. Il y a 11 étapes entre la douane de l’Auberson et celle du col du Grand-Saint-Bernard. Chacune a ses spécificités et ses beautés ; mais la traversée du vignoble en terrasses de Lavaux avec un magnifique point de vue sur le lac Léman, les Préalpes vaudoises et jusqu’au Grand Combin a un côté exceptionnel.
Un bémol, hormis un très bref tronçon, tous les chemins empruntés sont asphaltés ou bétonnés.

Bon chemin à Frédérique et à Dominique

Descriptif de la randonnée

À l’ouest du château d’Ouchy se trouve le premier indicateur. Nous allons suivre la voie no 70, et, dans un premier temps, la direction de Cully.

Nous empruntons tout d’abord le quai d’Ouchy toujours très bien entretenu et fleuri.

Après la traversée d’un petit cours d’eau, nous marchons au plus près du lac

pour rejoindre le port de Pully. Après la piscine, nous retrouvons rapidement les rives.

Arrivés à Lutry et les nombreuses terrasses du quai Gustave Doret nous prenons le temps d’un regard direction Genève,

puis vers la belle plage arborisée de Lutry

avec les sommets valaisans en toile de fond.

Un dernier tronçon dallé avec traversée de petits ports ou plages

et nous quittons le bord du lac. Moins glamour, nous longeons la route cantonale sur 600 m jusqu’à l’entrée de Villette, puis passons sous la route et les voies CFF et continuons direction est. Belle demeure à Villette.

Le chemin partant à flanc de côteau direction Cully est interdit aux piétons jusqu’en 2023 du fait des travaux effectués à la gare de Cully. L’indicateur nous invite à prendre à gauche une route avec une assez forte déclivité sur 250 m.

Nous poursuivons à plat à travers le vignoble pour arriver dans les premiers quartiers résidentiels de Cully. Après la montée, la descente jusqu’au centre du bourg puis au bord du lac.

Les nombreux arbres des quais offrent une ombre bienvenue et nous poursuivons à travers le camping puis sur le sentier de Cully qui traverse une jolie plage jusqu’à la halte ferroviaire d’Epesses. Trois volées d’escaliers plus haut, nous arrivons sur une route viticole.

On ne se lasse pas d’admirer ces vignes en terrasses.

Le clos des Abbayes et celui de son voisin des Moines nous rappellent que ces terres furent défrichées et plantées en vignes au 12ème siècle par les moines cisterciens.

L’impressionnante déclivité des vignes du Dézaley ; à proximité, une capite fait office de poste de dégustation et les bancs permettent de bien profiter du panorama.

Nous traversons le beau village viticole de Rivaz puis le domaine viticole de Chexbres. À proximité de Saint-Saphorin, le chemin de la vigne à Gilles

et une plaque apposée à son souvenir.

Une forte descente nous amène au centre de ce très beau village

et son église qui a été construite au 16ème siècle.

Il nous reste encore un quart du chemin à faire.

Après la descente, la remontée : 100 m de dénivelé sur 800 m avec trois tronçons bien pentus. Nous poursuivons à travers vignes et arrivons dans les premiers quartiers résidentiels des communes situées autour de Vevey. Nous quittons le vignoble à Corseaux et entamons la descente direction Vevey. Vue direction ouest.

Les quais de Vevey sont agréables ; après le pont sur la Veveyse qui se jette dans le Léman, nous rejoignons la Place du Marché, bien connue pour y accueillir la Fête des Vignerons 4 fois par siècle. La Grenette ancienne halle aux grains a été construite en 1808 et abrite l’office du Tourisme où les pèlerins font timbrer leur crédenciale (carnet du pèlerin). 

Autres informations

• Accessibilité : vu la distance, pas approprié aux enfants ; pour eux, il est possible de ne faire qu’une partie de la randonnée
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.50689, 6.62654
• Parking : payant Ouchy
• Balisage du chemin : suivre Cully, puis Rivaz et enfin Vevey

• Restauration : bancs et tonnelles sont à disposition pour le pique-nique

Cartes

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Les lacs d’Emosson

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’945 m
Altitude maximale : 2’497 m
Dénivelé positif/négatif : 728 m (le dénivelé indiqué sur map.geo est faux ; il indique deux dénivelés pour un total de 180 m sur le chemin du barrage alors que la route est totalement plate)
Durée totale : 4 h 45
Distance totale : 13.2 km
Difficulté : moyen-difficile

Commentaire général

Certes le site d’Emosson est très connu et attire donc beaucoup de monde. En passant par la gorge de la Veudale, vous retrouverez rapidement la tranquillité, respectivement un endroit sauvage, préservé et une très belle flore. Au point sommital, vous découvrirez un paysage très minéral adouci par le bleu du lac du Vieux Emosson.
Vue d’ensemble

Descriptif de la randonnée

Le totem des randonnées est bien fourni, nous prenons la direction Vieux Emosson Barrage.

Splendide panorama avec le glacier du Trient et les Aiguilles Dorées en arrière-plan

puis les Aiguilles du Tour et d’Argentières

et les Drus avec leur forme particulière.

L’acteur principal, le Mont Blanc était caché par des nuages récalcitrants.

Nous commençons par une descente sur route asphaltée qui nous amène à la couronne du barrage.

Rochers et nuages se reflètent dans le lac.

Nous quittons la route sans regret pour un chemin montant à gauche

direction site à empreintes 2 h /Col de la Terrasse par la Gorge de la Veudale.

Le sentier est large, mais très pierreux.

Pause photos, le lac de retenue

et le premier barrage du lac du Vieux Emosson avec la cabane (buvette) à ses pieds.

L’itinéraire longe en surplomb la gorge avec de bonnes montées.

Au fond, il y a encore de gros névés.

Au point 2’170, continuer vers le Site à empreintes 1h10 par la Gorge de la Veudale.

Voici un passage plus délicat, étroit et descendant entre deux rochers.

À notre avis, la corde présente un peu après ce passage devrait être prolongée.

À la sortie de la gorge, le paysage s’ouvre.

Mais il reste encore du dénivelé pour arriver au col sans nom (pt 2’500)

Nous attendent passages rocheux

et caillouteux sur un chemin en lacets.

Et voici une dernière surprise, soit la traversée d’un gros névé ; rester à gauche de la marque rouge/blanche (flèche) ;

vue arrière.

Un dernier effort

et nous arrivons au col. Entre les montagnes, le lac d’Emosson.

En contre-bas, le lac du Vieux Emosson

Devant nous, la Pointe de la Terrasse, la Pointe à Corbeau et à droite le Cheval Blanc.

Nous continuons vers le site à empreintes (avertissement de névés).

Lors de la descente, il faut être attentif vu ce revêtement gravillonneux.

Au point 2’410, prendre à gauche un sentier sur 100 m pour rejoindre le site précité.

Des panneaux explicatifs sont à disposition.

Il s’agit de traces laissées par un reptile, ancêtre des dinosaures et des oiseaux qui a vécu il y a plus de 250 millions d’années.

Nous avons eu la chance d’avoir des explications très complètes par une sympathique guide (présence juillet-août).

Retour sur nos pas au point 2’410 et direction Vieux Emosson barrage.

Après quelques zigzags pentus, le chemin part à flanc de côteau en surplomb du lac.

Il faut ensuite traverser 3 névés, un sans corde mais avec une trace bien marquée

et deux autres sécurisés par une corde.

L’itinéraire remonte le long de la falaise ;

la courbure parfaite du barrage.

Vue plongeante sur le grand lac et la cabane.

Nous faisons le choix de prendre la route asphaltée (Direction Emosson Barrage par la route) ; c’est plus long en distance, mais permet de marcher plus vite.

Distractions de ce tronçon monotone, deux tunnels et le lac de retenue. Une dernière montée et nous arrivons au parking.

Autres informations

• Accessibilité : pas adaptés aux enfants (dénivelé, certains passages (névés) et durée)
• Itinéraire : A9/E27/E62 jusqu’à Martigny, puis sortie no 22 (E27) Echangeur du Grand Saint-Bernard ; au rond-point après le tunnel du Mont-Chemin, prendre à droite direction Forclaz ; après le village de Trient, prendre à droite route d’Emosson et suivre direction barrage
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.06897, 6.93834
• Parking : gratuit ; un petit parking proche du restaurant et un grand parking un peu avant

• Balisage du chemin : suivre d’abord Vieux Emosson Barrage puis site à empreintes par la gorge de la Veudale et enfin Emosson barrage
• Restauration : de nombreux rochers vous accueilleront pour le pique-nique avec une très belle vue ; cabane du Vieux Emosson
• Flore :
Cicerbite des Alpes

Epilobes

Gentiane pourpre

Adénostyle à feuilles d’allaire

Campanules

Linaigrette

Rhododendrons

Géraniums des bois

Gentianes printanières

Gentianes champêtres

• Divers : bâtons de randonnée très utiles (traversée de névés et descentes) ; WC à disposition au départ

Cartes

Fichier KML du parcours

Le lac des Vaux et la cabane Mont Fort par le col des Mines

Situation

Données techniques par le sentier de montagne jusqu’au col des Mines

Altitude de départ : 2’196 m
Altitude maximale : 2’704 m
Dénivelé positif/négatif : 776 m
Durée totale : 4 h 20
Distance totale : 12.5 km
Difficulté : moyen-difficile

Données techniques par la route jusqu’au col des Mines

Dénivelé positif/négatif : 643 m
Durée totale : 4 h
Distance totale : 12.9 km
Autres données inchangées

Commentaire général

Si la station de Verbier a fortement développé les activités cyclistes ces dernières années, elle offre également de très nombreuses possibilités de randonnées. Nous connaissions la région dans sa version hivernale et étions curieux de la voir sous sa forme estivale.
Les secteurs col des Mines – Lac des Vaux et une partie du parcours le long du bisse sont bien fréquentés. Mais vous retrouverez le calme et de jolies fleurs sur les autres tronçons.
Et vous aurez peut-être la chance de voir l’emblème de notre site (peu après le croisement du Col du Creblet)

Descriptif de la randonnée

Variante sentier de randonnée de montagne

À la sortie de la télécabine, prendre à gauche direction Col de Creblet

Nous suivons la route qui passe sous le télésiège

jusqu’au prochain croisement vers la station de départ d’un autre télésiège. Obliquer à gauche , Les Attelas Col du Creblet.

L’itinéraire traverse un pâturage

qui est habité.

L’état du sentier est bon et nous arrivons dans les premiers lacets de la montée. Comme nous traversons de fortes pentes, il faut demeurer attentif.

Au croisement, nous avons déjà absorbé 270 m de dénivelé. Nous suivons la direction Col des Mines.

Nous sommes sur un tronçon plat à flanc de côteau avant la descente.

Une jeune marmotte sort du terrier

puis une seconde et nous observons leurs jeux.

Le majestueux Grand Combin émerge avec peine des nuages.

Variante sentier de randonnée pédestre (route)

À la sortie de la télécabine, prendre à droite

et de nouveau à droite ;

Il faut contourner le bâtiment des remontées mécaniques et rester sur la route qui part à flanc de côteau direction Nord.
Vue arrière de la route

Itinéraire commun

Arrivés au col des Mines, direction Lac des Vaux

sur une route carrossable (attention aux chutes de pierres) ;

l’eau de la cascade vient du lac sans nom à côté du lac des Vaux.

Après une épingle à cheveu, la pente se redresse et nous longeons le torrent.

Nous voici au lac sans nom avec en arrière-plan à gauche, le Mont Gelé.

Prenons le sentier qui le borde par la gauche

pour arriver au lac des Vaux.

Pour éviter la foule des randonneurs, nous prenons la route direction Col de Chassoure ; le secteur est en chantier, vous devrez peut-être vous frayer un chemin.

Un peu plus haut, nous voyons le lac dans son ensemble.

À cet endroit, nous quittons la route

pour un sentier pas très bien marqué et non balisé qui nous permet de rejoindre directement la crête vers la Tête des Vaux.

Vue arrière

Vue partielle du panorama qui doit être de toute beauté par temps clair.

Début de la descente, direction cabane Mont Fort

Quitter la route et prendre à gauche

un sentier rocailleux

qui traverse un gros éboulis.

Nous retrouvons la verdure plus douce aux yeux que le gris minéral.

Au pied d’une descente, ne pas manquer l’indicateur, il faut prendre à gauche

un chemin qui zig-zague entre les rochers.

Nous apercevons au loin la cabane Mont Fort qui appartient au CAS Jaman (Vevey) avec sa très belle terrasse idéale pour une pause et admirer le panorama.

Derrière nous, les Monts de Cion.

Nous repartons direction Les Ruinettes

pour croiser et suivre la Raye des Verbiérins (à droite),

bisse qui date du 15ème siècle.

Un petit pont en bois permet à l’eau de continuer son chemin.

Puis le chemin du bisse est barré et il faut descendre pour suivre le bisse de Levron sur 800 m environ et rejoindre notre point de départ.

Autres informations

• Accessibilité : pas adapté aux enfants vu le dénivelé et la distance. Si vous suivez la route en lieu et place du sentier de montagne, pas de difficulté technique.
• Itinéraire : A9/E27 sortie 22 Echangeur du Gd-St-Bernard puis suivre Verbier- Télécabine de Médran
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.09103, 7.25335
• Parking : le parc gratuit en dessus du départ de ladite télécabine n’existe plus actuellement ; donc places payantes dans la station. Il faut moins de 10 minutes depuis le centre pour rejoindre le départ des remontées mécaniques.
• Balisage du chemin : bien indiqué, mais il faut bien suivre les indicateurs ; d’abord les Attelas, Col du Creblet, puis Col des Mines, Col de Chassoure, cabane Mont Fort et enfin les Ruinettes
• Restauration : pique-nique au bord des lacs, sur les rochers ou cabane Mont Fort
• Flore :
Campanules

Arnika

Androsaces lactées

Gentianes printanières

Epilobes à feuilles étroites

Rhododendrons

Joubarbe

• Divers : WC disponibles au départ et à l’arrivée de la télécabine

Cartes

Fichier KML du parcours

La Crête du Schwyberg

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’056 m, Schwarzsee, en face de l’arrêt de bus TPF « Campus »
Altitude maximale : 1’644 m
Dénivelé positif/négatif : 750 m / 935 m
Durée totale : 4 h 10
Distance totale : 12.7 km
Difficulté : moyen-difficile

Commentaire général

Voici une belle occasion de découvrir les Préalpes fribourgeoises et ses caractéristiques: des pâturages, des chalets d’alpages, des buvettes, et, en saison des troupeaux, des sentiers forestiers et de magnifiques points de vue le tout en dehors de la région très fréquentée du Lac Noir.

Descriptif de la randonnée

Depuis l’arrêt de bus, marcher 100 m en direction du camping et à votre droite, voici le panneau de randonnées qui nous est utile ; nous allons suivre Fuchses Schwyberg pt 1487/1620

Nous empruntons brièvement une route privée

avant de prendre un chemin de randonnée de montagne qui monte assez directement dans la pente,

parfois boueux et

équipé de marches ; le dénivelé est important (215 m sur le premier kilomètre). Nous rejoignons une route carrossable ;

à notre gauche les Recardets ;

un petit coup d’œil vers le lac qui porte bien son nom.

Devant nous le petit sommet de la Patta qui fait l’objet d’une randonnée sur notre site.

Le chemin monte en pente plus douce et régulière avec quelques tronçons humides et dégradés par le passage du bétail.

Au point 1’487, il reste une vingtaine de minutes pour arriver au Fuchses Schwyberg, point 1’620

Derrière nous, les Dents Vertes (Charmey) avec en arrière-plan les Dents de Folliéran et Brenleire et à droite le Moléson

Arrivés au Fuchses Schwyberg, la pause est bienvenue et les bancs placés en face des montagnes.

Mais ce jour-là les nuages crochaient aux sommets.

Départ direction Gross Schwyberg

en restant à gauche de la clôture (à droite, il n’y a pas de passage des clôtures).

Notre prochain point se situe au milieu de la photo

Grandes traversées de pâturages, le chemin est facile à suivre.

Restez sur la gauche

et nous apercevons bientôt le chalet  d’Hapferen Schwyberg

Depuis ce chalet, nous sommes en lisière de forêt

avant d’y entrer

et suivre un chemin forestier qui devient rapidement un sentier.

A la sortie de la forêt, suivre la trace de gauche qui suit la clôture

Seul passage un peu plus délicat de cette randonnée, une partie rocheuse et humide sur une cinquantaine de mètres pour passer un petit escarpement.

Nous rejoignons la route

et arrivons à la buvette de Gross Schwyberg avec une superbe vue (par temps clair) sur le plateau suisse.

Voici le début de la descente direction Zollhaus

sur un sentier herbeux longeant la haie.

Traversée de bois et de pâturages se succèdent dans un cadre très verdoyant

jusqu’au restaurant Gurli.

Il nous reste une heure de descente et plus de 500 m de dénivelé.

Chemin à travers pâturages et bois

pour arriver à Luggiwilera ;

Le sentier est une trace peu visible ; descente directe dans la pente le long de la forêt jusqu’à un passage pour randonneurs à l’entrée d’un bois.

Au chalet Ober Chnöwis, suivre la clôture

et viser l’antenne pour arriver un chemin d’alpage.

A l’exploitation agricole Chnewis, les chèvres prennent la pose pour la photo.

Un court tronçon asphalté et il faut prendre un sentier balisé mais peu visible qui est un raccourci par rapport à la route

que nous retrouvons plus bas et qui mène au chalet unter Chnöwis

Nous entrons alors dans une forêt, puis un bref passage dans un pré (rester en lisière de bois jusqu’au chalet) pour arriver sur une route carrossable

que nous abandonnons pour un petit sentier qui nous conduit jusqu’au pont qui enjambe la Warme Sense ; le parking se trouve juste en face.

Autres informations

• Accessibilité : pas de difficulté technique sauf un bref passage avant Gross Schwyberg qui nécessite un peu d’attention ; tenir compte des dénivelés et durée ; dès lors pas adaptée pour les enfants
• Itinéraire : A12/E27 sortie No 9 Düdingen ; suivre Tafers puis Plaffeien jusqu’à Zollhaus ; puis le bus jusqu’à Schwarzsee arrêt Campus
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.66389, 7.27341
• Parking : à Zollhaus, après le pont à gauche ; durée limitée à 10 heures ; coordonnées : WGS 84 (lat/lon) : 46.71647, 7.30850 ; l’arrêt du bus TPF se trouve à 250 m du parking, sur la droite en direction de Schwarzsee, en face du restaurant


• Balisage du chemin : suivre Fuchses Schyberg Pt 1620, puis Gross Schwyberg et enfin Zollhaus ; vous trouverez également le jalon itinéraire 274 sur une grande partie de l’itinéraire
• Restauration : depuis Fuchses Schwyberg jusqu’à Gurli, vous trouverez plusieurs bancs pour le pique-nique ; sinon, la buvette Gross Schwyberg
• Panorama : Beaux points de vue au Fuchses Schwyberg, au point1’608 et à la buvette Gross Schwyberg

La seule photo du Kaiseregg sans nuage …
• Flore
Colchique d’automne

Grandes étendues de callunes

Bardane commune

Gentiane

Cartes

Fichier KML du parcours

Le col du Rawyl

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’779 m
Altitude maximale : 2’427 m
Dénivelé positif/négatif : 713 m
Durée totale : 4 h 30 (montée : 2 h 30 ; descente : 2 h.)
Distance totale : 15.5 km
Difficulté : moyen-difficile

Commentaire général

C’est lors d’une randonnée dans la région d’Iffigenalp, que l’idée de faire le col avait germé. Elle est devenue plus concrète lorsque nous sommes partis du lac de Tseuzier pour faire le bisse d’Ayent. Si la montée avec quelques passages pentus nous a bien fait transpirer, nous avons été récompensés par de magnifiques points de vue et le grand plateau de l’alpage du Rawyl avec ses petits étangs.

Descriptif de la randonnée

Près du barrage, nous trouvons le premier indicateur :

Départ agréable sur la route carrossable longeant le lac

que nous quittons pour un sentier qui part à droite

avec ses deux passerelles pour traverser des petits vallons.

Le sentier longe un bisse non mis en eau

et à la bifurcation, toujours direction col du Rawil

pour arriver à la buvette de Lourantse.

Devant nous, la barrière rocheuse que nous allons longer puis traverser.

Nous suivons une route caillouteuse dont la pente va s’accroissant.

Magnifique panorama, de gauche à droite, le Nadelhorn, le Dom, le Bishorn, le Weishorn, le Zinalrothorn, l’Obergabelhorn et la Dent Blanche.

La même, avec le lac de Tseuzier

Nous poursuivons le long de la paroi dans un décor très minéral

et la traversons grâce à un petit tunnel.

Peu après, il faut suivre la flèche indiquant un sentier caillouteux montant à gauche

direction un petit massif rocheux.

Le sentier a dû être taillé dans le rocher, mais ne présente aucune difficulté.

Nous arrivons sur l’alpage du Rawyl et son grand pâturage.

Une marque effacée contre le rocher nous invite à prendre à gauche

et nous voici au plan des Roses

avec son petit lac dans lequel les vaches viennent s’abreuver.

Le chemin continue plus ou moins à flanc de côteau

pour rejoindre le col.

Voici le Wildhorn et le reste de son glacier

De l’autre côté, la cabane Wildstrubel.

Bref, il y a suffisamment à regarder durant une pause. Descente par le même itinéraire avec quelques passages caillouteux et dérapant.

Quelle belle couleur de lac.

Après le tunnel, la route descend en lacets avec des tronçons à bonne déclivité qui sollicitent bien nos muscles et nos articulations. Nous retrouvons avec plaisir le sentier longeant le lac.

Autres informations

• Accessibilité : peu adapté aux enfants vu la distance et le dénivelé ; pas de difficulté technique ; tronçons pentus lors de la descente après le tunnel
• Itinéraire : Autoroute E62/A9, sortie no 27 Sion Est ; suivre Ayent ; à la sortie d’Ayent, continuer sur la route du Rawil jusqu’au barrage
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.34518, 7.43247
• Parking : gratuit ; forte affluence le week-end
• Balisage du chemin : Suivre col du Rawil ; avant le Plan des Roses, être attentif car les marques sont en partie effacées ; sinon, le chemin se laisse bien deviner
• Restauration : Pas de bancs, mais des rochers à profusion ou le petit lac du Plan des Roses offrent de multiples possibilités ; la buvette de Lourantse propose planchettes et soupes
• Panorama : voir descriptif
• Flore
Campanule à feuilles rondes

Saxifrage faux orpin

Gentiane

Cartes

Fichier KML du parcours

Tour des Gastlosen

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’420 m
Altitude maximale : 1’927 m
Dénivelé positif/négatif : 825 m
Durée totale : 4 h 15
Distance totale : 11.5 km
Difficulté : moyen-difficile

Commentaire général

La région des Gastlosen était la place de jeux d’Erhard Loretan qui fut le 3ème alpiniste à avoir gravi les 14 sommets de plus de 8000 m. Elle est très connue pour ses parois calcaires qui sont prisées par les amateurs de grimpe. Si la vue est plus spectaculaire du côté fribourgeois (à gauche les Gastlosen et à droite, les Sattels)

elle n’est pas dénuée de charme du côté bernois.

Du fait de la beauté des lieux et de la publicité qui lui est fait depuis quelques années, ce tour est assez fréquenté, en particulier le week-end. Donc …

Descriptif de la randonnée

Au parking, vous trouverez le panneau de randonnées suivant :

Nous allons suivre la route carrossable

direction Soldatenhaus/Les Morteys (donc à droite).

Faire la randonnée dans ce sens permet une montée bien ombragée jusqu’au Wolfs Ort. A notre gauche, le Gros Brun, la Combiflue, la Chörblispitz et le col des Euschels qui relie Jaun à Schwarzsee.

Un premier tronçon raide pour arriver au chalet d’Unter Sattel ; à votre gauche, le trou de la Grand-Mère. Très brièvement, la légende raconte que cette cavité qui traverse les Gastlosen aurait été faite par le diable. Celui-ci avait été fâché par sa grand-mère et l’aurait jetée contre la paroi des Gastlosen créant ainsi cette brèche.

S’ensuit un replat avant un nouveau raidillon et nous sommes au chalet d’Ober Sattel. Une longue montée nous amène au Chalet du Soldat

avec ce magnifique panorama (tableau explicatif des sommets sur la terrasse). De gauche à droite, la Wandflue, la Zuckerspitz, les Dents de Ruth et de Savigny.

Devant nous, toujours dans le même sens, la Pointe de Paray, la Dents des Bimis, le Vanil de l’Ecri, le Vanil Noir, en partie cachée, la Dent de Folliéran et celle de Brenleyre.

A notre droite, le Cheval Blanc et en arrière, la Hochmatt

Entre la fin des Sattels et la Wandflue, le Wolfsort (au milieu) par où nous allons transiter.

Nous sommes désormais sur un chemin de montagne souvent rocheux et caillouteux

et un passage plus difficile désormais équipé d’une chaîne.

Un dernier effort et nous arrivons sur la crête du Wolfs Ort, le sentier est parfois étroit et nécessite notre attention.

Magnifique point de vue sur les Alpes valdo-bernoises principalement.

Le glacier de la Plaine Morte

Direction Grat/Musersbergli

sur un sentier qui descend à travers les pâturages.

Jolie flore préalpine (voir sous la rubrique Flore) qui ne nous fait pas oublier les sommets.

Avant des pare-avalanches, bien prendre le chemin à gauche (indicateur jaune) et ne pas se laisser distraire par le chemin qui continue tout droit.

Un sentier pierreux longe le ruisseau Gambach.

Un banc et un creux du feu pour la pause pique-nique

et nous poursuivons à travers une forêt qui a colonisé des éboulis.

Avant de rejoindre la route asphaltée menant au chalet Grat (à gauche sur la photo), joli point de vue sur le Bäderhore qui domine le col du Jaun.

De Grat, direction Musersbergli en descendant

par un chemin terreux, rocheux, parfois humide avec des racines apparentes et quelques tronçons pentus. Il faut donc se montrer attentifs.

S’ensuit une montée et nous sortons de la forêt

pour arriver sur une route carrossable et rejoindre la station d’arrivée du télésiège. Il ne nous reste plus que de la descente en suivant la direction Unter Sattel.

Tables et bancs sont à disposition face aux Préalpes fribourgeoises.

Nous continuons sur la même route en suivant les indicateurs jaunes

et traversons le Sattelbach qui se fraye un passage dans la pente.

Nous arrivons à une croisée et continuons notre descente en restant sur la droite (suivre Jaun) pour rejoindre le chemin emprunté lors de la montée pour revenir  au parking.

Autres informations

• Accessibilité : n’est pas adapté pour les enfants (quelques pas techniques à la montée et la descente dans la forêt depuis Grat ; prendre en compte la distance et le dénivelé
• Itinéraire : A12/E27 Sortie no 4 Bulle ; suivre l’indication Charmey-Jaun.
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.58903, 7.27035
• Parking : gratuit ; rapidement complet le week-end


• Balisage du chemin : bien indiqué, voir descriptif ; suivre d’abord Soldatenhaus, depuis ce chalet direction Wolfs Ort, ; après ce col, suivre Grat/Musersbergli (arrivée du télésiège) ; dès ce point, Unter Sattel/Jaun
• Restauration : peu de bancs, mais assez de rochers … ; le Chalet du Soldat et sa fameuse terrasse
• Panorama : points de vue à la terrasse du Chalet du Soldat et au col du Loup (Wolfs Ort)
• Flore présente surtout depuis Wolfs Ort
Centaurée des montagnes

Campanule à feuilles rondes

Gentiane printanière

Géranium livide

Epilobes

Bardane commune

Aconit Napel

• Divers :WC disponibles à Jaun à l’arrêt Transports Publics Fribourgeois « Dorf », au centre du village
9 panneaux didactiques racontent l’histoire du trou de la Grand-Mère.


Cartes

Fichier KML du parcours

Le Vanil du Van et les Merlas

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’161 m
Altitude maximale : 1’964 m
Dénivelé positif/négatif : 900 m
Durée totale : 4 h
Distance totale : 9.5 km
Difficulté : moyen-difficile

Commentaire général

Nous avons un vrai coup de cœur pour cette vallée du Motélon encore bien préservée et sauvage. Vous attendent un magnifique panorama et une belle flore préalpine ; tout cela se mérite … il faudra d’abord absorber le dénivelé de 800 m sur 4 km pour y arriver. Mais le jeu en vaut la chandelle.

Descriptif de la randonnée

Depuis le chalet du Paquialet d’Enbas, nous voyons bien le col de Tsermon par lequel nous allons passer.

Et voici le premier panneau indicateur avec en arrière-plan, les sommets de Galère.

Jusqu’au chalet de Varvalanna d’Amont, nous suivons la route carrossable.

Tout beau, tout propre, les cochons du chalet de Varvalanna du Milieu.

Le chalet de Varvalanna d’Amont est protégé des avalanches par un ouvrage en béton d’une drôle de forme et un renforcement en pierres.

On distingue parfaitement l’éboulement de 2006 qui a détruit une partie des pâturages.

Un semblant de route,

puis un sentier qui traverse de hautes herbes avant de monter en zigzag jusqu’au col.

Petit coup d’œil en arrière pour voir la vallée du Motélon.

Arrivés au col, l’indicateur nous présente les temps de marche pour les deux sommets.

Nous allons déranger les moutons qui mangent à proximité du chemin. Deux chiens Patou ont manifesté leur présence, mais sans agressivité. Leurs maîtres les ont rapidement rappelés.

Cette partie est bien pentue sur un sentier mixte, pierreux/terreux.

Le chemin traverse brièvement une forte pente, donc prudence. Nous apercevons le sommet du Vanil du Van

avec sa croix.

Nous avons un très beau point de vue; de gauche à droite, Dent de Brenleire et de Folliéran

Tour de Doréna, Vanil-Noir, Pointe de Paray

du côté plaine, les Merlas;

de droite à gauche, dans les nuages, le Moléson, puis Teysachaux et la Dent de Lys

de gauche à droite, la Dent de Broc (arrière-plan), la Dent du Chamois et tout à droite la Dent de Bourgo (2ème image).

Le sentier pour descendre du Van n’est pas très bon, il peut être glissant et il est assez pentu ; donc prudence et bâtons de randonnée.

Depuis les Merlas, le chemin qui longe la clôture.

S’annonce la courte montée des Merlas ; en bas à droite, le chemin qui permet de rejoindre directement le chalet de Leytemarie (Voir variante).

La croix sommitale avec le Moléson en arrière-plan

Vue du château de Gruyères

Pour la suite, deux possibilités : soit suivre la crête, ce que nous avons fait

Soit revenir sur vos pas jusqu’au pied de la montée des Merlas et prendre un chemin non répertorié comme randonnée pédestre (et donc non balilsé) qui vous mènera au chalet de Leytemarie en passant par le chalet des Merlas. Il traverse un long plateau et est facile à suivre (voir carte Variante).
Le chemin des crêtes est mal indiqué (deux traces de balisage) ; descentes, replats, montées, c’est un peu les montagnes russes. Parfois, il se résume à une simple trace.

Il faut bien rester sur la crête et garder comme objectif le chalet de Vacheresse.

Avant ce chalet, prendre le sentier qui part à droite et qui longe la clôture; il n’est pas balisé et comme chemin de randonnée.

Il franchit la clôture à quelques reprises, pour tester notre souplesse à passer sous le fil.

Il devient une simple trace,

mais nous voyons bien le chemin que nous devons rejoindre en aval.

Nous arrivons alors sur le sentier qui vient du chalet des Merlas et qui descend à travers les pâturages vers le chalet de Leytemarie.

Avant ce chalet, prendre la route carrossable à gauche.

En partie bétonnée, elle descend de façon assez directe vers le fonds de la vallée, mettant à rude épreuve nos articulations.

Avec des tronçons assez raides, nous perdons 400 m d’altitude en 2 km avant de rejoindre notre point de départ et le joli ruisseau du Motélon.

Autres informations

• Accessibilité : pas indiqué pour les enfants ; un passage un peu aérien avant le sommet du Van, bien suivre le chemin
• Itinéraire : A12/E27 Sortie no 4 Bulle ; suivre l’indication Charmey-Jaun ; à la sortie du village de Broc, prendre à droite, direction « le Motélon ». Suivre cette route jusqu’à la Pinte du Pralet, 150 m plus loin plus d’asphalte mais une route caillouteuse à suivre jusqu’à son terme au chalet du Paquialet
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.56093, 7.14863
• Parking : gratuit, une dizaine de places ; 100 m avant, un autre parking


• Balisage du chemin : bien indiqué jusqu’au sommet des Merlas ; suivre le descriptif
• Restauration : pas de bancs, ni de places de pique-nique, mais de grands pâturages
• Panorama : voir descriptif
• Flore : préalpine bien diversifiée
Primevères farineuses

Centaurées des montagnes

Campanules à feuille ronde

Champ de renouées à fleur rose

Arnika

Gentiane jaune

Gentiane pourpre

• Divers : il y a plusieurs traversées d’hautes herbes, donc pantalons longs recommandés (orties, tiques éventuelles) de même que les bâtons, notamment pour la descente du Vanil du Van

Cartes

Fichier KML du parcours

Variante (retour par le chemin en bleu depuis le sommet des Merlas)

Le Lac de Salanfe

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’394 m
Altitude maximale : 1’983 m
Dénivelé positif/négatif : 738 m
Durée totale : 4 h 10 (1 h 20 jusqu’au barrage, 1 h 45 pour le tour du lac, 1 h 05 pour la descente)
Distance totale : 13 km
Difficulté : moyen-difficile

Commentaire général

Le majestueux cadre des Dents du Midi, le joli lac de Salanfe, un très beau panorama et une riche flore, autant d’ingrédients pour une sympathique randonnée. Mais il faut la mériter et une partie de la montée est raide (240 m de dénivelé entre le km 1 et le km 2).

Descriptif de la randonnée

Au départ, nous trouvons le panneau de randonnées pédestres

ainsi qu’un tableau présentant le tour du lac. La mise en train est tranquille sur une route carrossable qui devient rapidement un chemin de montagne caillouteux avec parfois de grandes dalles rocheuses.

Nous traversons la Salanfe au lieu-dit la fontaine aux bouquetins.

et reprenons la route sur une courte distance avant d’arriver sur un replat. Il faut aller tout droit direction les marches et ne pas suivre la direction Tour du Vallon de Van.

Le chemin monte en zig-zag le long d’une paroi rocheuse.

Plus haut, vous avez le choix entre la route carrossable (conseillée pour les personnes ayant le vertige et certains enfants) ou de poursuivre par les escaliers (échelles) que nous avons empruntés.

Le chemin est parfois équipé de marches en pierre ou en bois

Nous arrivons aux échelles qui vont éprouver nos muscles.

Un des tronçons a une très forte déclivité qui se ressent encore plus lors de la descente.

Une petite pause et nous arrivons sur la route carrossable qui continue de monter en direction du pied du barrage.

Admirez au passage ce double bassin avec sa petite cascade.

Le chemin en lacets nous amène sur le barrage et nous suivons la direction Les Ottans.

Après la traversée du barrage,

nous retrouvons un sentier de montagne.

A notre gauche, une cascade qui longe la montagne.

Traversez plusieurs ruisseaux

avec de très jolis coins et une flore bien diversifiée.

Nous avons fait le choix de suivre le sentier balisé du haut (donc à gauche, Emaney-Golette). Il est possible de passer par le bas, le long du lac, le sentier n’est pas balisé, mais aux dires du responsable de l’auberge, praticable sauf lorsque le niveau de lac est élevé.

Aux Ottans, continuer tout droit direction col d’Emaney

puis sentier de Salanfe, respectivement tour du Lac.

A 3 endroits, il y avait de gros névés qui barraient le chemin dont la traversée nécessite de la prudence car la pente est importante.

Nous sommes en période de fonte des neiges qui donne naissance à de nombreuses cascades.

Puis descente direction le niveau du lac et plus aucune indication. Nous avons suivi une trace, mais il faut prendre la direction générale du réservoir d’eau qui est sur la gauche. Vous devrez traverser quelques ruisseaux pour rejoindre la rive opposée. Au réservoir, un pont permet le franchissement.

Sinon et pour autant que les conditions s’y prêtent, vous pouvez traverser la Salanfe à pieds nus ; l’eau est très fraîche, c’est revigorant, expérience faite.

Vous avez un joli point de vue sur le lac et le barrage.

Nous suivons une route carrossable qui longe le lac pour arriver à l’auberge.

Le long du chemin, il y a de nombreuses fleurs, prenez le temps de les regarder.
En dessus de l’auberge, très joli point de vue. Un tableau panoramique décrit les sommets environnants.
Lac, pâturages verts, sommets enneigés, paysage reposant dont il faut profiter avant de descendre soit par le chemin emprunté lors de la montée ou alors la route. Les marches des échelles ne sont pas larges, mais en descendant de côté, on a une bonne prise.

Autres informations

• Accessibilité : possible pour des enfants habitués à des chemins de montagne et en ne faisant qu’une partie de la randonnée, par exemple jusqu’au barrage; nous recommandons de descendre par la route plutôt que par les échelles car le chemin n’est pas facile
• Itinéraire : Autoroute E27/E62/A9, sortie no 21 Martigny-Fully / Salvan ; suivre Salvan ; au milieu de cette localité, prendre à droite, Route de Van ; continuer jusqu’au terminus de la route à Van d’en Haut
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.14046, 6.99297
• Parking : gratuit


• Balisage du chemin : en principe facile à suivre avec deux points particuliers mentionnés dans le descriptif
• Restauration : il y a assez de rochers pour accueillir les pique-niqueurs ; auberge de Salanfe qui offre une cuisine simple mais bonne et à des prix corrects
• Panorama :

De gauche à droite, la Haute Cime, les Doigts, la Dent Jaune, l’Eperon, la Cathédrale, la Forteresse et la Cime de l’Est.

De gauche à droite, la Pointe d’Aboillon, la Tour Sallière, le Dôme, l’Eglise et la Tête des Ottons et le col de Susanfe
• Flore
Cytise

Gentiane jaune

Rhododendron

Lis de Saint-Bruno

Joubarbe

Anémone alpine

Pensée des Alpes

Gentiane acaule

Gentiane printanière

Globulaire rampante

Sainfoin

• Recommandations : nous avons fait la randonnée fin juin. Lors du tour du lac par le chemin haut (qui est balisé rouge et blanc), nous avons dû traverser 3 névés dans des pentes raides. Renseignez-vous avant votre départ auprès de l’auberge sur l’état du chemin, respectivement s’il est possible de prendre le chemin d’en bas (possible lorsque le niveau du lac le permet). Des chaussures en gore tex sont bien utiles car il y a plusieurs traversées de ruisseaux.
• Divers : WC disponibles au départ. Un sentier didactique explique la géologie et la construction du barrage

Cartes

Fichier KML du parcours

Val Trupchun dans le Parc National Suisse

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’693 m
Altitude maximale : 2’048 m
Dénivelé positif et négatif : 480 m
Durée totale : 4 h 10 (montée 2 h 15, descente 1 h 55)
Distance totale : 14 km
Difficulté : moyen-difficile

Commentaire général

Il s’agit de la randonnée la plus prisée au Parc National. La forte probabilité de voir des animaux, le cadre sauvage de la vallée et les bons chemins en sont les raisons principales. Il y a beaucoup de randonneurs, donc mieux vaut partir tôt.

Descriptif de la randonnée

Le panneau jaune mentionne Varusch et Parc National et nous allons suivre ces indications.

Un chemin forestier qui se réduit ensuite en un sentier

nous amènent vers le point Information du parc situé de l’autre côté de la rivière Ova da Trupchun

Vous avez le choix de monter par le sentier panoramique, il faut prendre à droite et ne pas traverser la rivière ou par l’autre rive par la buvette de Varusch, ce que nous avons fait.

Nous suivons la route carrossable jusqu’à la buvette et vu la présence des marmottes, nous faisons une pause pour les observer.

Nous poursuivons sur un sentier de montagne direction Alp Trupchum

Après avoir changé de rive, nous voici à Alp Purcher.

Nous changeons à nouveau de rive grâce à un petit pont en bois

tout en jetant un coup d’œil à la jolie cascade qui longe les rochers.
Le chemin monte en lacets dans la pente et désormais nous surplombons la rivière. Nous sommes surpris de voir mi-septembre un gros névé qui cache la rivière ; il provient de l’accumulation de neige au bas d’un dévaloir.

A l’approche de notre but, des marmottes se nourrissent tranquillement en ignorant les randonneurs pourtant assez proches.

Depuis une aire de repos, nous pouvons observer les premiers cerfs sur l’autre versant

Et nous voici à Alp Trupchum

Même en ce début de matinée, il y a du monde, donc nous poursuivons notre chemin sur 1 km environ.
En face, il y a d’autre cerfs.

Devant nous se présente le cirque du Piz Trupchun qui culmine à près de 3000 m d’altitude.
Après avoir pris le temps de contempler cette belle nature, nous entamons le retour par le même chemin jusqu’au panneau jaune S-Chanf.

Nous traversons la rivière pour emprunter le chemin panoramique

Le chemin est assez humide, voire boueux.

De temps à autre, nous sortons de la forêt et avons de jolis points de vue.

Il faut continuer de suivre S-Chanf, puis Prasüras qui est le point de départ/d’arrivée.

Une route carrossable nous ramène vers le point Info. Nous reprenons le chemin forestier emprunté le matin pour terminer la randonnée.

Autres informations

• Accessibilité : Chemins de montagne, dénivelé et longueur font que cette randonnée est réservée à des enfants bien entraînés
• Itinéraire : Depuis S-Chanf, suivre l’indication Parc National Suisse
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.61802, 10.01038
• Parking : gratuit au départ
• Balisage du chemin : Indications claires
• Restauration : buvette Varusch ; pique-nique possible dans l’herbe à Alp Trupchun
• Panorama : voir descriptif
• Faune : marmottes peu farouches un peu avant Alp Trupchun. Il est possible d’observer des cerfs dans les pâturages situés en face.
• Divers : il est impératif d’avoir une paire de jumelles pour observer les animaux. WC : au départ et à la buvette Varusch. Nous avons choisi de monter par le chemin de la rive droite, par Varusch et de redescendre par le chemin panoramique.
• Une jolie place de jeux ainsi qu’une place de grillades sont présentes au départ


• Astuces : depuis la terrasse de la buvette Varusch, il est possible d’observer des marmottes ; pour entendre le brame des cerfs, fin septembre est la meilleure période.

Cartes

Fichier KML du parcours

Le sentier panoramique du Gantrisch

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’594 m
Altitude maximale : 1’700 m
Dénivelé positif : 350 m
Dénivelé négatif : 1’075 m
Durée totale : 4 h 20
Distance totale : 15.9 km
Difficulté : moyen-difficile (distance, durée et dénivelé négatif)

Commentaire général

Les points forts de cette randonnée sont la vue magnifique sur les Préalpes bernoises et fribourgeoises d’un côté et sur le Jura et le Plateau de l’autre, un mélange de chemins forestiers, de montagne et peu de tronçons goudronnés. De nombreuses places de grillades/pique-nique ainsi que des bancs, le tout dans le cadre verdoyant et forestier de nos Préalpes. Un seul point négatif, le coût du car postal, de Zollhaus à l’arrêt Gurnigel/Berghaus : CHF 32 .- car ce n’est pas une ligne subventionnée. 

Descriptif de la randonnée

La terrasse du restaurant Berghaus est bien tentante avec un très beau coup d’œil sur le lac de Thoune et sur les Alpes bernoises.

Un panneau indicateur jaune situé en face de l’auberge marque le départ de notre randonnée

et nous empruntons un bon chemin forestier puis un chemin carrossable qui devient un sentier vers Selibüel.

Profitez de la très belle vue sur les Préalpes bernoises (de gauche à droite, Nüneneflue, Gantrisch, Bürgle et Ochse)

Et en particulier le Gantrisch avec sa forme particulière

Le sentier est bien balisé, il faut suivre l’indication Zollhaus et/ou l’autocollant vert sentier panoramique du Gantrisch.

Nous traversons une grande forêt et la pente du chemin se redresse pour arriver au point le plus élevé au lieu-dit Schüpfeflue. Des bancs sont régulièrement disponibles pour profiter de la vue direction Jura