Le chemin de Cluny étape 7 Twann – Morat

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 430 m
Altitude maximale : 510 m
Dénivelé positif/négatif : 206 m / 189 m
Durée totale : 23.85 km
Distance totale : 5 h 45
Difficulté : moyen difficile due à la distance ; pas de difficulté technique

Commentaire général

Les lieux de départ et d’arrivée sont les points forts de cette étape. L’Ile Saint-Pierre tout d’abord dont la formation remonte à la dernière période glaciaire. En 1107, Guillaume cède notamment ses terres qu’il a sur l’ile au couvent de Cluny. Une église est alors construite dédiée aux apôtres Pierre et Paul.


Morat ensuite, son bord de lac et son bourg historique si bien conservé ; rançon de ces endroits magnifiques, une fréquentation très importante ; il faut absolument éviter les week-ends en saison.

Descriptif de la randonnée

Twann depuis l’Ile Saint-Pierre.

Du débarcadère Nord, emprunter la route en gravillons

et suivre l’indication Chloster 5 min, donc à droite.

Le site est actuellement occupé par un hôtel-restaurant.

Il ne reste que peu de vestiges de l’église construite vers 1120 qui perdura jusqu’en 1557. Voici tout d’abord un croquis de ce que fut l’église (chœur et transept).

et quelques vestiges.

Les vignes de l’ile.

Nous retournons sur nos pas direction Erlach

en empruntant les longues rectilignes.

Après un petit pont, prendre à gauche direction Ins

un très joli chemin longeant le lac de Bienne

Nous voici à Vinelz et sa jolie plage.

Toujours suivre les indicateurs jaunes et longer la route cantonale avec pour caps Ins et Sugiez

Prendre à gauche les escaliers qui montent jusqu’à l’église

Magnifique bâtisse bien entretenue.

Poursuivre à travers le village en restant attentif aux indicateurs pédestres jaunes.

À cet endroit partir à travers pré à droite direction la forêt

Au croisement, partir à droite sur une route forestière

puis asphaltée.

Les premières habitations d’Ins apparaissent.

L’itinéraire est bien balisé.

Intéressante demeure avec le toit typique des maisons bernoises.

Au croisement avec la route cantonale, prendre à droite

et la longer avant de descendre à gauche direction Bahnhof.

À la gare, poursuivre direction Sugiez, donc à droite le long des voies

avant de les traverser pour partir à gauche.

Longer le bord de la route avant celui d’un canal (à gauche).

Il y a plusieurs carrefours avec de longues rectilignes, donc rester attentif aux indicateurs jaunes.

Après la traversée d’un bois, nous voici au pont Rotary qui avait été construit dans le cadre de l’expo 02 puis déplacé sur le canal de la Broye. Il relie deux cantons et deux régions linguistiques différents.

L’itinéraire pédestre longe le canal sur 2.3 km. Malheureusement, l’herbe n’est pas fauchée, la trace à peine visible et peu agréable. Une alternative est d’emprunter la route asphaltée jusqu’à Sugiez.

À proximité de Sugiez.

Passer sous le pont routier direction Morat

et monter les escaliers à droite.

Traverser le canal

Plutôt que faire le détour par la gare proposé par l’itinéraire pédestre, à la fin du pont, descendre les escaliers

et border le canal ;

de retour sur l’itinéraire balisé.

Quittons le canal pour entrer dans la forêt de Chablais :

À droite.

À nouveau de très longues rectilignes.

À droite ;

longer par la gauche les éléments antichars

avant de les traverser pour suivre un chemin forestier.

Très agréable tronçon tout au bord du lac

En face, le Mont Vully

Les vastes surfaces vertes à Morat.

À ce croisement, monter à gauche direction Morat gare.

Au sommet de la montée, prendre à droite la Berner Tor.

La Hauptgasse.

Sortir de la vieille ville et prendre la route descendant à gauche.

Autres informations

• Accessibilité : ne convient pas aux enfants du fait de la longueur de l’étape
• Itinéraire : selon votre lieu de départ, plusieurs itinéraires sont possibles ; dès lors, nous vous laissons vous référer à votre système de navigation
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 47.068060, 7.137029
• Balisage du chemin : suivre Chloster, puis Erlach, Ins/Sugiez et enfin Morat
• Restauration : après 6 km, place de grillades et de jeux de Vinelz

Après 9.5 km, celle de St Jodel à Ins

Celle de Muntelier après 21.5 km

• Parking : payant à Twann ou à Erlach (CHF 2.50 par heure, CHF 18.- pour la journée

• Variante : il est également possible de faire cette étape à vélo en empruntant les chemins dédiés
• Divers : nous nous étions arrêtés à Twann ; de là prendre le bateau pour l’Ile St-Pierre. Pour des raisons de transports publics, nous sommes partis d’Erlach
• Astuces : hormis le centre historique de Morat, se promener le long des murailles ainsi que sur les remparts (gratuit)

Le château

Cartes

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Le chemin de Cluny étape 6 b Auvernier – Cressier

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 492 m
Altitude maximale : 666 m
Dénivelé positif/négatif : 492 m / 542 m
Durée totale : 5 h 15
Distance totale : 19.8 km
Difficulté : moyen – difficile, pas de difficulté technique

Commentaire général

Nous longeons la gare et descendons par cette route ;

à ce croisement, monter à droite direction Cormondrèche

Nous passons sous les voies CFF puis les bordons ;

Au loin le château de Colombier.

Continuer de monter pour arriver au centre du village ;

être attentif aux indicateurs jaunes (partir à gauche).

Ancienne maison vigneronne des moines de Môtiers, le Prieuré de Cormondrèche accueille du vin depuis près de 500 ans.

Poursuivre à droite

Toujours tout droit

direction Corcelles

Nous quittons la route communale pour un petit raidillon à droite.

Au sommet, traverser deux routes

puis prendre à droite en direction d’un quartier résidentiel.

Quitter l’asphalte pour un sentier forestier à droite

Nous retrouvons la route qui descend en direction de Corcelles ;

dans ce virage, rester à droite.

Au carrefour, quitter l’itinéraire et descendre tout droit pour aller visiter l’église.

Les éléments les plus marquants sont le clocher quadrangulaire et ses baies remontant au XIIe voire XIe siècle, ainsi que le fonds baptismal d’époque romane. Demander le digicode de la porte d’entrée à l’administration communale au 032 886 53 00.

Retour sur nos pas en direction du carrefour et nous poursuivons le long de la route

puis sur un sentier côtoyant des jardins et des immeubles pour arriver au centre de Peseux.

Emprunter le tunnel

et remonter dans l’ancien bourg de Peseux

pour rejoindre le pentu chemin historique des pavés.

Prendre à droite le chemin Gabriel direction Neuchâtel-Vauseyon

Monter à gauche pour entrer dans le bois

140 mètres plus loin, descendre à droite sur un petit sentier toujours balisé en jaune.

Suivre les indicateurs

et nous sortons de la forêt pour entamer une bonne descente (à droite)

avec deux tronçons en escaliers.

Longer la bruyante route cantonale (indicateurs jaunes)

passer sous le viaduc

et après le pont sur le Seyon, monter à gauche direction Neuchâtel-Cadolles

Après le chemin de Valangines, à gauche, voici le chemin de Maujobia (toujours balisé en jaune)

Rester sur ce chemin jusqu’à son terme (un bon km), lorsqu’il rejoint l’Avenue des Alpes.

Traverser le rond-point des Cadoles

et rester sur cette route

jusqu’à ce point ; quitter l’asphalte pour le sentier caillouteux montant.

Nous suivons désormais la direction Frochaux.

 ce carrefour, continuer de descendre

et prendre un petit sentier à gauche (raccourci)

pour arriver sur la route des Perrolets-St-Jean (1 km).

désormais, route forestière;

prendre la route de droite.

Nous passons sous la voie du funiculaire de Chaumont, puis toujours même cap

sur 1.5  km

pour arriver au lieu-dit la Prise Gaudet.

Nous bordons un champ un peu perdu au milieu de la forêt.

pour retrouver la route forestière sur 2.5 km

À proximité de la route menant à Enges, l’itinéraire bifurque à gauche (avec indication de notre but final)

puis à droite sur un chemin en mauvais état suite à des travaux forestiers.

Sortie du bois

et après la gravière, un sentier borde plus ou moins la route.

Prudence lors de la traversée de la route cantonale

et prendre le sentier qui descend le long de la forêt

pour rejoindre la route de Frochaux (à gauche)

À l’entrée du hameau, prendre à droite

puis à gauche.

Suivre cette route sur 2.5 km pour rejoindre Cressier.

Admirons au passage le château Jeanjaquet dont on aperçoit surtout la chapelle. Il s’agit d’une ancienne cure reconstruite au 17ème siècle et acquise par M. Jeanjaquet qui l’a transformée en maison de maître à la fin du 19ème siècle.

Nous poursuivons à travers vignes

et arrivons rapidement à l’entrée de Cressier ; les indicateurs jaunes sont clairs et bien disposés.
Alors gouverneur du pays de Neuchâtel, Jacob Vallier le fit construire entre 1610 et 1616 en utilisant notamment les biens apportés par ses 3 épouses successives. Entouré d’un mur crénelé, son aspect fortifié lui est donné par des tours carrées situées aux angles.

Nous sommes au centre du village et de la gare qui est toute proche.

Autres informations

• Accessibilité : ne convient pas aux enfants
• Itinéraire : autoroute A5, direction Bienne, sortie no 18 Cressier
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.979542, 6.877689
• Balisage du chemin : il y a beaucoup de sentier pédestres, donc suivre le descriptif
• Restauration : : un abri pique-nique grillades après 12 km au lieu-dit la Prise Gaudet

et un très grand espace avec de nombreux bancs après 18.3 km au lieu-dit la Raisse

• Parking : gratuit à Cressier, à proximité de la gare

• Divers : WC disponibles à la gare CFF d’Auvernier ; nous avons parqué à Cressier et sommes revenus à Auvernier avec le train

Cartes

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Les chemins de Cluny étape 2b Aubonne – Ballens

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 500 m
Altitude maximale : 727 m
Dénivelé positif/négatif : 465 m / 255 m
Durée totale : 3 h 15
Distance totale : 11.4 km
Difficulté : moyen, pas de difficulté technique

Commentaire général

Seconde partie de l’étape de liaison entre Bursins et Mollens, pas de site clunisien; nous nous sommes écartés du tracé officiel pour remonter l’Aubonne en empruntant toujours des chemins de randonnée pédestre balisés en jaune. La traversée d’une partie de l’Arboretum en bordant la rivière l’Aubonne est une jolie découverte. Le dernier tronçon pour rejoindre notre but se déroule sur un agréable sentier forestier.

Descriptif de la randonnée

De l’arrêt des transports publics « Aubonne Gare », traverser la route et suivre la direction Bière/Arboretum.

Une bonne descente comme mise en jambes

et nous traversons l’Aubonne

que nous allons ensuite border.

Prudence lors de la traversée de la route cantonale.

Les fameux Tobleronne anti-chars qui sont bien présents dans la région.

Nous quittons le béton pour monter tout droit sur un chemin forestier. Il y a une barrière mais aucune interdiction ni indication pour les piétons et le chemin n’est pas indiqué comme barré sur map.geo.admin.

Une bonne montée nous attend.

Nous arrivons sur des routes viticoles, marquage au sol.

À cet embranchement, partir à gauche, toujours mêmes caps.

Route forestière, suivre les indicateurs jaunes.

Poursuivre à droite

et quitter le parcours balisé en jaune au profit du sentier qui longe le lac.

Un étang à moitié gelé sert de miroir aux arbres.

Nous rejoignons l’itinéraire balisé (chemin asphalté).

Toujours direction Bière, tout droit.

Point de jonction du Toleure et de l’Aubonne.

Nous quittons le goudron pour un chemin herbeux

et continuons de remonter l’Aubonne.

Le balisage est clair ;

le sentier rétrécit et comporte quelques montées.

Il manque un indicateur à cet endroit, monter à droite.

Nous arrivons à proximité de la place d’armes de Bière ; descendre et passer sous le pont de la route et de la voie de chemin de fer.

Rester sur le sentier forestier

et nous traversons une ultime fois l’Aubonne 

partie asphaltée, monter à droite, nouveau cap, Ballens ;

bien suivre les indicateurs jaunes et prudence lors de la traversée de la route.

À cette fourche, prendre à droite direction le bois, il manque un indicateur.

Après 200 m, prendre à gauche, flèche jaune sur l’arbre ; malheureusement, un camion était parqué juste devant.

Le parcours est bien fléché, mais il faut être attentif pour éviter de se perdre.

À la sortie de la forêt, arrivée dans un quartier résidentiel de Ballens.

Nous rejoignons rapidement la gare de Ballens

Autres informations

• Accessibilité : possible pour des enfants, prendre en compte le dénivelé et la distance.
• Itinéraire : autoroute A9/E25/E62 sortie no 15 Morges-Ouest/Bière ; suivre cette route jusqu’à Ballens ; au rond-point prendre à gauche direction gare
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.494006, 6.392995
• Balisage du chemin : suivre d’abord Arboretum/Bière puis Ballens
• Restauration : espaces grillades et pique-nique dans l’espace de l’Arboretum

• Parking : gratuit au centre de Ballens
• Divers : nous avons parqué à Ballens puis emprunté les transports publics pour rejoindre Aubonne

Cartes

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Les crêtes du Jura étape 9 Le Pont – Col du Marchairuz

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’008 m
Altitude maximale : 1’679 m
Dénivelé positif/négatif : 1’038 m / 602 m
Durée totale : 6 h
Distance totale : 21.5 km
Difficulté : difficile

Commentaire général

Débuter notre étape au bord du lac de Joux, on ne peux rêver mieux. Mais la longueur et le dénivelé nous ramènent rapidement à la réalité; deux cols, le Mollendruz et le Marchairuz, le plus haut sommet du Jura, le Mont Tendre avec un beau point de vue mais de vastes pâturages et leurs chalets d’alpage et bien sûr des forêts à perte de vue, voici les points forts du parcours.

Descriptif de la randonnée

À proximité du parking et de la gare, le totem des randonnées pédestres ; direction col du Marchairuz par le Mont Tendre.

Nous commençons par longer le lac

que nous abandonnons à regret pour monter à gauche.

Suivre les indicateurs jaunes

pour rejoindre une route.

Partir à droite à travers un pré

Même cap, prendre la route en gravillons à droite.

Montée en pente douce jusqu’aux installations militaires de Petra Felix.

Longer puis traverser la route

À proximité du col du Mollendruz le sentier balisé diffère de celui de map.geo.admin. Il ne borde pas la route mais traverse le bois ; suivre les jalons jaunes.

Arrivés au col, traverser avec prudence la route.

Comment valoriser un arbre mort.

Continuer en restant attentifs aux indicateurs jaunes, partir à droite dans le pré.

Voici le chalet du Mollendruz

À ce croisement, monter à droite.

Perdus au milieu de la forêt, quelques toblerones.

Nous rejoignons la route asphaltée direction la buvette de Châtel ; nous l’empruntons

direction le chalet du Pré de l’Haut Dessous dont voici le pâturage.

Devant nous le chalet du Pré de l’Haut Dessus, mais nous l’évitons en obliquant à droite.

Petit coup d’œil dans le rétroviseur.

Nous quittons la route pour monter à gauche dans le pâturage

Une longue traverse de 1.5 km

pour rejoindre le chalet de Pierrre.

Nous avons dépassé la moitié du parcours et partons sur une route à pente régulière.

Magnifique mur de pierres sèches.

Alpage du Mont Tendre et sa buvette ; le sommet se trouve devant nous.

le sommet se trouve devant nous.

Un assez bon chemin nous y amène.

Vue automnale, les nuages et le brouillard limitent fortement la visibilité en direction des sommets.

Nous entamons la descente et traversons le mur ; 

tronçon peu agréable car rocheux, au fond le chalet de Yens.

Content de retrouver un sentier dans l’herbe

Prochain point intermédiaire, le Grand Cunay.

La cabane du Servan est privée.

Jolie forme de ce conifère.

Nature bien préservée.

Petite grimpée pour atteindre le site des antennes de télécommunication.

À ce croisement, descendre tout droit.

puis à droite.

Nous quittons la route pour un sentier à gauche

et ensuite la grimpée pour le Grand Cunay.

avec son joli point de vue.

Encore un bon effort pour rejoindre notre but.

Au fond la Dôle.

Descente dans un joli cadre

Le chalet des Monts de Bière Derrière.

Un secteur relativement plat et agréable

avant un dernier kilomètre sur un sentier avec rochers et racines moins sympathique pour atteindre le col.

 

Autres informations

• Accessibilité : ne convient pas aux enfants
• Itinéraire : autoroute A1 / E 23 sortie 20 Cossonay, Vallée de Joux ; suivre Vallée de Joux / Le Pont
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.668595, 6.324762
• Balisage du chemin : suivre le balisage jaune, Col du Marchairuz ou le chemin des Crêtes du Jura no 5

• Restauration : la Buvette du Mont Tendre ou alors un rocher pour le pique-nique fait bien l’affaire
• Parking : gratuit et illimité au départ
• Divers : WC disponibles au Pont, le long du lac

Cartes

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Les crêtes du Jura étape 8 Ballaigues – Le Pont

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 870 m
Altitude maximale : 1’483 m
Dénivelé positif/négatif : 880 m / 743 m
Durée totale : 5 h 30
Distance totale : 17.4 km
Difficulté : difficile

Commentaire général

L’eau est l’élément important de cette étape. Tout d’abord, celle de l’Orbe que nous côtoyons rapidement après le départ et ensuite celle du lac de Joux en fin de randonnée. Bien sûr, un magnifique panorama depuis le sommet du jour, la Dent de Vaulion que même Goethe a fréquentée.

Descriptif de la randonnée

Départ depuis l’arrêt TP « cure de Ballaigues »

Voici le panneau indicateur des randonnées, nous allons suivre la direction Vallorbe, respectivement le no 5, Sentier des Crêtes du Jura.

Nous bordons brièvement la route cantonale et la quittons pour descendre à gauche.

Magnifique paysage automnal, le Jura français

et le point sommital de cette étape, la Dent de Vaulion.

Au fond, Vallorbe.

Suivre les indicateurs ;

rester sur la droite

pour rejoindre le barrage et traverser la rivière.

Montée assez pentue

pour rejoindre un plateau et nous arrivons à la gare du Day ; prendre à droite.

Une quinzaine de chamois broutent tranquillement l’herbe fauchée par l’agriculteur (qui lui doit être moins content …)

Continuer direction Vallorbe Centre en passant sous le viaduc du Day dont la construction remonte à 1867-1870

et emprunter un sentier forestier qui descend en direction de l’Orbe.

Nous quittons provisoirement le cours d’eau pour nous diriger vers un quartier d’immeubles.

Ne pas manquer le prochain indicateur et descendre à droite

Traversée de l’Orbe sur ce petit ouvrage

et nous continuons de la côtoyer en restant sur la gauche.

L’endroit est charmant

et le musée du Fer et du Chemin de Fer mérite un détour.

Nouvelle traversée de la rivière

et prendre directement à droite, direction Le Pont en bordant l’Orbe.

Quitter les berges de la rivière pour monter à gauche.

Emprunter la route asphaltée

avant de la quitter pour un sentier qui monte à droite

et qui rejoint une route que nous suivons sur 1.5 km.

Tout droit selon l’indicateur jaune ;

le chemin devient un sentier

avec un tronçon très pentu pour arriver au-dessus d’un escarpement rocheux (dénivelé de 80 m sur 400 m).

Voici les données de durée restante.

Au loin le sommet du jour, la Dent de Vaulion, mais il faut encore absorber 330 m de dénivelé positif.

Sans regret, retour dans un pâturage ;

être attentif aux indicateurs jaunes et aux marques sur les arbres ou les rochers.

Le sentier est agréable et la pente est régulière.

Belles couleurs automnales.

Depuis cet embranchement, le sentier devient plus étroit et rocheux

et la pente se redresse au sortir de la forêt et à l’approche du sommet.

Du côté de Vaulion.

Et le superbe panorama (avec tableau énumérant les sommets) émergeant du brouillard du plateau.

Le sommet le plus élevé du Jura, le Mont Tendre (1’679 m) au programme de la prochaine étape.

Voici le programme de la descente

direction la buvette de la Dent de Vaulion

que l’on contourne par la gauche

Le lac de Joux enveloppé d’un doux coton.

Descente directe dans le pâturage

pour rejoindre la route au chalet de la Petite Dent.

que nous empruntons sur 2.3 km.

Le chalet de la Dent.

Être attentifs aux indicateurs jaunes.

À travers un dernier pré

avant de retrouver une route.

Un panneau présente la randonnée faite par Goethe en 1779 jusqu’au sommet de la Dent.

Nous poursuivons la descente en prenant le raccourci balisé à droite

pour rejoindre rapidement le bord du lac.

Nous le longeons jusqu’à la gare ferroviaire du Pont (parking gratuit et illimité).

Autres informations

• Accessibilité : ne convient pas aux enfants
• Itinéraire : autoroute A9/E23, sortie no 1 Ballaigues ; aller jusqu’au centre du village
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.729148, 6.410550
• Coordonnées point d’arrivée : WGS 84 (lat/lon) : 46.668913, 6.324634
• Balisage du chemin : suivre Vallorbe puis le Pont, le balisage chemin des Crêtes du Jura no 5 ou les indicateurs jaunes

• Restauration : après 8.3 km, banc et place de grillades

et un autre emplacement après 9 km

• Parking : Gratuit et illimité à côté de l’arrêt TP la Cure à Ballaigues ; également à l’arrivée, à côté de la gare du Pont

Cartes

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Les crêtes du Jura étape 11 St-Cergue – la Dôle retour

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’044 m
Altitude maximale : 1’672 m
Dénivelé positif/négatif : 702 m
Durée totale : 4 h 30
Distance totale : 14.1 km
Difficulté : moyen-difficile

Commentaire général

Voici la dernière étape des Crêtes du Jura; contrairement au parcours officiel, nous avons décidé de terminer sur les Crêtes, donc à la Dôle et de ne pas faire la descente jusqu’à Nyon. Magnifique point de vue, le sommet attire beaucoup de randonneurs même en cette période automnale.

Descriptif de la randonnée

Départ à la gare de St-Cergue. Le totem des randonnées se trouve à proximité, nous allons suivre la Dôle 2 h 25 min.

Emprunter la rue de la Gare

puis celle d’Arzier

avant de quitter la route principale et de partir à droite en direction des tennis.

Longer le complexe scolaire en suivant les indicateurs jaunes ; rejoindre le chemin de la Vieille Route

 

et monter jusqu’à ce croisement et poursuivre tout droit

Quitter la route pour un chemin qui part à gauche.

Traversée d’un pré

puis suivre la route du Télésiège

jusqu’à son terme. Prendre le chemin qui monte dans le pâturage

et nous croisons la route du Vuarne que nous allons emprunter sur un bon km.

Au lieu-dit Vuarne, quitter la route et monter dans le pré.

La pente se redresse

et un court tronçon est rocheux.

Magnifique mur de pierres sèches.

Ne pas monter droit sur l’anse, le sentier bien visible part sur la droite, le long d’une ligne électrique (vue arrière).

Nous rejoignons le col du Vuarne (1’470 m)

avec vue sur les installations sises au sommet

et sur la bonne montée jusqu’au col de Porte.

Au-dessus, le chalet des Apprentis.

Bon sentier,

avec un dernier tronçon plus pentu.

Joli vue du massif.

Bien suivre le balisage jaune

qui nous amène sur l’autre versant côté France et traverser une remontée mécanique.

Puis nous revenons sur la crête

et arrivons rapidement au sommet.

Pour ceux qui voudraient poursuivre jusqu’à Nyon, le chemin est encore long.

 

La vue est magnifique, deux tableaux panoramiques énumèrent les sommets.

Et bien sûr le Mont Blanc.

Après avoir pleinement profité de ces beautés, nous entamons la descente par le même itinéraire ; voici les temps indicatifs.

Autres informations

• Accessibilité : ne nous paraît pas adapté pour les enfants, distance et dénivelé
• Itinéraire : autoroute A1/E25, sortie no 11, Nyon/St-Cergue ; suivre St-Cergue jusqu’au centre puis gare
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.448572, 6.160146
• Balisage du chemin : suivre la Dôle, les indicateurs jaunes ou ceux mentionnant le chemin no 5

• Restauration : l’idéal est le pique-nique au sommet
• Parking : payant à proximité de la gare ou pour ceux qui veulent raccourcir la randonnée, le long du camping

Cartes

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Les crêtes du Jura étape 7 Sainte-Croix – Ballaigues

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’066 m
Altitude maximale : 1’536 m
Dénivelé positif/négatif : 842 m / 1030 m
Durée totale : 5 h 45
Distance totale : 18.4 km
Difficulté : difficile

Commentaire général

3 chamois à la table d’orientation, 2 gracieuses chevrettes et un renard sur le parcours, 2 chamois au sommet du Suchet et … 3 randonneurs, telles ont été les rencontres faites lors de cette étape. Deux très beaux points de vue en temps normal, mais pas cet automne et bien sûr un mélange de pâturages et de forêts ayant revêtu de belles teintes ont égayé cette randonnée exigeante.

Descriptif de la randonnée

Au départ, à la gare de Sainte-Croix, suivre cet indicateur

puis longer la voie de chemin de fer

avant de la traverser et de la border à nouveau.

Tourner à gauche

et quitter la route pour descendre à droite dans la combe.

Remonter pour rejoindre la route asphaltée et suivre les indicateurs

et suivre une trace se dirigeant vers la forêt, la grande montée commence.

Le sentier est glissant et pentu (dénivelé de 110 m sur une distance de 350 m), la présence de marches est appréciée.

Un bref tronçon sur la route

et retour sur le sentier forestier.

Encore un bon effort pour sortir du bois

et rejoindre l’Auberge du Mont de Baulmes.

Nous nous dirigeons vers la table d’orientation

et une mer de brouillard à nos pieds

mais surtout de jolis chamois surpris par notre présence.

Devant nous le Suchet, second sommet du jour.

Nous revenons brièvement sur nos pas et poursuivons la montée

sur un sentier au revêtement habituel dans le Jura.

Les Aiguilles de Baulmes

Bien suivre le sentier no 5.

L’itinéraire ne monte pas au sommet des Aiguilles, mais oblique à droite.

et un agréable chemin

nous amène au chalet des Aiguilles.

Nous poursuivons sur une route pour rejoindre le lieu-dit le Tour.

Ne pas manquer le sentier qui descend sur la gauche.

Nous rejoignons la route asphaltée avec un des nombreux obstacles anti-chars construits dans la région.

Et voici la suite …

Au loin le sommet géographique du Suchet.

Un tronçon de route asphaltée puis prendre à droite à travers le pâturage,

d’abord une descente, puis la remontée.

Et voici enfin l’Auberge de Grangeneuve.

Nous avons fait la grosse partie du dénivelé positif et sommes à la moitié en terme de distance.

Vue globale des Aiguilles de Baulmes.

Montée d’abord tranquille (à gauche) ;

donc le temps d’admirer les paysages.

Tout a une fin, dès l’entrée dans la forêt, grosse montée (135 m de dénivelé positif sur 600 m)

sur un sentier pas facile, rocheux et piégeux.

Arrivés au sommet, suivre une trace direction le chalet du Suchet.

Au loin la Dent de Vaulion et un petit bout du lac de Joux.

Nous commençons la descente ;

ne pas manquer l’indicateur, descendre à gauche

et rejoindre le chalet de la Poyette.

Pas d’indicateur sur le mur, il faut traverser cette place

pour se retrouver dans un bois puis un pré avec une trace discrète.

Continuer à travers pâturages.

La Dent de Vaulion qui sera au menu de l’étape suivante.

Nous empruntons la bonne route en légère pente descendante qui longe le chalet de la Languetine

et nous rejoignons celui de la Tiole.

Poursuivons sur le même type de route.

Autre spécialité jurassienne, les chevaux.

Nous arrivons sur une route asphaltée ;

rester sur la droite.

Nous abandonnons l’asphalte pour un sentier forestier ; bien suivre les indicateurs avec le chiffre 5

Arrivés dans les hauts de Ballaigues, continuer de descendre

pour rejoindre la route des Planches. Arrivés à la fontaine, prendre à droite et suivre l’indicateur.

Petite descente et nous arrivons à l’arrêt TP « Cure », juste à gauche.

 

Autres informations

• Accessibilité : ne convient pas aux enfants
• Itinéraire : A5 Sortie no 2 Yverdon-Ouest, suivre Ste-Croix
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.819498, 6.500987
• Balisage du chemin : suivre le chemin no 5, Chemin des Crêtes du Jura, la direction Vallorbe/Ballaigues ou les indicateurs jaunes en respectant le but final
• Restauration : buvettes ou à la bonne franquette sur un rocher ; peu de bancs hormis quelques-uns vers les Aiguilles de Baulmes
• Parking : différentes possibilités à Sainte-Croix ou les transports publics
• Divers : WC disponibles à la gare de Ste-Croix

Cartes

Fichier KML du parcours

Les crêtes du Jura étape 10 Col du Marchairuz – St-Cergue

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’444 m
Altitude maximale : 1’490 m
Dénivelé positif/négatif : 450 m / 850 m
Durée totale : 17 km
Distance totale : 4 h 30
Difficulté : difficile

Commentaire général

De vastes pâturages, des chalets d’alpage, des forêts, des murs de pierres sèches, bref, toutes les caractéristiques du Jura avec les ruines de la surprenante chartreuse d’Oujon sont au menu de cette étape. Et bien sûr de beaux points de vue (lorsque la météo le permet …).

Descriptif de la randonnée

En face de l’hôtel se trouve le totem des randonnées pédestres ; nous allons suivre la direction de St-Cergue.

Traverser le parking, puis suivre les indicateurs jaunes ;

une fois n’est pas coutume, nous commençons par une descente ; bien suivre les panneaux jaunes.

Passages à travers bois et pâturages se succèdent

avec parfois une montée.

Nous rejoignons une route d’alpage

avant de poursuivre à travers un pré

pour atteindre le chalet de la Neuve.

Court tronçon sur la route

puis monter à droite.

Bel ensemble de mousse, rochers et plantes.

Nous arrivons au point 1’494 avec un tableau panoramique

mais la vue est bouchée.

Typique du Jura, le mur en pierres sèches pour délimiter les propriétés foncières.

Pas possible de se restaurer à la Perroude de Marchisy car elle n’est ouverte qu’en fin de semaine.

En ce début d’automne, les colchiques fleurissent.

Un réservoir d’eau bien utile en cette région où l’eau est rare.

Vue direction France.

Prochain point, le Planet ;

s’ensuit un passage sur l’asphalte ;

suivre la route jusqu’à ce croisement ; partir à droite dans le pâturage ;

nous y voici.

Chalet suivant, les Frasses.

avec une descente assez pentue et peu agréable, rocheuse et glissante.

Les Frasses

Bref tronçon sur la route

puis à travers pré pour les Ruines d’Oujon

Une route forestière nous y conduit ;

bien suivre les indicateurs jaunes.

Voici les ruines de l’ancienne Chartreuse (ordre créé par Saint Benoît) qui est la plus ancienne en Suisse (1146) ; le terrain a été défriché par les moines ; on peut se rendre compte que l’ensemble était vaste.

Incendie accidentel en 1536 puis arrivée de la Réforme, la chartreuse a été abandonnée en 1537 et est tombée en ruines et recouverte par la forêt avant d’être dégagée au 20ème siècle.
Départ pour la dernière partie

en suivant toujours le balisage jaune.

Au fond, la Dôle et ses installations.

Un peu de compagnie

et une ultime montée à travers bois.

Le dernier tronçon se déroule sur l’asphalte. Il reste un bon km pour arriver à notre but, soit la gare de St-Cergue.

Autres informations

• Accessibilité : ne convient pas aux enfants
• Itinéraire : autoroute A1/E23, sortie no 15 Morges-Ouest/Bière ; direction Bière puis Route du Marchairuz
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.552600, 6.250589
• Balisage du chemin : suivre St-Cergue / chemin crêtes du Jura no 5
• Restauration : une buvette (voir descriptif) sinon peu de bancs, donc rochers ou troncs pour le pique-nique
• Parking : gratuit au col, de part et d’autre de la route

Cartes

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Les crêtes du Jura étape 6 les Rochats – Sainte-Croix

Situtation

Données techniques

Altitude de départ : 1’163 m
Altitude maximale : 1’605 m
Dénivelé positif/négatif : 770 m / 867 m
Durée totale : 5 h 30
Distance totale : 18.5 km
Difficulté : difficile

Commentaire général

Le point le plus élevé de cette étape, soit le Chasseron offre un magnifique panorama … lorsque la vue est dégagée. Petite compensation, le troupeau de chamois peu farouches qui s’est laissé photographier au sommet.

Descriptif de la randonnée

À proximité du restaurant les Rochats, cet indicateur nous donne le programme du jour. Partons direction l’auberge de la Combaz.

en empruntant une route asphaltée puis une route en gravillons ;

rester sur la gauche.

S’ensuit un sentier montant dans un pâturage ;

la mousse a pris ses aises.

Nous arrivons sur une autre route

que nous allons suivre jusqu’à l’intersection avec la route asphaltée ; prendre à gauche

et utiliser le bas-côté pour marcher

jusqu’à l’auberge de la Combaz.

Au départ, l’indicateur jaune donne 1 h jusqu’à la Combaz et 5 h 30 jusqu’à Sainte-Croix ; à la Combaz, le temps pour Sainte-Croix est de 4 h donc 30 minutes de moins qu’indiqué au départ ; compter 4 h 30. 

Passer entre les deux bâtiments

et monter dans le pré (rochers avec marques jaunes).

Nous rejoignons un chemin forestier fortement dégradé ;

on peut marcher sur les bords ; bien suivre ensuite le balisage.

Le tronçon suivant ne vaut guère mieux, étant bien glissant.

Arrivée dans le pâturage de la ferme des Gillardes

puis sur une route asphaltée ;

nous la quittons pour un chemin à travers bois puis à travers prés.

et rejoignons une route agricole;

à proximité de la ferme de la Calame, nous partons à droite dans le pâturage.

À la ferme de la Cruchaude, monter à droite ; commence la grande montée (380 m de dénivelé) jusqu’au sommet du Chasseron avec un premier tronçon d’un km bien raide, dénivelé de 150 m

dont partie en forêt

avec au fond le chalet des Cernets-Dessous.

Poursuivre à travers prés

pour rejoindre la route asphaltée qui conduit à la Grandsonnaz Dessus.

Nous la quittons pour le dernier kilomètre à travers prés jusqu’au sommet du Chasseron.

Bien suivre les indicateurs, longer le mur de pierres sèches.

Et voici enfin le sommet avec un tableau panoramique.

Photos de l’hôtel et du panorama faites lors d’une précédente balade

et celle du jour.

Quel sympathique accueil.

Nous contournons l’hôtel même cap

pour entamer la  première descente

suivie d’une dernière montée qui fait mal aux mollets …

Rester le long de la crête.

Et voici la longue descente, 520 m de dénivelé sur 4 km.

Bien suivre les indicateurs

Après la pluie et le brouillard, voici le retour du soleil, un peu trop tard pour la vue …

Route en gravillons

avec un raccourci pour rejoindre une route asphaltée.

Prendre la route de droite

grâce à laquelle nous rejoignons Sainte-Croix ; suivre les indicateurs jaunes

et poursuivre jusqu’à la gare, notre point d’arrivée.

Autres informations

• Accessibilité : ne convient pas aux enfants
• Itinéraire : Autoroute A 5 sortie no 3 Grandson ; suivre Champagne, puis Fontaines sur Grandson, Villars-Burquin ; traverser Mauborget suivre la direction Couvet/Creux du Van et peu avant l’auberge de la Combaz, prendre à droite direction les Rochats
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.889129, 6.672350
• Balisage du chemin : suivre Chemin des Crêtes du Jura no 5, Chasseron / Sainte-Croix
• Restauration : Auberge de la Combaz, hôtel du Chasseron, très peu de bancs, mais beaucoup de rochers
• Parking : gratuit aux Rochats

Cartes

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Les crêtes du Jura étape 5 Noiraigue – les Rochats

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 728 m
Altitude maximale : 1’462 m
Dénivelé positif/négatif : 800 m / 380 m
Durée totale : 4 h
Distance totale : 12.6 km
Difficulté : difficile

Commentaire général

Etape assez courte mais avec une très grosse montée de Noiraigue au Soliat, soit 730 m de dénivelé positif sur une distance de 5.6 km. Le magnifique cirque du Creux du Van est le point fort de cette étape. Malheureusement, le brouillard ne s’est pas levé ; nous avons repris des photos prises lors d’une précédente randonnée dans la région.

Descriptif de la randonnée

À proximité de la gare de Noiraigue, voici le totem des randonnées ; nous allons suivre Les Oeuillons/Le Soliat.

Début tranquille sur une route communale

avec traversée de l’Areuse.

La route s’élève gentiment un peu avant le passage des Toblerone (obstacles anti-chars).

 À cette intersection, comme expliqué sous divers, nous avons pris à droite la voie directe pour les Oeuillons

en empruntant une route forestière qui monte régulièrement.

Petite pause sur la terrasse des Oeuillons

en bonne compagnie.

Nous attaquons le sentier des 14 contours

d’abord sur un bon sentier

qui devient rapidement moins confortable (rocheux et racines).

Chaque contour est numéroté.

Arrivée dans le brouillard au cirque du Creux du Van, nous allons direction La Baronne.

Un magnifique chemin a été aménagé le long du Cirque

avec de petits passages dans le mur de pierres sèches pour les randonneurs.

Voici quelques photos prises lors d’une précédente randonnée.

Nous quittons le cirque en direction de notre but final Les Rochats.

Petit détour par le Soliat

L’itinéraire traverse des pâturages.

En principe, l’itinéraire est visible, en cas de doute, consulter le navigateur de map.geo.admin.

Attention, à ce croisement, il faut partir à droite, aucune marque et l’indicateur est placé plus en amont.

Et voici l’auberge de la Baronne.

Nous poursuivons la descente à travers le pâturage en suivant bien les indicateurs jaunes et le sentier no 5

La trace est peu visible au départ, mais devient un sentier par la suite.

S’ensuit un passage sur une route caillouteuse

puis 2.5 km sur route asphaltée

que nous abandonnons pour un sentier partant à droite à travers un pâturage.

Se succèdent tronçons à travers forêts et prés.

Rester attentifs au balisage au sol.

À cet embranchement, rester sur la droite, la marque jaune est peinte un peu plus loin.

Traversée d’une route pour continuer sur un sentier en terre

et nous atteignons le but du jour, soit le restaurant les Rochats.

Autres informations

• Accessibilité : ne convient pas aux enfants
• Itinéraire : autoroute A5 Neuchâtel sortie no 7 Boudry-Ouest/Cortaillod puis direction Val de Travers
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.954865, 6.721834
• Coordonnées point d’arrivée : WGS 84 (lat/lon) : 46.889146, 6.672375
• Balisage du chemin : voir descriptif ; hormis un tronçon, suivre Chemin des Crêtes du Jura no 5, Creux du Van puis les Rochats
• Restauration : deux auberges sur le parcours ou quelques espaces au Creux du Van
• Parking : payant à Noiraigue, gratuit aux Rochats
• Divers : nous avons fait une infidélité au parcours balisé Crêtes du Jura 5 en montant directement aux Oeuillons afin d’éviter de faire un détour par le ferme Robert

Cartes

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Les crêtes du Jura étape 4 la Vue des Alpes – Noiraigue

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’283 m
Altitude maximale : 1’438 m
Dénivelé positif/négatif : 830 m / 1’385 m
Durée totale : 6 h 45
Distance totale : 22.3 km
Difficulté : difficile

Commentaire général

Grosse étape avec deux parties bien distinctes, avec un paysage dégagé jusqu’à la Tourne, puis dans la forêt jusqu’à l’arrivée. Très beaux points de vue au départ et au Mont Racine. Et surtout une jolie rencontre à 2 km de l’arrivée.

Descriptif de la randonnée

Au fond de la place de parc, voici le totem des randonnées ; nous allons suivre Noiraigue et l’autocollant vert sentier no 5 des Crêtes du Jura.

Un bref tronçon asphalté et nous retrouvons le sentier typique de la région terreux et caillouteux.

Prenons d’abord le temps d’admirer la vue.

À la sortie de la forêt, se dresse devant nous la première grosse montée jusqu’à Tête de Ran.

Emergeant du brouillard, le Mont Blanc.

Un bout de route à travers un lotissement de chalets

et nous sommes à l’hôtel de Tête de Ran. Dénivelé de 100 m pour une distance de 500 m

en empruntant le sentier qui monte à droite.

Si vous voulez éviter cette montée, continuer la route, vous gagnerez 10 minutes. Après le sommet,

un peu de répit avec une descente à travers les prés.

En ce début septembre, le temps avait déjà des couleurs d’automne

mais direction France, c’était plus dégagé ;

nous sommes vraiment sur la crête …

Vers les Pradières.

Devant nous, le Mont Racine, point culminant de notre sortie

et partie du panorama

Toujours le même cap

et traversée d’un mur que nous avons supposé à but militaire.

Descente sur un sentier qui a été détérioré par les troupeaux et qui est assez glissant.

Nous arrivons à la buvette d’alpage de la Grande Sagneule et sa belle terrasse.

Poursuite sur la route en partie asphaltée, en partie caillouteuse

que nous abandonnons pour partir à droite à travers prés.

Nouvelle montée le long puis dans la forêt

et ensuite à travers un pâturage.

Retour sur une route d’alpage

puis asphaltée et nous croisons un animal pas très local jouant avec une balle.

Descente régulière pour arriver à la Tourne. Arrêt de bus et donc possibilité de s’arrêter ici pour ceux qui désireraient couper l’étape en deux. Nous poursuivons.

Un pâturage

puis entrée dans la forêt, rester sur la droite, suivre les indicateurs raquettes attachés autour des arbres, nous n’avons pas vu de panneau jaune.

Grosse montée au début (dénivelé de 140 m sur 1.3 km)

et la pente s’adoucit au sortir du bois.

Au lieu-dit les Tablettes, magnifique point de vue sur le Creux du Van.

Long passage dans la forêt jusqu’au transformateur électrique des Clusettes. Plusieurs petites montées suivies de descentes qui cassent le rythme de marche

sur un sentier piégeux (racines, cailloux, rochers et humidité) donc soyez attentifs pour éviter la chute.

Peu après le km 18, débute la descente, nous allons perdre 450 m sur une distance de 3 km . Vers le transformateur, un petit coin de lac

et vue sur les forêts du val de Travers.

Tronçons très pentus, caillouteux, parfois étroits, prudence lors de la descente ; puis le sentier s’élargit.

Un petit bonjour

Le chemin devient meilleur

mais après la bifurcation à gauche, il redevient étroit

et traverse des pentes raides ; rester vigilants. Nouvelle rencontre

Enfin une dernière partie plus tranquille.

Attention lors de la traversée de la route du Val de Travers

puis nous rejoignons le village de Noiraigue et sa gare, tout en suivant toujours les indicateurs jaunes.

Autres informations

• Accessibilité : ne convient pas aux enfants
• Itinéraire : Autoroute A5/A10 puis direction La Chaux-de-Fonds ; prendre la sortie Malvilliers/ La Vue-des-Alpes et continuer jusqu’au col
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 47.072342, 6.870050
• Coordonnées point d’arrivée : WGS 84 (lat/lon) : 46.954962, 6.722066
• Balisage du chemin : Suivre Noiraigue respectivement les indicateurs du chemin des Crêtes du Jura, no 5 ou les indicateurs jaunes
• Restauration : outre les restaurants de la Grande Sagneule et de la Tourne, quelques bancs et une aire de pique-nique vers le km 18 ; sinon rochers ou troncs en suffisance

• Parking : gratuit et illimité au départ

• Divers : WC au départ et à l’arrivée

Cartes

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D’Ablaendschen à Saanen par le col du Mittelberg

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’215 m
Altitude maximale : 1’634 m
Dénivelé positif/négatif : 552 m / 756 m
Durée totale : 4 h 30
Distance totale : 14.9 km
Difficulté : moyen difficile du fait de la distance et du dénivelé ; pas de difficulté technique

Commentaire général

Nous aimons bien passer d’une vallée à une autre en empruntant un col. Au programme une randonnée de la vallée de la Jogne à celle du Gesseney (Saanenland) par le col peu connu du Mittelberg. Nous avons raccourci le trajet en partant d’Abländschen grâce à la ligne de bus électrique entre Saanen et Jaun, mais cette ligne est en test sur 2023/2024. Depuis le col, la descente qui se déroule le long du cours d’eau pourrait être plaisante si elle n’était pas exclusivement sur la route asphaltée, point négatif ; voir sous la rubrique alternative.

Descriptif de la randonnée

Au départ, nous passons entre les 2 bâtiments, direction Abländschen.

Grosse montée, dénivelé de 85 m sur 400 m sur un sentier balisé par des piquets rouge/blanc.

Il faut passer entre les arbres puis obliquer à gauche et entrer dans le bois. Nous avons pris une voie plus directe le long de la clôture ; voici le chemin à la sortie de la forêt.

Un dernier effort et nous rejoignons la route ; prendre à gauche.

Le village consiste en quelques habitations, il y a 33 résidents. À notre gauche la crête du Hundsrügg.

Nous rejoignons la route qui mène au col avant le pont

et nous la suivons

jusqu’à ce croisement ; rester sur la gauche, direction Saanen.

Suivre les indicateurs jaunes, le chemin borde le ruisseau le Jaünli

puis le traversons.

Peu après la place de grillades, il faut monter à droite sur une route alpestre, direction Saanen 3 h 20 Mittelberg 1h.

Très grosse montée avec un dénivelé de 260 m sur 1 km. Un peu avant le chalet, partir à gauche sur un sentier balisé avec des piquets rouge/blanc et ce jusqu’au chalet de l’alpage de Jaungrund.

La Wandflue

Derrière nous, sur la droite, le Bäderhore.

La forêt va nous apporter un peu de fraîcheur.

À sa sortie, nous arrivons dans un pâturage

et nous poursuivons jusqu’au chalet que nous longeons en gardant les mêmes caps.

Magnifique vue sur les Sattels et les Gastlosen.

et à gauche, le Zuckerspitz.

Nous empruntons une route d’alpage

et à son croisement avec la route asphaltée, montons à gauche, mêmes caps

jusqu’au col.

Voici le début de la descente par la route, il reste 9.4 km.

Devant nous, au milieu l’Oldenhorn et à droite la Tête de chat.

Nous allons changer 7 fois de canton, entre Vaud et Berne ; du côté vaudois, le nom du cours d’eau est le ruisseau des Fenils (et la vallée du même nom) et du côté bernois, il s’appelle le Grischbach ; si le ruisseau est à notre droite, nous sommes dans le canton de Vaud, s’il est à gauche, c’est le canton de Berne.

Vous serez régulièrement informés du temps de parcours restant.

Après le pont de la Scie, une dernière montée et à la sortie de la forêt, les premières fermes. Nous arrivons ensuite dans les hauts de Saanen ; bien suivre les indicateurs jaunes, il faut en l’occurrence descendre les escaliers.

Prudence lors de la double traversée de la route cantonale.

L’église de Saanen construite au 15ème siècle comporte une tour d’origine romane avec son revêtement en tavillons.

Nous rejoignons le centre du village avec de très belles demeures souvent bien fleuries. Profitez de la quiétude de la zone piétonne pour en découvrir plus.

Puis nous rejoignons la gare pour prendre le bus qui nous ramènera au point de départ, soit l’arrêt Zitbödeli d’Abländschen.

Nous avons fait un petit détour par la chapelle qui a été édifiée début du 16ème siècle.

Autres informations

• Accessibilité : pas adapté pour les enfants vu la distance
• Itinéraire : A12/E27 Sortie no 4 Bulle ; suivre l’indication Charmey-Jaun. À la sortie de Jaun, au rond-point, prendre à droite direction Albändschen jusqu’à l’arrêt du bus/restaurant
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.572744, 7.292813
• Balisage du chemin : voir le descriptif
• Restauration : une place de grillades après 3 km ;

de nombreux bancs à Saanen
• Parking : gratuit et illimité en face du restaurant

• Divers : WC disponible au départ ;

Nous traversons des herbes hautes, donc pantalons longs recommandés

• Alternative : Au col, nous avons vu un indicateur Saanen 3 h 20 ; nous allons tester cet itinéraire à l’occasion

Cartes

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La Crête du Jura, étape 3 entre le Chasseral et la Vue des Alpes

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’550 m
Altitude maximale : 1’557 m
Altitude minimale : 869 m
Dénivelé positif/négatif : 691 m / 956 m
Durée totale : 5 h 20
Distance totale : 18.8 km
Difficulté : difficile

Commentaire général

Hormis le 1er kilomètre, cette étape se déroule en terres neuchâteloises. 4 parties bien distinctes, tout d’abord une longue descente, puis un plat dans la patrie de Didier Cuche avant de remonter jusqu’au Mont d’Amin. Jusqu’à l’arrivée, ce sera une descente en pente douce. Avec pour points d’orgue la bien préservée Combe Biosse, la campagne et la forêt jurassienne et le point de vue de l’arrivée.

Descriptif de la randonnée

Ambiance automnale au Chasseral.

Cap sur la Vue des Alpes par la Combe Biosse.

Nous empruntons le chemin caillouteux qui descend en direction de la route asphaltée.

Nous partons à gauche vers la Métairie de Dombresson.

Après celle-ci, il faut un peu deviner le chemin à travers le pâturage

qui n’est parfois qu’une trace avec peu d’indicateurs jaunes.

Nous sommes dans la Combe Biosse qui est une réserve naturelle

avec des tronçons de sentier étroit traversant une forte pente.

Nous croisons et recroisons le cours d’eau qui est à sec en cet automne.

Le chemin est recouvert d’un bon tapis de feuilles qui cache des cailloux roulant sous les semelles et mettant à rude épreuve les articulations.

Mais le coin est vraiment magnifique.

À la sortie nous attend cette fontaine agrémentée de quelques personnages.

Une longue montée sur un chemin forestier en pente douce

précède la descente qui nous amène au village d’origine de Didier Cuche, le Pâquier. Bon, il y a encore du chemin …

Nous longeons la route sur le trottoir

et l’abandonnons pour une petite route de campagne direction le Côty avec cette demeure dont l’encadrement de porte date de 1701.

Nous traversons un pâturage avec cette belle vue sur la campagne

puis montons dans la forêt sur un sentier qui se laisse un peu deviner.

S’ensuivent 2 kilomètres sur une route forestière

pour rejoindre le lieu-dit Blanche Herbe.

Après avoir dépassé une dernière exploitation agricole, le sentier entre dans une forêt et la pente se redresse fortement.

Au loin, l’antenne du Chasseral.

Nous avons croisé un chamois descendant une côte très escarpée. Un virage à 180 degrés et nous repartons direction ouest ; succession de petites montées

pour rejoindre le sommet du Mont d’Amin avec ses places de pique-nique.

Nous poursuivons à travers pâturages

et arrivons juste à côté de l’hôtel de la Vue des Alpes actuellement fermé.
Voici le programme de la prochaine étape, Noiraigue par le Mont Racine et la Tourne.

Autres informations

• Accessibilité : ne convient pas aux enfants
• Itinéraire : Autoroute A5, sortie no 19 Le Landeron ; aller direction le centre de la localité, puis au rond-point suivre Le Chasseral. Direction Lignières

puis Nods ; avant cette localité, prendre à gauche ; la route est étroite et les croisements de véhicules parfois compliqués. Continuer jusqu’à l’hôtel
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 47.12724, 7.04609
• Coordonnées point d’arrivée : WGS 84 (lat/lon) : 47.07265, 6.86970
• Balisage du chemin suivre Vue des Alpes
• Restauration : deux métairies sur le parcours, quelques bancs, sinon des rochers pour le pique-nique
• Parking : gratuit à l’arrivée
• Divers : WC au départ et à l’arrivée

Cartes

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La Crête du Jura, étape 2 entre Frinvillier et le Chasseral

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 555 m
Altitude maximale : 1’606 m
Dénivelé positif/négatif : 1’287 m / 294 m
Durée totale : 6 h
Distance totale : 18.5 km
Difficulté : difficile ; au niveau technique, sentiers de randonnée sans difficulté

Commentaire général

Pour mieux faire passer l’important dénivelé de cette étape, la très belle vue sur les trois lacs, sur les Alpes bernoises, les Préalpes et le superbe panorama au sommet du Chasseral vous raviront. Mais nous avons également bien aimé ces traversées de pâturages ou forêts sans oublier la possibilité de faire une pause sur la terrasse d’une métairie.

Descriptif de la randonnée

En redescendant de la gare, voici le programme du jour : le Chasseral par la Cabane du Jura

Comme mise en jambes, nous empruntons le trottoir longeant la route

jusqu’à cet indicateur nous invitant à prendre à droite.

C’est une sacrée dérupe qui nous attend, dénivelé positif de 600 m sur les 3 prochains kilomètres sur un bon sentier forestier grimpant en zigzag dans un environnement assez rocheux.

Quelques marches

et une chaîne sur un bref passage nous aident un peu.

La montée est assez longue et après la traversée d’une clairière

nous arrivons sur une route carrossable

qui nous conduit au lieu-dit les Coperies.

Ambiance automnale

À la ferme suivante, la Ragie, un des deux chevaux observe notre passage.

Nous sommes presque à mi-parcours en termes de temps de marche

mais une nouvelle montée à travers les prés nous attend.

Sur la route carrossable qui mène à la métairie de Jobert, il faut passer le portail à gauche

avec pour cap ce piquet jaune.

Désormais, nous sommes sur une crête dégagée

à travers pâturages.

Un peu avant la cabane du Jura, ce magnifique mur en pierres sèches.

Voici la croisée des Métairies, celle d’Evilard d’un côté, celle de Diesse de l’autre ;

Cap inchangé en passant par les Colisses du Haut qui fait également office d’auberge.

Peu après cette ferme, l’itinéraire était moins évident, il manquait des indicateurs jaunes. Il faut monter à travers un petit bois et rejoindre cette route, puis poursuivre à droite.

Nous continuons à travers bois en longeant la crête et nous apercevons bientôt l’imposante antenne.

Mais il y a encore du chemin et les petites montées successives en direction du sommet font mal aux jambes. À notre gauche, l’entrée de l’Aar dans le lac de Bienne au Hagneck.

Pause obligatoire au sommet pour se reposer et jouir de ce magnifique panorama sur les 3 lacs

avant une dernière descente en direction de l’hôtel sur la route asphaltée. Et voici le programme de la prochaine étape direction la Vue des Alpes.

Mais voici quelques photos prises depuis l’hôtel lors d’une randonnée estivale avec une meilleure visibilité.
Des Grandes Jorasses au Mont Blanc,

du Schreckhorn à la Jungfrau ;

un tableau panoramique présente les différents sommets.

Autres informations

• Accessibilité : ne convient pas aux enfants
• Itinéraire : Autoroute A6/E27 direction Bienne, puis autoroute A5/E27 direction Delémont ; à Bienne, autouroute A16/E27 direction Delémont ; prendre la sortie Frinvillier
• Coordonnées point de départ : Gare de Frinvillier-Taubenloch : WGS 84 (lat/lon) : 47.16958, 7.25751
• Balisage du chemin : suivre l’itinéraire no 5 et la direction Chasseral
• Restauration : différentes métairies sur l’itinéraire sinon bancs et rochers font l’affaire pour le pique-nique
• Parking : gratuit à côté de l’hôtel ; mais va devenir prochainement payant
• Transports publics : en saison direction la Neuveville ou St-Imier


• Divers : pour ceux que la première montée rebute, il est possible de partir des Prés d’Orvin (arrêt Bellevue) et de diviser en deux le dénivelé et la distance.

Cartes

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La Crête du Jura, étape 1 entre Weissenstein et Frinvillier

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’284 m
Altitude maximale : 1’443 m
Dénivelé positif/négatif : 671 m / 1’396 m
Durée totale : 6 h 50
Distance totale : 24.4 km
Difficulté : difficile

Commentaire général

Rejoindre St-Cergue depuis le Weissenstein en 10 étapes, voici un projet qui nous trottait dans la tête depuis quelque temps. Pour ce faire, nous suivrons le sentier no 5 Crêtes du Jura/Jura Höhenweg. La première étape entre Weissenstein et Frinvillier a connu une matinée brouillardeuse avant que le soleil n’arrive à le percer pour nous accompagner durant la dernière partie. Nous reviendrons au Weissenstein pour profiter du panorama extraordinaire offert par temps clair.

Descriptif de la randonnée

Nous descendons la route asphaltée

jusqu’au premier croisement ; cap sur Frinvillier, il y a du chemin à faire.

Nous quittons le goudron pour une route plate en gravillons.

 

Pour s’essayer à la musique …

Après 3 bons kilomètres, une première montée dans la forêt facilitée par des marches

et nous arrivons au lieu-dit Egg.

Nouvelle montée plus pentue, en partie sur un sentier rocailleux/rocheux assez glissant.

Nous voici au sommet de Hasenmatt, point le plus élevé de ce jour.

Descente à travers le pré puis un bois avec un secteur assez pentu et avec peu d’adhérence. Ambiance feutrée.

Après la descente, nouvelle montée pour arriver au Stallflue et son grand pâturage plat. À proximité du lieu bien nommé Tiergarten, une dizaine de chamois partent avant d’avoir pu leur tirer le portrait. Bien rester à droite.
Le sentier longeant le Küferegg très rocheux était également glissant ; sur un bref secteur, il y a une chaîne. Belle palette de couleurs offerte par la forêt

Nous sommes contents de retrouver le soleil et les pâturages d’Obergrenchenberg.

Un élément du patrimoine jurassien, le mur en pierres sèches.

L’idéal pour une pause alors que nous sommes à peu près à la moitié du temps de marche.

Prochaine auberge, après Ober, Untergrenchenberg avec un arrêt de transports publics.

Descente à travers pré, mais surtout à travers la forêt pour rejoindre Stierenberg et son restaurant (avec également un arrêt TP). Une dernière montée à travers la forêt

avec un double changement ; nous quittons le canton de Soleure pour celui de Berne

et passons de l’allemand au français.

Traversée du vaste pâturage de la Montagne ;

Couleurs d’automne

Nous poursuivons direction la Montagne de Romont, son auberge et sa terrasse bien attractive pour arriver désormais sur une route plate en gravillons empruntée sur plus de 3 km

Nouvelle descente sur une chemin forestier en direction de Plagne ; à la sortie du bois, cette belle place de pique-nique/grillades.

Le vallon direction Vauffelin

Du centre du village de Plagne, il reste une heure de marche et 300 m de dénivelé négatif.

Nous retrouvons prés et forêts en longeant et traversant à deux reprises des routes.

Dernière descente dans la forêt

et à sa sortie, nous allons direction la gare. Un avant-goût pour la prochaine étape qui mènera au Chasseral.

Autres informations

• Accessibilité : ne convient pas aux enfants. Cette étape se déroule uniquement sur des sentiers de randonnée (balisage jaune). En cette journée humide, quelques passages pierreux se sont révélés glissants et nécessité de l’attention
• Itinéraire : en transports publics, gare CFF d’Oberdorf, puis rejoindre le sommet du Weissenstein grâce à la télécabine ; en voiture, autoroute A1/E25, sortie no 41 direction A5 Solothurn ; prendre la sortie no 31 de l’A5 Solothurn West puis suivre Langendorf Weissenstein
• Coordonnées point de départ : Weissenstein station d’arrivée : WGS 84 (lat/lon) : 47.25185, 7.50877
• Coordonnées point d’arrivée : gare Frinvillier-Taubenloch : WGS 84 (lat/lon) 47.16951, 7.25751
• Parking : de l’hôtel, payant

• Balisage du chemin : très bien indiqué, mais le GPS de map.geo.admin nous a permis de lever un ou deux doutes ; suivre l’itinéraire no 5

et Frinvillier

• Restauration : 4 restaurants d’alpage sur le parcours, Obergrenchenberg, Untergrenchenberg, Stierenberg et la Montagne de Romont. Mais, vous trouverez régulièrement des bancs pour vous accueillir
• Divers : accès en voiture jusqu’au sommet autorisé sauf le dimanche. Nous allons suivre une partie du sentier des planètes qui reproduit à l’échelle 1 : 1 milliard le positionnement des planètes.


Voici la dernière planète, Pluton située à 7351 millions de kilomètres de la terre.

Les indicateurs jaunes informent régulièrement sur le temps de marche jusqu’à l’arrivée

Cartes

Fichier KML du parcours

De la Veveyse à la Gruyère par le Niremont et les Alpettes

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’217 m
Altitude maximale : 1’513 m
Altitude minimale : 769 m
Dénivelé positif/négatif : 414 m / 858 m
Durée totale : 4 h 25
Distance totale : 16.4 km
Difficulté : moyen-difficile (distance/durée) ; aucune difficulté technique

Commentaire général

Parcourir les pâturages, forêts et sommets de ces deux districts en ayant devant ses yeux un très beau coup d’œil sur les Préalpes d’un côté, le Jura de l’autre vous tente ? alors cette randonnée vous conviendra.

Descriptif de la randonnée

De l’autre côté de la route où vous avez parqué se trouve le premier indicateur ; direction Niremont

en empruntant le sentier qui monte le long du téléski.

En dessous de la buvette du Petit Oiseau,

le parc aux chèvres accessible aux enfants.

L’indicateur jaune à droite sur la photo est peu visible, il faut traverser la route puis  la place de parc entre les deux bâtiments.

Commence alors la montée en direction du Niremont.

Avant le chalet du Châh (ski-club Remaufens), monter à gauche directement dans la pente (l’indicateur jaune manque)

et poursuivre sur le sentier qui est bien visible et qui borde la forêt.

On pénètre dans un bois et à sa sortie, nous apercevons le Mont Blanc entre le Molard et le Folly.

Nous laissons l’arrivée du grand téléski à notre gauche et poursuivons sur un faux plat direction le sommet

sans oublier un regard vers le lac Léman.

Nous rejoignons rapidement le point sommital.

Le panorama nous impose une pause : vers la Gruyère, les Dents de Broc, du Chamois et du Bourgo en premier plan

Le Moléson et sa crête avec à droite Teysachaux

Les Préalpes vaudoises et le Mont Blanc

Voici les deux prochains points de passage et la destination finale Bulle

Vue globale de la suite ; descente vers le chalet du Niremont, traversée du bois et montée vers les Alpettes (second plan).

Après le pâturage, le sentier en copeaux des Mauvaises Places

avec quelques tableaux explicatifs de plantes (et de nombreux myrtilliers)

À la sortie du bois, vue sur Brenleire et Folliéran qui se détachent dans le ciel

En suivant toujours les indicateurs jaunes, nous descendons le long de la clôture

jusqu’à la buvette de la Goille au Cerf ; désormais route asphaltée

que nous quittons à proximité du chalet des Alpettes pour prendre à droite dans le pâturage.

Une montée en pente régulière

pour rejoindre les Alpettes et sa croix.

Début de la descente en direction du chalet de la Queue des Alpettes

et nous pénétrons dans un bois ; bien suivre l’indicateur jaune et prendre le sentier en copeaux à droite qui est meilleur que l’ancien chemin.

Long tronçon avec une descente à la fin

et nous retrouvons l’asphalte; bien suivre les indicateurs jaunes

pour arriver au chalet des Portes d’Enhaut.

Les 3 Dents et dans l’intervalle la Hochmatt

Nous sommes maintenant sur une route d’alpage

et à cet indicateur, il faut prendre à droite

et suivre la clôture

pour rejoindre un autre chemin descendant

qui traverse la forêt de la Joretta.

Un court tronçon sur la route que nous abandonnons pour suivre le chemin qui part tout droit

que nous laissons rapidement au profit d’un sentier forestier à droite qui court dans le bois des Vaux en parallèle de la route. À son terme, prendre la route à droite

et après le pont sur la Trême, prendre à gauche.

Nous retrouvons un sentier bordant la forêt

pour arriver dans une zone résidentielle. Continuer jusqu’à cet indicateur ;

à gauche

emprunter la passerelle.

Bien maigrichonne la Trême en cette période estivale.

Continuer de vous fier aux indicateurs jaunes qui vous guideront pour rejoindre la gare. Prendre le train pour revenir à Châtel-st-Denis.

Autres informations

• Accessibilité : pas adapté pour des enfants (distance)
• Itinéraire : autoroute E27/A12, sortie No  2 Châtel-st-Denis, aller au centre de la ville puis direction la Frasse ; après ce hameau, continuer jusqu’à Rathvel
• Coordonnées point de départ : parking de Rathvel; WGS 84 (lat/lon) : 46.54236, 6.98010
• Parking : gratuit et illimité au départ (parking d’hiver)

• Balisage du chemin : suivre Niremont/Les Portes/Bulle
• Restauration : bancs et tables aux Mauvaises places

et juste avant la passerelle sur la Trême. Nous apprécions de longue date la station familiale de Rathvel, sa buvette du Petit Oiseau et ses bons plats à prix doux et pour les enfants, sa ferme et autres jeux extérieurs
• Flore :
Epilobes à fleurs étroites

Menthe sauvage

• Divers : pour revenir au parking de Rathvel depuis Châtel-st-Denis, nous avions laissé une voiture dans cette localité ; sinon, prendre le bus TPF jusqu’à l’arrêt les Rosalys et une marche de 3.5 km sur la route vous attend (50 minutes). Dernière possibilité, le taxi.

Cartes

Fichier KML du parcours

Sur le tour des Vanils entre Rossinière et Allières par l’alpage de Corjon

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 891 m
Altitude maximale : 1’597 m
Dénivelé positif/négatif : 833 m / 720 m
Durée totale : 4 h 30
Distance totale : 13.2 km
Difficulté : moyen-difficile

Commentaire général

Des vallons encore bien préservés, des chalets d’alpage, de beaux points de vue, bref les atouts traditionnels des Préalpes valdo-fribourgeoises. Cette randonnée est assez exigeante en termes de dénivelés et de distance. Avec une petite réserve sur un passage plus difficile, voir les alternatives proposées sous trucs et astuces.

Descriptif de la randonnée

Les deux premières informations situées sur l’indicateur situé à proximité de la gare concernent notre randonnée. Direction Allières en passant par Corjon

Nous descendons à gauche sur la route asphaltée

puis traversons une Sarine maigrelette

et au sommet de la petite montée, nous bifurquons à droite.

Devant nous, la Dent de Corjon que nous allons contourner par la droite. Bon, il y a encore un peu de dénivelé …

Nous bordons le lac du Vernex

et quittons l’asphalte pour prendre une route carrossable qui monte à gauche

bien ombragée.

Après un km, nous allons suivre un sentier qui monte à droite

avec un revêtement pierreux.

La pente se redresse fortement, il va falloir absorber un dénivelé de 215 m sur le prochain km, heureusement dans la forêt

avec des passages à forte déclivité.

À la sortie du bois, un bref tronçon dans le pâturage

et nous retrouvons la route.

Ce raccourci (balisé) nous permet de gagner 1 km par rapport à la route. Le soleil illumine la Dent de Corjon et le vallon.

Un coup d’œil à droite et nous devinons la route que nous allons emprunter par la suite.

Au chalet du Crau Dessous

un nouvel indicateur.

Désormais, nous sommes sur une route d’alpage caillouteuse et ce jusqu’au chalet de Corjon. Elle monte en grands lacets et présente une pente régulière.

Le Pays-d’Enhaut d’un côté

la vallée de l’Intyamon avec le lac de la Gruyère, de l’autre.

Après avoir contourné le massif rocheux, nous débouchons sur l’alpage de Corjon.

Magnifique panorama, Dent du Chamois, du Bourgo, et Vanil du Van

Le Vanil Noir, le Vanil de l’Ecri, la Pointe de Paray et celle de Cray.

Les Rochers de Naye et le Merdasson

Nous sommes au point sommital

et commençons la descente sur un même type de revêtement jusqu’au chalet des Châtelards.

À ce chalet, il faut prendre à droite (indicateur jaune)

une trace peu visible

pour arriver dans une forêt.

Passage délicat avec un dénivelé de 140 m sur une distance de 400 m, sur un sentier étroit, parfois bien pentu, recouvert de feuilles mortes et traversant une très forte pente. Prudence et attention sur ce secteur ; voir les alternatives proposées.

Puis descente assez directe dans le pâturage en direction du chalet d’alpage de Pierra Derrey (en bas sur la photo).

La trace est peu visible.

Bien contents d’arriver sur une route forestière tranquille.

Continuer tout droit à un embranchement, l’indicateur se trouve juste après.

À notre gauche, la Dent de Lys et le Grand Sex

Les Coursis, Corbé et la Cape au Moine

Poursuivre jusqu’à cet embranchement, il faut descendre à gauche

Désormais sur un sentier avec des secteurs humides

nous atteignons l’Hongrin.

Une dernière montée qui fait mal aux jambes, à travers les pâturages

et nous voici sur la route communale sur 700 m pour arriver à la halte ferroviaire d’Allières.

Retour en train jusqu’à Rossinière

Autres informations

• Accessibilité : ne convient pas aux enfants (dénivelé distance et sentier difficile à la descente)
• Itinéraire : soit par le col des Mosses, Les Moulins puis Rossinière ; soit A12/E27 sortie no 4 Bulle, suivre Château-d’Oex ; au centre de Rossinière, descendre à droite direction la gare
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.48864, 7.20896
• Parking : gratuit à la gare de Rossinière

• Balisage du chemin : Suivre Allières gare respectivement le Grand Tour des Vanils, itinéraire no 263

• Restauration : pas de banc ni de coin grillades ; donc se débrouiller
• Flore :

Menthe sauvage
• Divers : Au chalet de Corjon, possibilité d’acheter notamment du fromage de l’Etivaz fabriqué sur place. WC disponible à la gare de Rossinière
• Trucs et astuces : du fait du passage délicat décrit ci-dessus, nous proposons 2 alternatives :
o Soit de faire l’aller-retour Rossinière – Corjon
o Soit de partir d’Allières pour rejoindre Rossinière. Le passage en question doit être moins difficile à la montée mais la prudence demeure de mise. Parking gratuit et illimité à proximité de la halte d’Allières

Cartes

Fichier KML du parcours

À la source de la Sarine

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 2’944 m
Altitude d’arrivée station amont du télécabine Sanetsch : 2’063 m
Dénivelé positif/négatif : 158 m / 953 m
Durée totale : 5 h 05. Glacier 3000 – Quille du Diable : 3 km environ 1 h ; Quille – cabane Prarochet : 1 h 20 ; cabane – télécabine : 2 h 20
Distance totale : 13.3 km
Trajet station aval télécabine – Gsteig arrêt bus Post
Distance : 1.7 km
Durée : 25 minutes
Difficulté : moyen-difficile

Commentaire général

Prenons de la hauteur pour cette randonnée dont l’altitude de départ flirte avec les 3000 m. Découvrir l’unique passerelle au monde qui relie deux sommets, marcher sur un glacier avec devant soi une superbe vue sur les Alpes Valaisannes puis une descente vers la cabane de Prarochet et poursuivre sur les lapiaz bien connus avant de rejoindre le joli lac de retenue de Senin (Sanetsch). Et pour les Fribourgeois découvrir où la Sarine prend naissance soit, 2 km en contre-bas du glacier de Tsanfleuron, en terres valaisannes. Un gros bémol, soit le coût des transports publics/remontées mécaniques par adulte qui est de CHF 77.20 (tarif plein).

Descriptif de la randonnée

Départ du col du Pillon avec le téléphérique pour rejoindre le sommet de Glacier 3000. Passage obligatoire par la passerelle longue de 107 m.

Le glacier des Diablerets dont on devine le sommet au fond.

Deux possibilités s’offrent à vous pour aller à la Quille du Diable :
Descendre avec le télésiège et ensuite le trajet sera quasiment à plat, ce que nous vous recommandons.

Ou alors suivre l’itinéraire Glacier Walk no 8, ce que nous avons fait. Un passage descendant sur le glacier sans crampons nécessitait des efforts pour garder son équilibre, d’où notre proposition.

Suivre le panneau à côté de la station d’arrivée du télésiège

et descendre les marches en bois.

Emprunter ce large chemin (descente puis montée) qui amène au glacier

tout en respectant bien le balisage mis en place

Vue arrière du passage qui peut poser problème.

Pause photos : la Quille du Diable ou Tour St-Martin

Principalement, le Weishorn, le Zinalrothorn, derrière, la Pointe Dufour, la Dent Blanche et le Cervin.

Dent Blanche, Cervin et Dent d’Hérens avec la Quille du Diable.

Le Cervin

Vue globale

Une petite partie du parcours était enneigée, le reste en glace. Vue arrière avec au fond la station d’arrivée du téléphérique.

Le glacier des Diablerets

et au milieu, son sommet.

À notre gauche, Becca d’Audon (Oldenhorn)

Nous quittons la glace à l’approche de la Quille.

Petit arrêt sur la fantastique terrasse du Refuge de l’Espace. Le Grand Combin

Pigne d’Arolla et Mont-Blanc de Cheillon

et le Mont Blanc.

Dent Blanche et Cervin

Vue plongeante sur Derborence.

Une autre face de la Quille.

Objectif final, le barrage en passant par la cabane de Prarochet.

Vue générale de la descente.

Nous allons suivre le balisage qui emprunte un autre itinéraire que celui indiqué sur map.geo.

Il faut rester très attentif pour ne pas perdre le balisage respectivement par rapport où nous mettons les pieds. De plus, il manque parfois des marques et il faut chercher où se situe celle d’après.

Des cairns apportent une bonne aide

de même que de rares piquets.

Le panorama est superbe.

La Quille vue d’en bas.

Une gouille

Vue arrière

Nous voici arrivés à la cabane de Prarochet.

Et voici la suite du programme

et les Lapiaz du nom de la cabane, qui ont été façonnés par les eaux de pluie ruisselantes. L’itinéraire est très bien indiqué et facile à suivre.

Un petit bijou

Vue arrière du sentier.

La traversée du Lachon sans passerelle nécessite soit d’être bien adroit ou de se déchausser.

Désormais, nous sommes sur un sentier.

Au fond de ce vallon, le début de la Sarine.

Bien rester sur la gauche pour éviter de faire le détour par le col du Sanetsch.

Nous croisons la route à deux reprises

avant de la suivre sur 400 m. Et voici la Sarine

et son nom en patois valaisan

Elle est encore de taille modeste.

Nous quittons l’asphalte pour rejoindre le sentier du lac

que nous découvrons.

Rester sur la rive droite du lac

L’arrivée de la Sarine dans le lac.

Pour franchir deux escarpements rocheux, des marches (parfois bien hautes) ont été aménagées.

Vue du lac depuis l’auberge.

Poursuivre jusqu’à la télécabine dont le fonctionnement est commandé à distance par caméra. Attendre devant la porte du bâtiment les instructions de l’employé qui se trouve à la station aval.
Arrivés en bas, suivre la route asphaltée

jusqu’au centre du village et prendre à droite sur 120 m pour rejoindre l’arrêt de bus Post.

Autres informations

• Accessibilité : ne convient pas pour des enfants (dénivelé, descente jusqu’à Prarochet)
• Itinéraire : Autoroute E27/E62/A9, sortie no 17 Aigle. Continuer vers les Diablerets ; dans cette localité, poursuivre sur le col du Pillon
• Coordonnées point de départ :  col du Pillon : WGS84 (lat/lon) : 46.35435, 7.20622
• Coordonnées point d’arrivée station amont de la télécabine : WGS84 (lat/lon) : 46.36318, 7.29515
• Coordonnées arrêt du bus Gsteig (Poste) : WGS84 (lat/lon) : 46.38593, 7.26835
• Parking : col du Pillon, gratuit ; au départ du téléphérique Glacier 3000
• Balisage du chemin : Quille du Diable, puis Cabane de Prarochet et enfin auberge/barrage
• Restauration : des rochers à perte de vue pour le pique-nique ; alternative, la cabane Prarochet
• Flore :

Céraistes des Alpes

Thym précoce ?

Gentianes printanières

Linaigrette

Gentiane pourpre
• Divers : Attention aux horaires ; dernier départ du bus postal pour retourner au col du Pillon, 16h55 ; dernier départ de la télécabine du Sanetsch : 17 h. Avant d’effectuer cette randonnée, se renseigner sur l’état du chemin entre la Quille du Diable et la cabane de Prarochet.

Cartes

Aucune carte pour le tronçon Glacier 3000 – Quille du Diable; en effet aucun itinéraire n’est indiqué dans map.geo.admin. De plus, l’itinéraire peut changer selon l’évolution du glacier. Merci de vous en référer au balisage mis en place.

De la Gruyère au Pays-d’Enhaut par le Gros Mont et les Ciernes Picat

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 890 m
Altitude maximale : 1’405 m
Dénivelé positif/négatif : 648 m / 558 m
Durée totale : 4 h 50
Distance totale : 16.9 km
Difficulté : moyen-difficile ; aucune difficulté technique si vous suivez la route ; à voir dans le descriptif

Commentaire général

Partir de la région de Charmey pour rejoindre le Pays-d’Enhaut titillait notre curiosité. Il ne faut pas ménager sa peine pour le faire ; et, point négatif, l’essentiel de l’itinéraire se déroule sur des routes asphaltées ou en gravillons.
Nous ont convaincus la rencontre avec deux jeunes marmottes (emblème de notre site), un renardeau, la flore préalpine et bien sûr plusieurs points de vue sur les Préalpes valdo-fribourgeoises.

Descriptif de la randonnée

À l’arrêt de bus de Praz Jean, voici le panneau indicateur ; nous allons suivre dans un premier temps Le Sori

Face à nous, le Cheval Blanc et la Hochmatt

Départ pour 6 km de montée presqu’uniquement sur route asphaltée.

Le ruisseau du Gros Mont

À 3 reprises, nous allons prendre un raccourci. Le premier est le plus important.

Des marches ont été aménagés pour faciliter le passage.

La grande cascade du Gros Mont.

Nous voici arrivés au bout de la route asphaltée et au parking. Nous serons plus au calme.

À notre gauche, le Zuckerspitz, les Dents de Ruth et de Savigny et les Pucelles.

Ensuite, la Corne Aubert et la Dent de Combette

Route en gravillons pour rejoindre le Sori

Le plateau du Gros Mont

La Dent des Bimis

Le chalet du Jeu de Quilles

et la chapelle St-Jacques

Le Pas de la Borière passage délicat pour monter au Vanil Noir.

Sympathique rencontre

Au fond à droite, le chalet du Sori qui a également une buvette et à gauche le chalet de la Verda par lequel nous allons passer.

Le chalet du Sori a été magnifiquement reconstruit après son incendie.

Première indication relative à notre but final, Flendruz.

Nous poursuivons sur une route d’alpage carrossable en gravillons.

Au chalet de la Jaqueraude, nous quittons la route pour prendre à droite

un sentier à travers pâturages.

Il faut continuer tout droit, direction Les Ciernes Picat.

À notre droite, la Tour de Doréna

À ce croisement, rester sur la droite (passage caillouteux)

viser le pont qui nous permet de traverser le ruisseau

et d’entrer dans la forêt (tout droit)

Nous rejoignons ensuite la route qui descend vers les Ciernes Picat.

Vous apercevrez peut-être un renard qui fut aussi étonné de sa rencontre que nous. Voici un très beau chalet.

Devant nous, le paysage s’ouvre ; le Rubli, le Rocher à pointes, le Rocher plat et la Gummfluh.

Arrivés à cette intersection

poursuivre à gauche, même cap.

Derrière nous, le Vanil de l’Ecri, le Vanil Noir et la Tour de Doréna

Sur Pra, la Pointe de Paray et le Vanil de l’Ecri

Devant nous, la Laitemaire ; pas de commentaire à ajouter devant un si beau panorama.

Nous continuons notre descente sur la route asphaltée

attentifs aux chalets qui la borde en particulier celui-ci

jusqu’à cet indicateur ; soit vous continuez tout droit sur la route, soit vous prenez à gauche le sentier de randonnée de montagne qui descend à gauche, ce que nous avons choisi pour couper la monotonie de l’asphalte. Cela implique un dénivelé de 80 m en descente puis de 70 m de montée.

Le sentier est bien entretenu, mais parfois étroit et pentu.

À 4 endroits, il est équipé de chaines pour sécuriser les passages les plus délicats.

Marchepied taillé dans un tronc en travers du sentier.

Nous traversons le ruisseau des Ciernes Picat au sec

grâce à une belle passerelle.

Directement après se trouve la 2ème place de grillades.

Ce n’est pas tout, maintenant, il faut remonter, mais sur un sentier facile

À cet indicateur

descendre à droite un bon chemin qui borde la forêt.

Suivre les indicateurs

et nous entrons dans le village de Flendruz.

Le balisage vous amène à la route cantonale avec un passage étroit à l’angle de cette maison.

À cet endroit, nous avons préféré prendre à gauche (plutôt que tout droit), puis à droite (indicateur cyclable rouge)

pour rejoindre la route cantonale. Aller à gauche direction Rougemont.

À notre gauche les Rodomonts.

Nous arrivons rapidement à la gare de Flendruz.

Autres informations

• Accessibilité : pas recommandé pour les enfants (distance/dénivelé)
• Itinéraire : A12/E27 sortie no 4 Bulle
• Transports : A Bulle, prendre le bus TPF pour le Jaun/Kappelboden ; arrêt Im Fang Praz Jean. A Flendruz, prendre le train MOB jusqu’à Montbovon puis les TPF jusqu’à Bulle
• Coordonnées point de départ : Arrêt de bus Im Fang Praz Jean : WGS 84 (lat/lon) : 46.60205, 7.20297
• Coordonnées point d’arrivée : Gare de Flendruz : WGS 84 (lat/lon) : 46.48241, 7.18669
• Parking : des Crêts à Bulle, payant ; proche de la gare
• Balisage du chemin : suivre le Sori, puis Flendruz gare par les Ciernes Picat
• Restauration : deux coins grillades sur le parcours dont une place 2 km avant les Ciernes Picat

• Flore :
Campanules

Epilobes

Campanules de Scheuchzer

Gentiane jaune

Menthe à feuilles longues

• Divers : Ne pas faire le week-end car de nombreux randonneurs empruntent la route du Gros Mont en voiture

Cartes

Fichier KML du parcours

De la vallée du Motélon à celle du Gros Mont

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 855 m
Altitude maximale : 1’365 m
Dénivelé positif/négatif : 663 m
Durée totale : 5 h
Distance totale : 17 km
Difficulté : moyen-difficile compte tenu de la distance et du dénivelé

Commentaire général

Encore une randonnée dans la belle et bien préservée vallée du Motélon. Pouvoir passer d’une vallée à une autre et le faire dans le cadre d’une boucle n’est pas toujours possible. Vous découvrirez trois cours d’eau, d’abord le ruisseau du Motélon, puis celui du Gros Mont et enfin la Jogne. Cet itinéraire nous a semblé être peu fréquenté, donc vous pourrez bien apprécier les paysages et la flore. Un bémol, les trois secteurs de 2 km de routes asphaltées.

Descriptif de la randonnée

Voici l’indicateur situé au départ ; nous allons suivre Le Pralet – Vallée du Motélon.

Tout d’abord 300 m de route goudronnée, puis il faut prendre le sentier qui monte à gauche en suivant l’indication Tour du Lac.

Nous amorçons une bonne montée

A notre droite, le Mont Bifé et le Vanil des Cours (2ème et 3ème sommet depuis la gauche).

À la sortie de la forêt, nous poursuivons à travers pré

Devant nous, le Vanil (signifie sommet rocheux) de la Monse.

À notre droite, la Dent de Broc (dernier sommet)

Arrivés sur le Plateau de la Monse,

voici le chalet du même nom

et la chapelle St-François construite en 1614

et son petit clocher recouvert de tavillons.

Même cap.

Une route bordée d’arbres et d’un mur puis dans la forêt

nous amène sur la route asphaltée de la vallée du Motélon

Nous longeons le ruisseau du même nom.

Une petite canalisation amène l’eau qui fait tourner la roue à aube.

Nous laissons sur notre gauche la Pinte du Pralet.

Sympathique rencontre

Direction la Vonderweire

Nous arrivons rapidement à la petite chapelle de Notre-Dame du Sacré Cœur construite en 1868

Vers le chalet de la Vonderweire, direction Le Revers/Pra Jean – vallée du Gros Mont.

Prendre le chemin agricole à gauche

qui monte en lacets jusqu’à l’entrée dans la forêt. Depuis l’intersection jusqu’au point le plus élevé, nous attend un dénivelé de 320 m sur 2 km.

Il y a eu un changement de balisage, l’ancien sentier qui montait le long de la forêt de façon directe a été remplacé par ce nouveau chemin (changement pas fait sur map.geo …). La pente se redresse avec des secteurs plus pentus

et à la sortie de la forêt, cela continue de monter à travers les pâturages.

Arrivés au Revers,

nous continuons sur une route en gravillons qui rejoint une route goudronnée. Nous allons commencer la descente.

Devant nous le Cheval Blanc et la Hochmatt.

Après 400 m, l’indicateur nous invite à prendre à droite une trace peu visible dans le pré.

Le sentier longe le bois avant d’y entrer ; le balisage est un peu lacunaire.

Ce sentier forestier manque d’entretien et présente 3 passages difficiles dans la traversée de pentes raides (par exemple).

Dès lors, nous vous le déconseillons et vous recommandons de continuer sur la route asphaltée (cela représente 1.3 km supplémentaire). Il s’agit d’une route construite par des internés polonais durant la seconde guerre mondiale, d’où son nom de route des Polonais.

Devant nous, perché au sommet du pâturage, le chalet de Chauplan.

Nous retrouvons l’itinéraire pédestre en prenant à gauche (barrière)

pour descendre à travers le pré. Pas de trace visible, il faut longer la forêt en direction du chalet

Ces branches ont pris des formes très arrondies.

Continuer toujours tout droit après le chalet pour arriver à la route.

Même cap avec la destination finale.

Nouveau secteur asphalté en bordant le ruisseau du Gros Mont.

Arrivés au lieu-dit Pra Jean, soit prendre le bus, soit continuer à pied pour les 5 derniers kilomètres.

Traverser la route cantonale avec prudence.

Passage frustrant car nous partons dans la direction opposée soit Jaun sur 500 m pour pouvoir traverser la Jogne et revenir sur nos pas;

la couleur de la rivière témoignait des orages de la nuit.

Agréable sentier des rives

qui part ensuite à travers prés

pour rejoindre une route en gravillons

Petit coin de nature très sauvage ;

l’eau fait office de miroir pour les arbres.

Nous retrouvons les bords de la Jogne

et nous voici à l’entrée de Charmey.

Nous traversons une zone artisanale et l’itinéraire nous amène le long de la route cantonale.

Rester sur la droite et traverser un quartier de chalets pour arriver à ce passage à piétons qui croise la route cantonale.

Prendre à gauche direction la Monse (trottoir),

puis à droite

pour rejoindre la Déchèterie

respectivement notre point de départ.

Autres informations

• Accessibilité : possible pour des enfants ayant l’habitude de randonnées en montagne ; prendre en compte le dénivelé et la distance ; si vous prenez le bus à Pra Jean direction Charmey, vous réduisez la distance de près de 5 km
• Itinéraire : A12/E27 Sortie no 4 Bulle ; suivre l’indication Charmey-Jaun. Après l’auberge du Chêne, prendre à droite, direction Motélon/déchetterie ; traverser la rivière, le parking se trouve à votre gauche

• Coordonnées point de départ : Charmey, déchetterie : WGS 84 (lat/lon) : 46.61244, 7.16724
• Parking : gratuit ; à la sortie de Charmey, prendre à droite, direction Déchetterie ; le parking se trouve en face

• Balisage du chemin : suivre d’abord Le Pralet/Vallée du Motélon ou Tour du Lac, puis la Vonderweire/Le Revers/Pra Jean – Vallée du Gros Mont et enfin Charmey
• Restauration : une place de pique-nique le long de la Jogne et une autre à l’arrivée

• Flore :

Anthyllide vulnéraire

Orchis mâle

Centaurées des montagnes

Rosiers sauvages

Cartes

Fichier KML du parcours

 

De la Veveyse à la Gruyère par le col de Lys

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’196 m
Altitude maximale : 1’781 m
Dénivelé positif / négatif : 633 m /950 m
Durée totale : 4 h 15
Distance totale : 13 km
Difficulté : moyen-difficile

Commentaire général

Toute notre famille a fait cette course ; il s’agissait de la randonnée d’automne des étudiants de la dernière année du cycle d’orientation de la Veveyse et à l’époque de la Gruyère. Bien sûr, un brin de nostalgie s’est emparé de nous, en nous remémorant nos souvenirs personnels. Tant le départ que l’arrivée sont desservis par les transports publics. Bon, il faut quand même un temps certain pour revenir au point de départ …

Descriptif de la randonnée

Vers l’arrêt du bus Les Borbuintze, vous trouvez l’indicateur de randonnées. Plutôt que suivre la direction Col de Lys par la piste de ski de Borbuintze, puis longer le Pralet,

nous préférons emprunter la route des Guedeyres (direction Col de Soladier).

Cela représente 2 km de plus, 55 m de dénivelé en moins, mais permet une mise en jambe plus tranquille dans un environnement plus ouvert. Donc à vous de choisir sachant que les deux itinéraires se rejoignent vers Paccot-Dessus.
La nappe de brouillard sur la plaine était compacte, mais au-dessus, grand ciel bleu.

Le Molard et le Folly.

Au fond, le Vanil des Artses.

Il faut ensuite monter à gauche

direction col de Lys

À droite du Vanil, la Cape au Moine et les Verraux.

Dans l’anse, le col de Soladier.

Et une vue globale

Place à une route carrossable ; tout au fond, nous devinons le chalet du Berry.

La pente est assez régulière et permet d’avoir un bon rythme. À l’approche du chalet, le sentier monte à droite

de façon directe vers le chalet de Paccot-Dessus.

De gauche à droite, Teysachaux, la crête puis le sommet du Moléson.

Direction le Col puis les Sciernes d’Albeuve.

À notre gauche la Dent de Lys.

Il reste un dénivelé de 220 m pour un bon kilomètre, la pente est présente.

Le chemin est bien marqué et vous évitera de prendre l’une des mauvaises traces.

Pierreux terreux et assez gras en ce début d’automne.

Quel magnifique panorama depuis le sommet du col, entre Préalpes et Alpes fraîchement enneigées.

Côté Jura, l’horizon était bouché.

À notre gauche, la Dent de Lys en arrière-plan.

La descente commence par une large épingle, puis se poursuit par des zigzags.

Au fond, un plateau marécageux avec de belles teintes

et le chalet en Lys avec sa gouille.

La pente de la première descente est moins importante que celle de la dernière montée.

Nous continuons, toujours avec la même direction

et traversons un large pierrier.

Une petite montée pour franchir une arrête rocheuse

et nous poursuivons à travers sapins, rochers et pâturages.

Secteurs goudronnés et dans des prés se succèdent. Magnifique façade en tavillons.

Attention, continuer tout droit sur cette route et ignorer l’indication à gauche « ski-club ».

Peu après, il faut prendre à gauche et longer des bâtiments et au dernier, aller à droite et franchir la clôture (indicateur contre le mur au fond) ;

Poursuivre dans un petit vallon jusqu’à votre arrivée sur une route asphaltée.

Tsermon et les Vanils commencent à revêtir leur parure hivernale.

Direction le Pays-d’Enhaut.

Nous arrivons rapidement aux Sciernes d’Albeuve et il faut tourner à droite

et suivre la route de la Gare.

Une poya dans l’univers des Gastlosen.

Nous arrivons à la halte des Sciernes en une dizaine de minutes.

Autres informations

• Accessibilité : pas adapté pour les enfants (dénivelés et distance)
• Itinéraire : A12/E27, sortie no 2 Châtel-st-Denis/Les Paccots ; aux Paccots, monter à droite direction Les Joncs
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.51267, 6.95100
• Parking : gratuit et illimité

• Balisage du chemin : très bien indiqué ; suivre d’abord Col de Soladier, puis Col de Lys et enfin les Sciernes d’Albeuve
• Restauration : aucune possibilité sur l’itinéraire ; peu de bancs sauf aux Sciernes d’Albeuve
• Panorama : magnifique vue depuis le col de Lys
• Flore
En mai-juin, vous trouverez des narcisses au col ; en cette période automnale, la flore était pauvre
• Divers : nous vous proposons de laisser la voiture à Châtel-st-Denis et de prendre le premier bus du matin ; il n’y a que 4 bus qui desservent l’arrêt Les Borbuintze par jour, le dernier part à 17h20 de Châtel-st-Denis

Randonnée à faire par chemins secs

Cartes

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8 lacs et 3 cols dans la région du Grand-Saint-Bernard

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 2’470 m
Altitude maximale : 2’754 m
Dénivelé positif /négatif : 996 m
Durée totale : 4 h 45
Distance totale : 12.1 km
Difficulté : difficile

Commentaire général

Le passage emprunté depuis des millénaires par les voyageurs s’appelait Mont-Joux. Vers 1050, Saint Bernard de Menthon, archidiacre d’Aoste constate que de nombreux voyageurs arrivent dans sa ville en ayant été brigandés. Il décide de lutter contre ces agissements en fondant au col du Grand-Saint-Bernard un premier hospice qui portera ensuite son nom.
Cette randonnée exigeante vous permettra de découvrir les 3 lacs de Fenêtre, les 3 vers le Lé, un autre lac sans nom et bien sûr le lac du col.

Pour y parvenir, vous devrez traverser 3 cols avec un crochet en Italie. Le vert des pâturages, le bleu des lacs, le gris des sommets et le blanc des glaciers raviront vos regards.

Descriptif de la randonnée

À côté de l’hospice, voici le panneau des randonnées ; nous suivrons le col des Chevaux, puis celui du Bastillon et les Lacs de Fenêtre. Les temps indiqués impliquent un rythme assez soutenu. 

Nous commençons par descendre la route du col direction Suisse

avant de monter à gauche (indicateur contre le rocher)

et emprunter un chemin mixte rochers-terre.

Ànotre droite, l’arrête de Tscholère et ses magnifiques pointes

et le massif du Grand Combin.

Direction l’Hospice, le Mont Mort.

Le sentier traverse des secteurs rocheux

et d’autres dallés.

Tout au fond, nous voyons notre premier col.

Au col,

à notre gauche, la petite et la grande Chenalette.

Face à nous, le lac du Grand Lé

et dans la combe de Drône, un autre petit lac sans nom.

La descente se fait sur un sentier correct, en zigzag dans une forte pente et à travers les éboulis.

La combe de Drône avec son torrent.

Le chemin des Chevaux continue à flanc de côteau avant de remonter ; nous traversons le ruisseau

et continuons sur un bon sentier en pente régulière.

Nous passons à côté du lac du Petit Lé (à gauche)

et un peu plus haut, nous découvrons le Grand Lé

et sa gouille ;

Un coup d’œil dans le rétroviseur pour voir le le Pas des Chevaux.

Du vert des pâturages, nous passons au gris des rochers avec un joli raidillon pour arriver au col du Bastillon.

 

Quel bel écrin pour un des lacs de Fenêtre.

La première partie de la descente du col est assez aérienne, le sentier est étroit et la paroi rocheuse saillant par endroits nécessitent de l’attention et de la prudence.

Vue arrière.

Puis nous passons un gros et large éboulis. Petite pause pour cette belle vue de deux des lacs. Bon il y a encore un bout de descente avant d’y arriver.

Mais par où sommes-nous passés ?

Nous abandonnons le gris sombre de la paroi rocheuse pour des tons plus doux.

« Champ » de linaigrettes au bord du lac.

Un petit pont de blocs de pierre nous permet de rejoindre l’autre rive.

Direction Fenêtre de Ferret/Col du Gd-St-Bernard.

Du 2ème lac, magnifique point de vue sur les 3 glaciers suivants, de gauche à droite :
Celui des Angroniettes, du Dolent avec son sommet et celui de l’A Neuve.

Quel beau miroir.

 Et voici le dernier lac de Fenêtre.

Au fond et au milieu, voici le denier Pas, celui de la Fenêtre de Ferret.

La pente est régulière et pas très accentuée. Nous y voici.

Le Pain de Sucre et le Mont Fourchon

et les sommets dominant la vallée d’Aoste.

Pas toujours simple de rester sur l’itinéraire car il y a souvent plusieurs sentes, mais la direction générale est facile à tenir. Prendre à gauche un petit sentier qui traverse un ruisseau.

Par endroits, l’état du sentier n’est pas terrible et nous sommes contents d’arriver en bas.

Il faut alors traverser la route du col

et prendre un chemin à droite.

Le dernier tronçon de la montée se fait sur l’antique voie romaine, magnifiquement restaurée.

Encore une dernière grimpée et nous arrivons à la statue de Saint-Bernard.

Nous avons ensuite suivi la route (il possible de longer le lac par l’autre rive) pour revenir à notre point de départ.

Autres informations

• Accessibilité : pas adapté pour des enfants (partie technique, dénivelé et durée)
• Itinéraire : A9/E27 sortie 22 Echangeur du Gd-St-Bernard puis suivre Col du Grand-Saint-Bernard jusqu’à l’Hospice
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 45.86875, 7.17048
• Parking : gratuit, vers l’hospice ou le long de la route du col.
• Balisage du chemin : en principe, très bien indiqué, sauf la dernière partie de la descente du Col du Bastillon et la descente depuis la fenêtre de Ferret. Mais dans les deux cas la direction à suivre est claire.
• Restauration : au départ, tant du côté suisse qu’italien
• Flore et faune
???

Adénostyle à feuilles d’allaire

Linaigrettes

Campanules

Gentianes champêtres

Gentianes pourpres

Nous avons vu deux marmottes, gardez l’œil ouvert …
• Divers : À ne faire que par chemins secs ; bâtons fortement recommandés. WC disponibles à l’Hospice ou juste à côté
• À ne pas manquer : le Musée de l’hospice du Grand-Saint-Bernard et la salle du Trésor de l’Hospice

Cartes

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Dent du Bourgo

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’138 m
Altitude maximale : 1’908 m
Dénivelé positif / négatif : 870 m
Durée totale : 4 h 15
Distance totale : 11.8 km
Difficulté : moyen-difficile ; route alpestre jusqu’à Vacheresse puis sentier de randonnée de montagne ; dans la dernière partie de la montée, il y a des passages plus exposés (sentier étroit et rocheux traversant une forte pente avec une cotation T3). Fortement déconseillée à des personnes ayant le vertige.

Commentaire général

Nous poursuivons la découverte de cette magnifique vallée du Motélon avec sa végétation luxuriante, sa nature bien préservée et son joli ruisseau. Notre dernière visite à la Dent du Bourgo remontait à plusieurs années avec le souvenir d’un magnifique panorama. Les prévisions météos annonçaient un soleil radieux, mais les nuages d’altitude n’en ont fait qu’à leur tête. Donc pour la vue, nous vous invitons à voir la vidéo figurant sur le très bon site « visinand .ch »; vidéo

La Dent du Bourgo vue depuis la Dent du Chamois

Descriptif de la randonnée

Voici l’indicateur de randonnées au départ ; direction Vacheresse dans un premier temps.

Nous allons suivre une route alpestre sur plus de 4 km avec un dénivelé de plus de 600 m ;

À notre droite, le Haut Crêt et son chalet d’alpage dans l’anse.

Devant nous, Tsermon partiellement caché par un nuage et le vallon de Varvallana.

À gauche, les Dents de Brenleire et Follérian puis Galère.

 La traversée de la forêt apporte une ombre bienvenue.

À sa sortie, nous voyons bien la crête et la Dent à son extrémité.

Le sommet avec sa croix en vue rapprochée.

Tsermon

Au chalet du Leity, c’est la sieste pour certains.

Devant le chalet avec son toit en tavillons, les toiles servant à sortir le fromage du chaudron sont mises à sécher.

Un peu plus haut la gouille de Leity.

L’itinéraire se poursuit à travers les pâturages avec des tronçons à plus forte déclivité.

Les Merlas et le Van

Voici ce qui nous attend à partir de Vacheresse.

 

Une trace monte en zigzag dans la pente

puis l’itinéraire suit la crête.

Nous faisons un petit détour pour ne pas perturber les moutons. Il nous reste encore 1 km avant de passer aux choses sérieuses.

Sur cette image, on comprend bien les difficultés du dernier tronçon.

Passage d’un escarpement rocheux sur un sentier devenu plus étroit

avant de rejoindre la crête

puis un franchissement plus délicat (on voit la pente très abrupte)

Le chemin est plus facile à deviner à la descente qu’à la montée…

Un dernier effort

et voici la croix sommitale

Au fond la Dent de Broc et devant la Dent du Chamois.

Pour le panorama depuis le sommet, voir la remarque sous commentaire général.
La descente s’effectue par le même itinéraire et nécessite attention et calme. Nous avons trouvé cette partie plus difficile à la descente qu’à la montée.

Autres informations

• Accessibilité : ne convient pas aux enfants sauf jusqu’à Vacheresse (tenir compte du dénivelé)
• Itinéraire : A12/E27 Sortie no 4 Bulle ; suivre l’indication Charmey-Jaun ; à la sortie du village de Broc, prendre à droite, direction « le Motélon ». Suivre cette route jusqu’à la Pinte du Pralet ; 2 km plus loin se situe le départ de la randonnée
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.56438, 7.15100
• Parking : gratuit, le long de la route, vers le chalet de l’Egretse

• Balisage du chemin : suivre Vacheresse / Dent du Bourgo ; retour par le même itinéraire ; à partir de Vacheresse, peu de marques ou alors peu visibles, il faut parfois chercher un peu le chemin
• Restauration : aucune possibilité sur l’itinéraire
• Flore
Chardon aux ânes

Gentiane jaune

Menthe à longues feuilles

• Divers : à faire par chemins secs

Cartes

Fichier KML du parcours

Barrage de Moiry – Bendolla par le lac de Lona

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 2’250 m
Altitude maximale : 2’792 m
Dénivelé positif / négatif : 700 m / 800 m
Durée totale : 4 h 15
Distance totale : 13.5 km
Difficulté : moyen-difficile

Commentaire général

Quelles très belles découvertes nous a réservées cette région de Moiry – Lona. Une nature très préservée et peu de randonneurs ; le panorama ensuite (malheureusement partiellement bouché par des nuages crochant aux sommets) ; un joli vallon traversé par des ruisseaux dans le cadre minéral des sommets qui le domine ; de petits lacs de montagne et le lac de Moiry avec sa couleur si particulière. 

Et cerise sur le gâteau, le si bien préservé village de Grimentz.

Descriptif de la randonnée

 Le totem de randonnées pédestres est bien fourni. Nous allons suivre la direction « Lac de Lona ».

Nous nous serions déjà crus en automne, tant au niveau température que météo ; ambiance particulière au départ.

Après avoir emprunté la couronne du barrage, nous prenons le sentier balisé qui monte à gauche et qui est plus court que la route carrossable.

La pente se redresse et après un grand lacet, le chemin part à flanc de côteau direction l’Alpage de Torrent.

Depuis l’Alpage, nous suivons une route carrossable

dont la pente régulière nous fait presque oublier les 300 m de dénivelé qui nous attendent. Prenez le temps d’admirer le lac à différents moments pour avoir plusieurs angles de vue.

Tout au fond, le Grand Cornier et la Dent Blanche

Le glacier de Moiry

Au Basset de Lona (col), l’herbe se fait rare et le paysage devient plus minéral. ; à gauche le Diablon, à droite Sasseneire.

À notre droite, le Ché de Mareinda.

Devant nous, le premier petit lac et au fond le Pas de Lona.

Nous poursuivons sur la route qui descend en lacets vers le petit lac

puis empruntons un sentier de randonnée de montagne

qui nous amène au lac de Lona.

Une dernière montée pour arriver à Lona ;

Il reste 4 km jusqu’à Bendolla.

Le paysage prend des allures irlandaises.

avec des ruisseaux traversant le fond de la vallée qui formeront le torrent de Lona

ainsi qu’un nouveau petit lac.

Devant nous, l’horizon s’ouvre sur les sommets dominant Ayer et St-Luc.

Au passage d’une barre rocheuse, le chemin nécessite de l’attention, car il est étroit, pierreux et pentu.

Une passerelle bien sécurisée est accrochée au flanc de la montagne. Le sentier descend ensuite en zigzag.

puis contourne la paroi.

Très beau point de vue sur la vallée direction le barrage.

Après la traversée d’un pierrier,

nous passons à travers la piste de ski qui descend sur Grimentz. Au fond, les Becs de Bosson

Une vue plus globale du panorama.

Le chemin descend ensuite de façon assez directe en direction de la télécabine de Bendolla qui nous permet de rejoindre Grimentz.

Autres informations

• Accessibilité : pas adapté pour les enfants (dénivelé, longueur et le tronçon vers la passerelle
• Itinéraire : Autoroute A9/E62, sortie no 29 Sierre-Est, Val d’Anniviers puis suivre Grimentzl dès Vissoie ; prendre le bus à l’arrêt « Télécabine » jusqu’au barrage
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.13839, 7.57426
• Coordonnées arrêt de bus « Télécabine » : WGS 84 (lat/lon) : 46.17521, 7.57385
• Parking : payant, chf 5.- par jour pour le parking de la commune (public
• Balisage du chemin : suivre Lac de Lona, Lona et enfin Bendolla
• Restauration : de nombreux rochers vous accueillent pour le pique-nique
• Flore :
Edelweiss

Aster

Gentianes champêtres

• Divers : N’oubliez pas de visiter le très joli village de Grimentz avec ses maisons en bois magnifiquement fleuries. WC disponibles à la station de départ de la télécabine.

Cartes

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Sur la Via Francigena, entre Lausanne et Vevey

 Situation

Données techniques

Altitude de départ : 375 m
Altitude maximale : 503 m
Dénivelé positif/négatif : 362 m / 359 m
Durée totale : 5 h 30
Distance totale : 22 km
Difficulté : techniquement facile, physiquement moyen-difficile

Commentaire général

La première mention de la Via Francigena date du 9ème siècle. Ce chemin conduisait les voyageurs jusqu’à Rome. L’itinéraire actuel s’inspire de celui suivi par Sigéric, archevêque de Canterbury. Au retour de son voyage à Rome lors duquel il était allé chercher son pallium (ornement liturgique catholique notamment réservé aux archevêques), Sigéric a consigné dans son livre de voyage les 80 étapes effectuées. Il y a 11 étapes entre la douane de l’Auberson et celle du col du Grand-Saint-Bernard. Chacune a ses spécificités et ses beautés ; mais la traversée du vignoble en terrasses de Lavaux avec un magnifique point de vue sur le lac Léman, les Préalpes vaudoises et jusqu’au Grand Combin a un côté exceptionnel.
Un bémol, hormis un très bref tronçon, tous les chemins empruntés sont asphaltés ou bétonnés.

Bon chemin à Frédérique et à Dominique

Descriptif de la randonnée

À l’ouest du château d’Ouchy se trouve le premier indicateur. Nous allons suivre la voie no 70, et, dans un premier temps, la direction de Cully.

Nous empruntons tout d’abord le quai d’Ouchy toujours très bien entretenu et fleuri.

Après la traversée d’un petit cours d’eau, nous marchons au plus près du lac

pour rejoindre le port de Pully. Après la piscine, nous retrouvons rapidement les rives.

Arrivés à Lutry et les nombreuses terrasses du quai Gustave Doret nous prenons le temps d’un regard direction Genève,

puis vers la belle plage arborisée de Lutry

avec les sommets valaisans en toile de fond.

Un dernier tronçon dallé avec traversée de petits ports ou plages

et nous quittons le bord du lac. Moins glamour, nous longeons la route cantonale sur 600 m jusqu’à l’entrée de Villette, puis passons sous la route et les voies CFF et continuons direction est. Belle demeure à Villette.

Le chemin partant à flanc de côteau direction Cully est interdit aux piétons jusqu’en 2023 du fait des travaux effectués à la gare de Cully. L’indicateur nous invite à prendre à gauche une route avec une assez forte déclivité sur 250 m.

Nous poursuivons à plat à travers le vignoble pour arriver dans les premiers quartiers résidentiels de Cully. Après la montée, la descente jusqu’au centre du bourg puis au bord du lac.

Les nombreux arbres des quais offrent une ombre bienvenue et nous poursuivons à travers le camping puis sur le sentier de Cully qui traverse une jolie plage jusqu’à la halte ferroviaire d’Epesses. Trois volées d’escaliers plus haut, nous arrivons sur une route viticole.

On ne se lasse pas d’admirer ces vignes en terrasses.

Le clos des Abbayes et celui de son voisin des Moines nous rappellent que ces terres furent défrichées et plantées en vignes au 12ème siècle par les moines cisterciens.

L’impressionnante déclivité des vignes du Dézaley ; à proximité, une capite fait office de poste de dégustation et les bancs permettent de bien profiter du panorama.

Nous traversons le beau village viticole de Rivaz puis le domaine viticole de Chexbres. À proximité de Saint-Saphorin, le chemin de la vigne à Gilles

et une plaque apposée à son souvenir.

Une forte descente nous amène au centre de ce très beau village

et son église qui a été construite au 16ème siècle.

Il nous reste encore un quart du chemin à faire.

Après la descente, la remontée : 100 m de dénivelé sur 800 m avec trois tronçons bien pentus. Nous poursuivons à travers vignes et arrivons dans les premiers quartiers résidentiels des communes situées autour de Vevey. Nous quittons le vignoble à Corseaux et entamons la descente direction Vevey. Vue direction ouest.

Les quais de Vevey sont agréables ; après le pont sur la Veveyse qui se jette dans le Léman, nous rejoignons la Place du Marché, bien connue pour y accueillir la Fête des Vignerons 4 fois par siècle. La Grenette ancienne halle aux grains a été construite en 1808 et abrite l’office du Tourisme où les pèlerins font timbrer leur crédenciale (carnet du pèlerin). 

Autres informations

• Accessibilité : vu la distance, pas approprié aux enfants ; pour eux, il est possible de ne faire qu’une partie de la randonnée
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.50689, 6.62654
• Parking : payant Ouchy
• Balisage du chemin : suivre Cully, puis Rivaz et enfin Vevey

• Restauration : bancs et tonnelles sont à disposition pour le pique-nique

Cartes

Fichier KML du parcours

Les lacs d’Emosson

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’945 m
Altitude maximale : 2’497 m
Dénivelé positif/négatif : 728 m (le dénivelé indiqué sur map.geo est faux ; il indique deux dénivelés pour un total de 180 m sur le chemin du barrage alors que la route est totalement plate)
Durée totale : 4 h 45
Distance totale : 13.2 km
Difficulté : moyen-difficile

Commentaire général

Certes le site d’Emosson est très connu et attire donc beaucoup de monde. En passant par la gorge de la Veudale, vous retrouverez rapidement la tranquillité, respectivement un endroit sauvage, préservé et une très belle flore. Au point sommital, vous découvrirez un paysage très minéral adouci par le bleu du lac du Vieux Emosson.
Vue d’ensemble

Descriptif de la randonnée

Le totem des randonnées est bien fourni, nous prenons la direction Vieux Emosson Barrage.

Splendide panorama avec le glacier du Trient et les Aiguilles Dorées en arrière-plan

puis les Aiguilles du Tour et d’Argentières

et les Drus avec leur forme particulière.

L’acteur principal, le Mont Blanc était caché par des nuages récalcitrants.

Nous commençons par une descente sur route asphaltée qui nous amène à la couronne du barrage.

Rochers et nuages se reflètent dans le lac.

Nous quittons la route sans regret pour un chemin montant à gauche

direction site à empreintes 2 h /Col de la Terrasse par la Gorge de la Veudale.

Le sentier est large, mais très pierreux.

Pause photos, le lac de retenue

et le premier barrage du lac du Vieux Emosson avec la cabane (buvette) à ses pieds.

L’itinéraire longe en surplomb la gorge avec de bonnes montées.

Au fond, il y a encore de gros névés.

Au point 2’170, continuer vers le Site à empreintes 1h10 par la Gorge de la Veudale.

Voici un passage plus délicat, étroit et descendant entre deux rochers.

À notre avis, la corde présente un peu après ce passage devrait être prolongée.

À la sortie de la gorge, le paysage s’ouvre.

Mais il reste encore du dénivelé pour arriver au col sans nom (pt 2’500)

Nous attendent passages rocheux

et caillouteux sur un chemin en lacets.

Et voici une dernière surprise, soit la traversée d’un gros névé ; rester à gauche de la marque rouge/blanche (flèche) ;

vue arrière.

Un dernier effort

et nous arrivons au col. Entre les montagnes, le lac d’Emosson.

En contre-bas, le lac du Vieux Emosson

Devant nous, la Pointe de la Terrasse, la Pointe à Corbeau et à droite le Cheval Blanc.

Nous continuons vers le site à empreintes (avertissement de névés).

Lors de la descente, il faut être attentif vu ce revêtement gravillonneux.

Au point 2’410, prendre à gauche un sentier sur 100 m pour rejoindre le site précité.

Des panneaux explicatifs sont à disposition.

Il s’agit de traces laissées par un reptile, ancêtre des dinosaures et des oiseaux qui a vécu il y a plus de 250 millions d’années.

Nous avons eu la chance d’avoir des explications très complètes par une sympathique guide (présence juillet-août).

Retour sur nos pas au point 2’410 et direction Vieux Emosson barrage.

Après quelques zigzags pentus, le chemin part à flanc de côteau en surplomb du lac.

Il faut ensuite traverser 3 névés, un sans corde mais avec une trace bien marquée

et deux autres sécurisés par une corde.

L’itinéraire remonte le long de la falaise ;

la courbure parfaite du barrage.

Vue plongeante sur le grand lac et la cabane.

Nous faisons le choix de prendre la route asphaltée (Direction Emosson Barrage par la route) ; c’est plus long en distance, mais permet de marcher plus vite.

Distractions de ce tronçon monotone, deux tunnels et le lac de retenue. Une dernière montée et nous arrivons au parking.

Autres informations

• Accessibilité : pas adaptés aux enfants (dénivelé, certains passages (névés) et durée)
• Itinéraire : A9/E27/E62 jusqu’à Martigny, puis sortie no 22 (E27) Echangeur du Grand Saint-Bernard ; au rond-point après le tunnel du Mont-Chemin, prendre à droite direction Forclaz ; après le village de Trient, prendre à droite route d’Emosson et suivre direction barrage
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.06897, 6.93834
• Parking : gratuit ; un petit parking proche du restaurant et un grand parking un peu avant

• Balisage du chemin : suivre d’abord Vieux Emosson Barrage puis site à empreintes par la gorge de la Veudale et enfin Emosson barrage
• Restauration : de nombreux rochers vous accueilleront pour le pique-nique avec une très belle vue ; cabane du Vieux Emosson
• Flore :
Cicerbite des Alpes

Epilobes

Gentiane pourpre

Adénostyle à feuilles d’allaire

Campanules

Linaigrette

Rhododendrons

Géraniums des bois

Gentianes printanières

Gentianes champêtres

• Divers : bâtons de randonnée très utiles (traversée de névés et descentes) ; WC à disposition au départ

Cartes

Fichier KML du parcours

Le lac des Vaux et la cabane Mont Fort par le col des Mines

Situation

Données techniques par le sentier de montagne jusqu’au col des Mines

Altitude de départ : 2’196 m
Altitude maximale : 2’704 m
Dénivelé positif/négatif : 776 m
Durée totale : 4 h 20
Distance totale : 12.5 km
Difficulté : moyen-difficile

Données techniques par la route jusqu’au col des Mines

Dénivelé positif/négatif : 643 m
Durée totale : 4 h
Distance totale : 12.9 km
Autres données inchangées

Commentaire général

Si la station de Verbier a fortement développé les activités cyclistes ces dernières années, elle offre également de très nombreuses possibilités de randonnées. Nous connaissions la région dans sa version hivernale et étions curieux de la voir sous sa forme estivale.
Les secteurs col des Mines – Lac des Vaux et une partie du parcours le long du bisse sont bien fréquentés. Mais vous retrouverez le calme et de jolies fleurs sur les autres tronçons.
Et vous aurez peut-être la chance de voir l’emblème de notre site (peu après le croisement du Col du Creblet)

Descriptif de la randonnée

Variante sentier de randonnée de montagne

À la sortie de la télécabine, prendre à gauche direction Col de Creblet

Nous suivons la route qui passe sous le télésiège

jusqu’au prochain croisement vers la station de départ d’un autre télésiège. Obliquer à gauche , Les Attelas Col du Creblet.

L’itinéraire traverse un pâturage

qui est habité.

L’état du sentier est bon et nous arrivons dans les premiers lacets de la montée. Comme nous traversons de fortes pentes, il faut demeurer attentif.

Au croisement, nous avons déjà absorbé 270 m de dénivelé. Nous suivons la direction Col des Mines.

Nous sommes sur un tronçon plat à flanc de côteau avant la descente.

Une jeune marmotte sort du terrier

puis une seconde et nous observons leurs jeux.

Le majestueux Grand Combin émerge avec peine des nuages.

Variante sentier de randonnée pédestre (route)

À la sortie de la télécabine, prendre à droite

et de nouveau à droite ;

Il faut contourner le bâtiment des remontées mécaniques et rester sur la route qui part à flanc de côteau direction Nord.
Vue arrière de la route

Itinéraire commun

Arrivés au col des Mines, direction Lac des Vaux

sur une route carrossable (attention aux chutes de pierres) ;

l’eau de la cascade vient du lac sans nom à côté du lac des Vaux.

Après une épingle à cheveu, la pente se redresse et nous longeons le torrent.

Nous voici au lac sans nom avec en arrière-plan à gauche, le Mont Gelé.

Prenons le sentier qui le borde par la gauche

pour arriver au lac des Vaux.

Pour éviter la foule des randonneurs, nous prenons la route direction Col de Chassoure ; le secteur est en chantier, vous devrez peut-être vous frayer un chemin.

Un peu plus haut, nous voyons le lac dans son ensemble.

À cet endroit, nous quittons la route

pour un sentier pas très bien marqué et non balisé qui nous permet de rejoindre directement la crête vers la Tête des Vaux.

Vue arrière

Vue partielle du panorama qui doit être de toute beauté par temps clair.

Début de la descente, direction cabane Mont Fort

Quitter la route et prendre à gauche

un sentier rocailleux

qui traverse un gros éboulis.

Nous retrouvons la verdure plus douce aux yeux que le gris minéral.

Au pied d’une descente, ne pas manquer l’indicateur, il faut prendre à gauche

un chemin qui zig-zague entre les rochers.

Nous apercevons au loin la cabane Mont Fort qui appartient au CAS Jaman (Vevey) avec sa très belle terrasse idéale pour une pause et admirer le panorama.

Derrière nous, les Monts de Cion.

Nous repartons direction Les Ruinettes

pour croiser et suivre la Raye des Verbiérins (à droite),

bisse qui date du 15ème siècle.

Un petit pont en bois permet à l’eau de continuer son chemin.

Puis le chemin du bisse est barré et il faut descendre pour suivre le bisse de Levron sur 800 m environ et rejoindre notre point de départ.

Autres informations

• Accessibilité : pas adapté aux enfants vu le dénivelé et la distance. Si vous suivez la route en lieu et place du sentier de montagne, pas de difficulté technique.
• Itinéraire : A9/E27 sortie 22 Echangeur du Gd-St-Bernard puis suivre Verbier- Télécabine de Médran
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.09103, 7.25335
• Parking : le parc gratuit en dessus du départ de ladite télécabine n’existe plus actuellement ; donc places payantes dans la station. Il faut moins de 10 minutes depuis le centre pour rejoindre le départ des remontées mécaniques.
• Balisage du chemin : bien indiqué, mais il faut bien suivre les indicateurs ; d’abord les Attelas, Col du Creblet, puis Col des Mines, Col de Chassoure, cabane Mont Fort et enfin les Ruinettes
• Restauration : pique-nique au bord des lacs, sur les rochers ou cabane Mont Fort
• Flore :
Campanules

Arnika

Androsaces lactées

Gentianes printanières

Epilobes à feuilles étroites

Rhododendrons

Joubarbe

• Divers : WC disponibles au départ et à l’arrivée de la télécabine

Cartes

Fichier KML du parcours

La Crête du Schwyberg

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’056 m, Schwarzsee, en face de l’arrêt de bus TPF « Campus »
Altitude maximale : 1’644 m
Dénivelé positif/négatif : 750 m / 935 m
Durée totale : 4 h 10
Distance totale : 12.7 km
Difficulté : moyen-difficile

Commentaire général

Voici une belle occasion de découvrir les Préalpes fribourgeoises et ses caractéristiques: des pâturages, des chalets d’alpages, des buvettes, et, en saison des troupeaux, des sentiers forestiers et de magnifiques points de vue le tout en dehors de la région très fréquentée du Lac Noir.

Descriptif de la randonnée

Depuis l’arrêt de bus, marcher 100 m en direction du camping et à votre droite, voici le panneau de randonnées qui nous est utile ; nous allons suivre Fuchses Schwyberg pt 1487/1620

Nous empruntons brièvement une route privée

avant de prendre un chemin de randonnée de montagne qui monte assez directement dans la pente,

parfois boueux et

équipé de marches ; le dénivelé est important (215 m sur le premier kilomètre). Nous rejoignons une route carrossable ;

à notre gauche les Recardets ;

un petit coup d’œil vers le lac qui porte bien son nom.

Devant nous le petit sommet de la Patta qui fait l’objet d’une randonnée sur notre site.

Le chemin monte en pente plus douce et régulière avec quelques tronçons humides et dégradés par le passage du bétail.

Au point 1’487, il reste une vingtaine de minutes pour arriver au Fuchses Schwyberg, point 1’620

Derrière nous, les Dents Vertes (Charmey) avec en arrière-plan les Dents de Folliéran et Brenleire et à droite le Moléson

Arrivés au Fuchses Schwyberg, la pause est bienvenue et les bancs placés en face des montagnes.

Mais ce jour-là les nuages crochaient aux sommets.

Départ direction Gross Schwyberg

en restant à gauche de la clôture (à droite, il n’y a pas de passage des clôtures).

Notre prochain point se situe au milieu de la photo

Grandes traversées de pâturages, le chemin est facile à suivre.

Restez sur la gauche

et nous apercevons bientôt le chalet  d’Hapferen Schwyberg

Depuis ce chalet, nous sommes en lisière de forêt

avant d’y entrer

et suivre un chemin forestier qui devient rapidement un sentier.

A la sortie de la forêt, suivre la trace de gauche qui suit la clôture

Seul passage un peu plus délicat de cette randonnée, une partie rocheuse et humide sur une cinquantaine de mètres pour passer un petit escarpement.

Nous rejoignons la route

et arrivons à la buvette de Gross Schwyberg avec une superbe vue (par temps clair) sur le plateau suisse.

Voici le début de la descente direction Zollhaus

sur un sentier herbeux longeant la haie.

Traversée de bois et de pâturages se succèdent dans un cadre très verdoyant

jusqu’au restaurant Gurli.

Il nous reste une heure de descente et plus de 500 m de dénivelé.

Chemin à travers pâturages et bois

pour arriver à Luggiwilera ;

Le sentier est une trace peu visible ; descente directe dans la pente le long de la forêt jusqu’à un passage pour randonneurs à l’entrée d’un bois.

Au chalet Ober Chnöwis, suivre la clôture

et viser l’antenne pour arriver un chemin d’alpage.

A l’exploitation agricole Chnewis, les chèvres prennent la pose pour la photo.

Un court tronçon asphalté et il faut prendre un sentier balisé mais peu visible qui est un raccourci par rapport à la route

que nous retrouvons plus bas et qui mène au chalet unter Chnöwis

Nous entrons alors dans une forêt, puis un bref passage dans un pré (rester en lisière de bois jusqu’au chalet) pour arriver sur une route carrossable

que nous abandonnons pour un petit sentier qui nous conduit jusqu’au pont qui enjambe la Warme Sense ; le parking se trouve juste en face.

Autres informations

• Accessibilité : pas de difficulté technique sauf un bref passage avant Gross Schwyberg qui nécessite un peu d’attention ; tenir compte des dénivelés et durée ; dès lors pas adaptée pour les enfants
• Itinéraire : A12/E27 sortie No 9 Düdingen ; suivre Tafers puis Plaffeien jusqu’à Zollhaus ; puis le bus jusqu’à Schwarzsee arrêt Campus
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.66389, 7.27341
• Parking : à Zollhaus, après le pont à gauche ; durée limitée à 10 heures ; coordonnées : WGS 84 (lat/lon) : 46.71647, 7.30850 ; l’arrêt du bus TPF se trouve à 250 m du parking, sur la droite en direction de Schwarzsee, en face du restaurant


• Balisage du chemin : suivre Fuchses Schyberg Pt 1620, puis Gross Schwyberg et enfin Zollhaus ; vous trouverez également le jalon itinéraire 274 sur une grande partie de l’itinéraire
• Restauration : depuis Fuchses Schwyberg jusqu’à Gurli, vous trouverez plusieurs bancs pour le pique-nique ; sinon, la buvette Gross Schwyberg
• Panorama : Beaux points de vue au Fuchses Schwyberg, au point1’608 et à la buvette Gross Schwyberg

La seule photo du Kaiseregg sans nuage …
• Flore
Colchique d’automne

Grandes étendues de callunes

Bardane commune

Gentiane

Cartes

Fichier KML du parcours

Le col du Rawyl

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’779 m
Altitude maximale : 2’427 m
Dénivelé positif/négatif : 713 m
Durée totale : 4 h 30 (montée : 2 h 30 ; descente : 2 h.)
Distance totale : 15.5 km
Difficulté : moyen-difficile

Commentaire général

C’est lors d’une randonnée dans la région d’Iffigenalp, que l’idée de faire le col avait germé. Elle est devenue plus concrète lorsque nous sommes partis du lac de Tseuzier pour faire le bisse d’Ayent. Si la montée avec quelques passages pentus nous a bien fait transpirer, nous avons été récompensés par de magnifiques points de vue et le grand plateau de l’alpage du Rawyl avec ses petits étangs.

Descriptif de la randonnée

Près du barrage, nous trouvons le premier indicateur :

Départ agréable sur la route carrossable longeant le lac

que nous quittons pour un sentier qui part à droite

avec ses deux passerelles pour traverser des petits vallons.

Le sentier longe un bisse non mis en eau

et à la bifurcation, toujours direction col du Rawil

pour arriver à la buvette de Lourantse.

Devant nous, la barrière rocheuse que nous allons longer puis traverser.

Nous suivons une route caillouteuse dont la pente va s’accroissant.

Magnifique panorama, de gauche à droite, le Nadelhorn, le Dom, le Bishorn, le Weishorn, le Zinalrothorn, l’Obergabelhorn et la Dent Blanche.

La même, avec le lac de Tseuzier

Nous poursuivons le long de la paroi dans un décor très minéral

et la traversons grâce à un petit tunnel.

Peu après, il faut suivre la flèche indiquant un sentier caillouteux montant à gauche

direction un petit massif rocheux.

Le sentier a dû être taillé dans le rocher, mais ne présente aucune difficulté.

Nous arrivons sur l’alpage du Rawyl et son grand pâturage.

Une marque effacée contre le rocher nous invite à prendre à gauche

et nous voici au plan des Roses

avec son petit lac dans lequel les vaches viennent s’abreuver.

Le chemin continue plus ou moins à flanc de côteau

pour rejoindre le col.

Voici le Wildhorn et le reste de son glacier

De l’autre côté, la cabane Wildstrubel.

Bref, il y a suffisamment à regarder durant une pause. Descente par le même itinéraire avec quelques passages caillouteux et dérapant.

Quelle belle couleur de lac.

Après le tunnel, la route descend en lacets avec des tronçons à bonne déclivité qui sollicitent bien nos muscles et nos articulations. Nous retrouvons avec plaisir le sentier longeant le lac.

Autres informations

• Accessibilité : peu adapté aux enfants vu la distance et le dénivelé ; pas de difficulté technique ; tronçons pentus lors de la descente après le tunnel
• Itinéraire : Autoroute E62/A9, sortie no 27 Sion Est ; suivre Ayent ; à la sortie d’Ayent, continuer sur la route du Rawil jusqu’au barrage
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.34518, 7.43247
• Parking : gratuit ; forte affluence le week-end
• Balisage du chemin : Suivre col du Rawil ; avant le Plan des Roses, être attentif car les marques sont en partie effacées ; sinon, le chemin se laisse bien deviner
• Restauration : Pas de bancs, mais des rochers à profusion ou le petit lac du Plan des Roses offrent de multiples possibilités ; la buvette de Lourantse propose planchettes et soupes
• Panorama : voir descriptif
• Flore
Campanule à feuilles rondes

Saxifrage faux orpin

Gentiane

Cartes

Fichier KML du parcours

Tour des Gastlosen

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’420 m
Altitude maximale : 1’927 m
Dénivelé positif/négatif : 825 m
Durée totale : 4 h 15
Distance totale : 11.5 km
Difficulté : moyen-difficile

Commentaire général

La région des Gastlosen était la place de jeux d’Erhard Loretan qui fut le 3ème alpiniste à avoir gravi les 14 sommets de plus de 8000 m. Elle est très connue pour ses parois calcaires qui sont prisées par les amateurs de grimpe. Si la vue est plus spectaculaire du côté fribourgeois (à gauche les Gastlosen et à droite, les Sattels)

elle n’est pas dénuée de charme du côté bernois.

Du fait de la beauté des lieux et de la publicité qui lui est fait depuis quelques années, ce tour est assez fréquenté, en particulier le week-end. Donc …

Descriptif de la randonnée

Au parking, vous trouverez le panneau de randonnées suivant :

Nous allons suivre la route carrossable

direction Soldatenhaus/Les Morteys (donc à droite).

Faire la randonnée dans ce sens permet une montée bien ombragée jusqu’au Wolfs Ort. A notre gauche, le Gros Brun, la Combiflue, la Chörblispitz et le col des Euschels qui relie Jaun à Schwarzsee.

Un premier tronçon raide pour arriver au chalet d’Unter Sattel ; à votre gauche, le trou de la Grand-Mère. Très brièvement, la légende raconte que cette cavité qui traverse les Gastlosen aurait été faite par le diable. Celui-ci avait été fâché par sa grand-mère et l’aurait jetée contre la paroi des Gastlosen créant ainsi cette brèche.

S’ensuit un replat avant un nouveau raidillon et nous sommes au chalet d’Ober Sattel. Une longue montée nous amène au Chalet du Soldat

avec ce magnifique panorama (tableau explicatif des sommets sur la terrasse). De gauche à droite, la Wandflue, la Zuckerspitz, les Dents de Ruth et de Savigny.

Devant nous, toujours dans le même sens, la Pointe de Paray, la Dents des Bimis, le Vanil de l’Ecri, le Vanil Noir, en partie cachée, la Dent de Folliéran et celle de Brenleyre.

A notre droite, le Cheval Blanc et en arrière, la Hochmatt

Entre la fin des Sattels et la Wandflue, le Wolfsort (au milieu) par où nous allons transiter.

Nous sommes désormais sur un chemin de montagne souvent rocheux et caillouteux

et un passage plus difficile désormais équipé d’une chaîne.

Un dernier effort et nous arrivons sur la crête du Wolfs Ort, le sentier est parfois étroit et nécessite notre attention.

Magnifique point de vue sur les Alpes valdo-bernoises principalement.

Le glacier de la Plaine Morte

Direction Grat/Musersbergli

sur un sentier qui descend à travers les pâturages.

Jolie flore préalpine (voir sous la rubrique Flore) qui ne nous fait pas oublier les sommets.

Avant des pare-avalanches, bien prendre le chemin à gauche (indicateur jaune) et ne pas se laisser distraire par le chemin qui continue tout droit.

Un sentier pierreux longe le ruisseau Gambach.

Un banc et un creux du feu pour la pause pique-nique

et nous poursuivons à travers une forêt qui a colonisé des éboulis.

Avant de rejoindre la route asphaltée menant au chalet Grat (à gauche sur la photo), joli point de vue sur le Bäderhore qui domine le col du Jaun.

De Grat, direction Musersbergli en descendant

par un chemin terreux, rocheux, parfois humide avec des racines apparentes et quelques tronçons pentus. Il faut donc se montrer attentifs.

S’ensuit une montée et nous sortons de la forêt

pour arriver sur une route carrossable et rejoindre la station d’arrivée du télésiège. Il ne nous reste plus que de la descente en suivant la direction Unter Sattel.

Tables et bancs sont à disposition face aux Préalpes fribourgeoises.

Nous continuons sur la même route en suivant les indicateurs jaunes

et traversons le Sattelbach qui se fraye un passage dans la pente.

Nous arrivons à une croisée et continuons notre descente en restant sur la droite (suivre Jaun) pour rejoindre le chemin emprunté lors de la montée pour revenir  au parking.

Autres informations

• Accessibilité : n’est pas adapté pour les enfants (quelques pas techniques à la montée et la descente dans la forêt depuis Grat ; prendre en compte la distance et le dénivelé
• Itinéraire : A12/E27 Sortie no 4 Bulle ; suivre l’indication Charmey-Jaun.
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.58903, 7.27035
• Parking : gratuit ; rapidement complet le week-end


• Balisage du chemin : bien indiqué, voir descriptif ; suivre d’abord Soldatenhaus, depuis ce chalet direction Wolfs Ort, ; après ce col, suivre Grat/Musersbergli (arrivée du télésiège) ; dès ce point, Unter Sattel/Jaun
• Restauration : peu de bancs, mais assez de rochers … ; le Chalet du Soldat et sa fameuse terrasse
• Panorama : points de vue à la terrasse du Chalet du Soldat et au col du Loup (Wolfs Ort)
• Flore présente surtout depuis Wolfs Ort
Centaurée des montagnes

Campanule à feuilles rondes

Gentiane printanière

Géranium livide

Epilobes

Bardane commune

Aconit Napel

• Divers :WC disponibles à Jaun à l’arrêt Transports Publics Fribourgeois « Dorf », au centre du village
9 panneaux didactiques racontent l’histoire du trou de la Grand-Mère.


Cartes

Fichier KML du parcours

Le Vanil du Van et les Merlas

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’161 m
Altitude maximale : 1’964 m
Dénivelé positif/négatif : 900 m
Durée totale : 4 h
Distance totale : 9.5 km
Difficulté : moyen-difficile

Commentaire général

Nous avons un vrai coup de cœur pour cette vallée du Motélon encore bien préservée et sauvage. Vous attendent un magnifique panorama et une belle flore préalpine ; tout cela se mérite … il faudra d’abord absorber le dénivelé de 800 m sur 4 km pour y arriver. Mais le jeu en vaut la chandelle.

Descriptif de la randonnée

Depuis le chalet du Paquialet d’Enbas, nous voyons bien le col de Tsermon par lequel nous allons passer.

Et voici le premier panneau indicateur avec en arrière-plan, les sommets de Galère.

Jusqu’au chalet de Varvalanna d’Amont, nous suivons la route carrossable.

Tout beau, tout propre, les cochons du chalet de Varvalanna du Milieu.

Le chalet de Varvalanna d’Amont est protégé des avalanches par un ouvrage en béton d’une drôle de forme et un renforcement en pierres.

On distingue parfaitement l’éboulement de 2006 qui a détruit une partie des pâturages.

Un semblant de route,

puis un sentier qui traverse de hautes herbes avant de monter en zigzag jusqu’au col.

Petit coup d’œil en arrière pour voir la vallée du Motélon.

Arrivés au col, l’indicateur nous présente les temps de marche pour les deux sommets.

Nous allons déranger les moutons qui mangent à proximité du chemin. Deux chiens Patou ont manifesté leur présence, mais sans agressivité. Leurs maîtres les ont rapidement rappelés.

Cette partie est bien pentue sur un sentier mixte, pierreux/terreux.

Le chemin traverse brièvement une forte pente, donc prudence. Nous apercevons le sommet du Vanil du Van

avec sa croix.

Nous avons un très beau point de vue; de gauche à droite, Dent de Brenleire et de Folliéran

Tour de Doréna, Vanil-Noir, Pointe de Paray

du côté plaine, les Merlas;

de droite à gauche, dans les nuages, le Moléson, puis Teysachaux et la Dent de Lys

de gauche à droite, la Dent de Broc (arrière-plan), la Dent du Chamois et tout à droite la Dent de Bourgo (2ème image).

Le sentier pour descendre du Van n’est pas très bon, il peut être glissant et il est assez pentu ; donc prudence et bâtons de randonnée.

Depuis les Merlas, le chemin qui longe la clôture.

S’annonce la courte montée des Merlas ; en bas à droite, le chemin qui permet de rejoindre directement le chalet de Leytemarie (Voir variante).

La croix sommitale avec le Moléson en arrière-plan

Vue du château de Gruyères

Pour la suite, deux possibilités : soit suivre la crête, ce que nous avons fait

Soit revenir sur vos pas jusqu’au pied de la montée des Merlas et prendre un chemin non répertorié comme randonnée pédestre (et donc non balilsé) qui vous mènera au chalet de Leytemarie en passant par le chalet des Merlas. Il traverse un long plateau et est facile à suivre (voir carte Variante).
Le chemin des crêtes est mal indiqué (deux traces de balisage) ; descentes, replats, montées, c’est un peu les montagnes russes. Parfois, il se résume à une simple trace.

Il faut bien rester sur la crête et garder comme objectif le chalet de Vacheresse.

Avant ce chalet, prendre le sentier qui part à droite et qui longe la clôture; il n’est pas balisé et comme chemin de randonnée.

Il franchit la clôture à quelques reprises, pour tester notre souplesse à passer sous le fil.

Il devient une simple trace,

mais nous voyons bien le chemin que nous devons rejoindre en aval.

Nous arrivons alors sur le sentier qui vient du chalet des Merlas et qui descend à travers les pâturages vers le chalet de Leytemarie.

Avant ce chalet, prendre la route carrossable à gauche.

En partie bétonnée, elle descend de façon assez directe vers le fonds de la vallée, mettant à rude épreuve nos articulations.

Avec des tronçons assez raides, nous perdons 400 m d’altitude en 2 km avant de rejoindre notre point de départ et le joli ruisseau du Motélon.

Autres informations

• Accessibilité : pas indiqué pour les enfants ; un passage un peu aérien avant le sommet du Van, bien suivre le chemin
• Itinéraire : A12/E27 Sortie no 4 Bulle ; suivre l’indication Charmey-Jaun ; à la sortie du village de Broc, prendre à droite, direction « le Motélon ». Suivre cette route jusqu’à la Pinte du Pralet, 150 m plus loin plus d’asphalte mais une route caillouteuse à suivre jusqu’à son terme au chalet du Paquialet
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.56093, 7.14863
• Parking : gratuit, une dizaine de places ; 100 m avant, un autre parking


• Balisage du chemin : bien indiqué jusqu’au sommet des Merlas ; suivre le descriptif
• Restauration : pas de bancs, ni de places de pique-nique, mais de grands pâturages
• Panorama : voir descriptif
• Flore : préalpine bien diversifiée
Primevères farineuses

Centaurées des montagnes

Campanules à feuille ronde

Champ de renouées à fleur rose

Arnika

Gentiane jaune

Gentiane pourpre

• Divers : il y a plusieurs traversées d’hautes herbes, donc pantalons longs recommandés (orties, tiques éventuelles) de même que les bâtons, notamment pour la descente du Vanil du Van

Cartes

Fichier KML du parcours

Variante (retour par le chemin en bleu depuis le sommet des Merlas)

Le Lac de Salanfe

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’394 m
Altitude maximale : 1’983 m
Dénivelé positif/négatif : 738 m
Durée totale : 4 h 10 (1 h 20 jusqu’au barrage, 1 h 45 pour le tour du lac, 1 h 05 pour la descente)
Distance totale : 13 km
Difficulté : moyen-difficile

Commentaire général

Le majestueux cadre des Dents du Midi, le joli lac de Salanfe, un très beau panorama et une riche flore, autant d’ingrédients pour une sympathique randonnée. Mais il faut la mériter et une partie de la montée est raide (240 m de dénivelé entre le km 1 et le km 2).

Descriptif de la randonnée

Au départ, nous trouvons le panneau de randonnées pédestres

ainsi qu’un tableau présentant le tour du lac. La mise en train est tranquille sur une route carrossable qui devient rapidement un chemin de montagne caillouteux avec parfois de grandes dalles rocheuses.

Nous traversons la Salanfe au lieu-dit la fontaine aux bouquetins.

et reprenons la route sur une courte distance avant d’arriver sur un replat. Il faut aller tout droit direction les marches et ne pas suivre la direction Tour du Vallon de Van.

Le chemin monte en zig-zag le long d’une paroi rocheuse.

Plus haut, vous avez le choix entre la route carrossable (conseillée pour les personnes ayant le vertige et certains enfants) ou de poursuivre par les escaliers (échelles) que nous avons empruntés.

Le chemin est parfois équipé de marches en pierre ou en bois

Nous arrivons aux échelles qui vont éprouver nos muscles.

Un des tronçons a une très forte déclivité qui se ressent encore plus lors de la descente.

Une petite pause et nous arrivons sur la route carrossable qui continue de monter en direction du pied du barrage.

Admirez au passage ce double bassin avec sa petite cascade.

Le chemin en lacets nous amène sur le barrage et nous suivons la direction Les Ottans.

Après la traversée du barrage,

nous retrouvons un sentier de montagne.

A notre gauche, une cascade qui longe la montagne.

Traversez plusieurs ruisseaux

avec de très jolis coins et une flore bien diversifiée.

Nous avons fait le choix de suivre le sentier balisé du haut (donc à gauche, Emaney-Golette). Il est possible de passer par le bas, le long du lac, le sentier n’est pas balisé, mais aux dires du responsable de l’auberge, praticable sauf lorsque le niveau de lac est élevé.

Aux Ottans, continuer tout droit direction col d’Emaney

puis sentier de Salanfe, respectivement tour du Lac.

A 3 endroits, il y avait de gros névés qui barraient le chemin dont la traversée nécessite de la prudence car la pente est importante.

Nous sommes en période de fonte des neiges qui donne naissance à de nombreuses cascades.

Puis descente direction le niveau du lac et plus aucune indication. Nous avons suivi une trace, mais il faut prendre la direction générale du réservoir d’eau qui est sur la gauche. Vous devrez traverser quelques ruisseaux pour rejoindre la rive opposée. Au réservoir, un pont permet le franchissement.

Sinon et pour autant que les conditions s’y prêtent, vous pouvez traverser la Salanfe à pieds nus ; l’eau est très fraîche, c’est revigorant, expérience faite.

Vous avez un joli point de vue sur le lac et le barrage.

Nous suivons une route carrossable qui longe le lac pour arriver à l’auberge.

Le long du chemin, il y a de nombreuses fleurs, prenez le temps de les regarder.
En dessus de l’auberge, très joli point de vue. Un tableau panoramique décrit les sommets environnants.
Lac, pâturages verts, sommets enneigés, paysage reposant dont il faut profiter avant de descendre soit par le chemin emprunté lors de la montée ou alors la route. Les marches des échelles ne sont pas larges, mais en descendant de côté, on a une bonne prise.

Autres informations

• Accessibilité : possible pour des enfants habitués à des chemins de montagne et en ne faisant qu’une partie de la randonnée, par exemple jusqu’au barrage; nous recommandons de descendre par la route plutôt que par les échelles car le chemin n’est pas facile
• Itinéraire : Autoroute E27/E62/A9, sortie no 21 Martigny-Fully / Salvan ; suivre Salvan ; au milieu de cette localité, prendre à droite, Route de Van ; continuer jusqu’au terminus de la route à Van d’en Haut
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.14046, 6.99297
• Parking : gratuit


• Balisage du chemin : en principe facile à suivre avec deux points particuliers mentionnés dans le descriptif
• Restauration : il y a assez de rochers pour accueillir les pique-niqueurs ; auberge de Salanfe qui offre une cuisine simple mais bonne et à des prix corrects
• Panorama :

De gauche à droite, la Haute Cime, les Doigts, la Dent Jaune, l’Eperon, la Cathédrale, la Forteresse et la Cime de l’Est.

De gauche à droite, la Pointe d’Aboillon, la Tour Sallière, le Dôme, l’Eglise et la Tête des Ottons et le col de Susanfe
• Flore
Cytise

Gentiane jaune

Rhododendron

Lis de Saint-Bruno

Joubarbe

Anémone alpine

Pensée des Alpes

Gentiane acaule

Gentiane printanière

Globulaire rampante

Sainfoin

• Recommandations : nous avons fait la randonnée fin juin. Lors du tour du lac par le chemin haut (qui est balisé rouge et blanc), nous avons dû traverser 3 névés dans des pentes raides. Renseignez-vous avant votre départ auprès de l’auberge sur l’état du chemin, respectivement s’il est possible de prendre le chemin d’en bas (possible lorsque le niveau du lac le permet). Des chaussures en gore tex sont bien utiles car il y a plusieurs traversées de ruisseaux.
• Divers : WC disponibles au départ. Un sentier didactique explique la géologie et la construction du barrage

Cartes

Fichier KML du parcours

Val Trupchun dans le Parc National Suisse

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’693 m
Altitude maximale : 2’048 m
Dénivelé positif et négatif : 480 m
Durée totale : 4 h 10 (montée 2 h 15, descente 1 h 55)
Distance totale : 14 km
Difficulté : moyen-difficile

Commentaire général

Il s’agit de la randonnée la plus prisée au Parc National. La forte probabilité de voir des animaux, le cadre sauvage de la vallée et les bons chemins en sont les raisons principales. Il y a beaucoup de randonneurs, donc mieux vaut partir tôt.

Descriptif de la randonnée

Le panneau jaune mentionne Varusch et Parc National et nous allons suivre ces indications.

Un chemin forestier qui se réduit ensuite en un sentier

nous amènent vers le point Information du parc situé de l’autre côté de la rivière Ova da Trupchun

Vous avez le choix de monter par le sentier panoramique, il faut prendre à droite et ne pas traverser la rivière ou par l’autre rive par la buvette de Varusch, ce que nous avons fait.

Nous suivons la route carrossable jusqu’à la buvette et vu la présence des marmottes, nous faisons une pause pour les observer.

Nous poursuivons sur un sentier de montagne direction Alp Trupchum

Après avoir changé de rive, nous voici à Alp Purcher.

Nous changeons à nouveau de rive grâce à un petit pont en bois

tout en jetant un coup d’œil à la jolie cascade qui longe les rochers.
Le chemin monte en lacets dans la pente et désormais nous surplombons la rivière. Nous sommes surpris de voir mi-septembre un gros névé qui cache la rivière ; il provient de l’accumulation de neige au bas d’un dévaloir.

A l’approche de notre but, des marmottes se nourrissent tranquillement en ignorant les randonneurs pourtant assez proches.

Depuis une aire de repos, nous pouvons observer les premiers cerfs sur l’autre versant

Et nous voici à Alp Trupchum

Même en ce début de matinée, il y a du monde, donc nous poursuivons notre chemin sur 1 km environ.
En face, il y a d’autre cerfs.

Devant nous se présente le cirque du Piz Trupchun qui culmine à près de 3000 m d’altitude.
Après avoir pris le temps de contempler cette belle nature, nous entamons le retour par le même chemin jusqu’au panneau jaune S-Chanf.

Nous traversons la rivière pour emprunter le chemin panoramique

Le chemin est assez humide, voire boueux.

De temps à autre, nous sortons de la forêt et avons de jolis points de vue.

Il faut continuer de suivre S-Chanf, puis Prasüras qui est le point de départ/d’arrivée.

Une route carrossable nous ramène vers le point Info. Nous reprenons le chemin forestier emprunté le matin pour terminer la randonnée.

Autres informations

• Accessibilité : Chemins de montagne, dénivelé et longueur font que cette randonnée est réservée à des enfants bien entraînés
• Itinéraire : Depuis S-Chanf, suivre l’indication Parc National Suisse
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.61802, 10.01038
• Parking : gratuit au départ
• Balisage du chemin : Indications claires
• Restauration : buvette Varusch ; pique-nique possible dans l’herbe à Alp Trupchun
• Panorama : voir descriptif
• Faune : marmottes peu farouches un peu avant Alp Trupchun. Il est possible d’observer des cerfs dans les pâturages situés en face.
• Divers : il est impératif d’avoir une paire de jumelles pour observer les animaux. WC : au départ et à la buvette Varusch. Nous avons choisi de monter par le chemin de la rive droite, par Varusch et de redescendre par le chemin panoramique.
• Une jolie place de jeux ainsi qu’une place de grillades sont présentes au départ


• Astuces : depuis la terrasse de la buvette Varusch, il est possible d’observer des marmottes ; pour entendre le brame des cerfs, fin septembre est la meilleure période.

Cartes

Fichier KML du parcours

Le sentier panoramique du Gantrisch

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’594 m
Altitude maximale : 1’700 m
Dénivelé positif : 350 m
Dénivelé négatif : 1’075 m
Durée totale : 4 h 20
Distance totale : 15.9 km
Difficulté : moyen-difficile (distance, durée et dénivelé négatif)

Commentaire général

Les points forts de cette randonnée sont la vue magnifique sur les Préalpes bernoises et fribourgeoises d’un côté et sur le Jura et le Plateau de l’autre, un mélange de chemins forestiers, de montagne et peu de tronçons goudronnés. De nombreuses places de grillades/pique-nique ainsi que des bancs, le tout dans le cadre verdoyant et forestier de nos Préalpes. Un seul point négatif, le coût du car postal, de Zollhaus à l’arrêt Gurnigel/Berghaus : CHF 32 .- car ce n’est pas une ligne subventionnée. 

Descriptif de la randonnée

La terrasse du restaurant Berghaus est bien tentante avec un très beau coup d’œil sur le lac de Thoune et sur les Alpes bernoises.

Un panneau indicateur jaune situé en face de l’auberge marque le départ de notre randonnée

et nous empruntons un bon chemin forestier puis un chemin carrossable qui devient un sentier vers Selibüel.

Profitez de la très belle vue sur les Préalpes bernoises (de gauche à droite, Nüneneflue, Gantrisch, Bürgle et Ochse)

Et en particulier le Gantrisch avec sa forme particulière

Le sentier est bien balisé, il faut suivre l’indication Zollhaus et/ou l’autocollant vert sentier panoramique du Gantrisch.

Nous traversons une grande forêt et la pente du chemin se redresse pour arriver au point le plus élevé au lieu-dit Schüpfeflue. Des bancs sont régulièrement disponibles pour profiter de la vue direction Jura

ainsi qu’une place de grillades.

La région est largement recouverte de forêts.

Nous avons à nouveau un très beau point de vue

Voici une première descente avec des marches en bois.

Nous longeons la route asphaltée de Schwarzenbühl avant de la traverser et d’arriver à la Schutzhütte, place de pique-nique avec des toilettes. Nous rejoignons la région d’Ottenleuebad dont les forêts furent gravent touchées par l’ouragan Lothar en 1999.

Le sentier est bien équipé pour éviter le terrain marécageux.

A son terme, prendre à droite le chemin qui monte régulièrement ; au milieu de la montée, vous verrez un téléski à votre droite.

La forêt a été laissée telle quelle suite à l’ouragan et des passerelles en bois ont été installées pour visiter le site sans l’abîmer. En mai 2019, le site était fermé car en reconstruction.

Au fond à gauche, derrière le Vully, on devine le lac de Neuchâtel

Et à notre gauche un panorama dont on ne se lasse pas.

Et devant nous les Préalpes fribourgeoises avec notamment le Kaiseregg

Nous poursuivons sur un agréable chemin forestier

Avant une petite montée bien pentue qui fait mal … Notre randonnée se poursuit désormais à travers des pâturages.

Dominant le Lac Noir, le cirque du Breccaschlund bordé à sa droite par les Recardets.

Chemin pédestre, chemin carrossable ou à travers de verts pâturages se succèdent.

Avec quelques passages en mauvais état ou boueux. La pente s’accentue et nos muscles nous le font savoir. Voici les premières fermes, l’itinéraire prend des raccourcis avant de terminer sur une route asphaltée et de traverser la Kalte Sense

pour arriver à Zollhaus.

Autres informations

  • Accessibilité : hormis quelques passages pentus ou à travers pâturages, pas de difficultés techniques ; prendre en compte le dénivelé négatif et la distance pour les enfants
  • Itinéraire : A12/E27 sortie No 9 Düdingen ; prendre direction Schwarzsee, traverser Tafers puis Plaffeien et arrivée à Zollhaus
  • Coordonnées point de départ de la marche : WGS 84 (lat/lon) : 46.73340, 7.45316 ; coordonnées de l’arrêt de bus de Zollhaus : WGS 84 (lat/lon) :46.71531, 7.30945
  • Parking : gratuit au départ

  • Balisage du chemin : Très bien balisé avec l’indication du temps de marche restant jusqu’à Zollhaus
  • Restauration : 5 places de grillades et de très nombreux bancs
  • Panorama : voir le descriptif

Cartes

Fichier KML du parcours

 

Le sentier des Comtes

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 796 m
Altitude maximale : 980 m
Dénivelé positif / négatif :  740 m / 792  m
Durée totale : 5 h (1 h 50 Chablô Derrey, hauts d’Albeuve, puis 1 h 30 jusqu’à Plan d’Afflon et 1 h 30 jusqu’à l’arrivée)
Distance totale : 17.2 km
Difficulté : moyen-difficile (tenir compte de la distance et du dénivelé)

Commentaire général

Cette randonnée est intéressante à plusieurs titres. Son cadre tout d’abord, cette belle vallée de l’Intyamon ; vous la découvrirez sur des sentiers peu fréquentés hormis à proximité de Gruyères. Tout au long du parcours, nous avons un très beau point de vue sur les Préalpes fribourgeoises. De plus, il y a presque toujours la possibilité de rejoindre un village où vous trouverez une gare TPF pour revenir au point de départ (Albeuve, Neirivue, Villars-sous-Mont et Enney). Enfin, nous marchons alternativement sur des sentiers de forêt, carrossables ou sur de petites routes goudronnées. Cerise sur le gâteau, la belle mais très fréquentée ville de Gruyères.

Descriptif de la randonnée

Notre longeons tout d’abord la route cantonale direction Bulle. Juste après le magasin, un panneau jaune indiquant notamment Gruyères et portant l’autocollant vert « sentier des comtes » nous invite à prendre à gauche. Après la fromagerie, nous quittons le village pour nous retrouver sur un sentier ; admirez à votre droite la magnifique ancienne auberge de la Croix Blanche, relais postal au temps des diligences (panneau explicatif).

Au prochain croisement, prendre à gauche direction « Comba d’Aveau », en suivant l’indication de l’autocollant.

Au sommet du pré, nous descendons à travers une forêt. Il y a une recommandation de faire attention avec les enfants et une corde fixe peut fournir une aide précieuse.

En face de vous le Vanil des Artses et à votre droite la Dent de Lys, dont nous devinons les croix sommitales.

Nous continuons la descente vers l’Hongrin en passant sous des protections contre les chutes de pierres, puis sous le pont du MOB. Arrivés au niveau de la rivière, un resserrement de son lit a créé un petit canyon.

Nous la traversons et arrivons à « Comba d’Aveau » ; prenez le temps d’admirer ses jolies fermes. A la fin de la route, il y a un indicateur jaune avec l’autocollant vert.

Un sentier nous amène à travers prés à traverser la voie ferrée du MOB (prendre garde) puis monte à travers une forêt et nous arrivons à la halte MOB des Sciernes d’Albeuve. Il faut suivre la route de la Gare et nous rejoignons le centre du village, puis avant une auberge, un nouvel indicateur nous fait quitter la route pour un chemin qui longe de jolis chalets et nous arrivons à un oratoire.

Nous poursuivons sur un petit sentier à travers prés pour rejoindre le pont de Beaucu qui enjambe un ruisseau.

Prenez le temps d’admirer le toit en tavillon, typique de la région. Il abrite une statue de Notre-Dame et contre les parois, des ex-voto sont accrochés pour remercier d’une grâce reçue.

Nous sommes sur une route asphaltée avant de prendre à gauche un chemin à travers prés puis une forêt et nous arrivons à la grande passerelle qui traverse la Marive qui coule au fond d’une gorge profonde et descend vers Albeuve.

Une légère descente puis un long tronçon en pente régulière sur un chemin carrossable nous amène au le point le plus élevé du parcours, Les Pechots (975 m) ; s’ensuit un chemin étroit et pentu, second passage un peu plus difficile du parcours et signalé tel quel surtout s’il est humide et nous franchissons le ruisseau sur une petite passerelle.

Nous profitons d’un joli coup d’œil sur les Dents de Broc, du Chamois et de Bourgoz qui nous font face.

Nous poursuivons sur une route alpestre avant de prendre à nouveau un sentier à travers pré et nous arrivons à Plain d’Afflon par un chemin couvert par les arbres, qui était l’itinéraire d’origine du sentier des comtes.

Nous remontons le ruisseau du Colleret que nous traversons

Puis à travers champs, nous rejoignons la route alpestre de la Vudalla. Table et bancs à disposition avec un magnifique panorama qui s’offre à nos yeux.

Nous suivons la route jusqu’à la ferme de la Borne (il y est indiqué qu’il est un fabricant de Gruyère et de vacherin) et il faut continuer tout droit sur un chemin carrossable qui traverse le ruisseau. L’indicateur posé contre le mur de retenue du tas de fumier n’est pas très visible. Nous arrivons au chemin de la Fin de Chenau

Et poursuivons sur la route qui monte en pente régulière. Magnifique panorama également et un banc à disposition pour en profiter.

A l’entrée de la forêt, il ne faut pas manquer l’indicateur jaune qui nous signale un sentier forestier à droite qui descend dans la forêt de Chésalles.

Au bas de la descente, nous arrivons à la petite clairière de Notre Dame de Chésalles. Un espace couvert avec bancs et table est à disposition de même qu’une fontaine.

Après une petite pause, nous poursuivons sur une petite route goudronnée avec un joli point de vue sur Gruyères avec en arrière-plan le Biffé et le Vanil des Cours

et après la sortie de la forêt, nous traversons la voie de chemin de fer des TPF. Nous arrivons au magnifique chemin de la Charrière-des-Morts. Vous découvrirez son histoire sur un panneau situé au sommet du chemin, vers l’Eglise.

Nous passons la porte du Guet en laissant à notre droite l’Eglise et des remparts

et entrons dans la ville.

Profitez de flâner et n’hésitez pas à vous éloigner de la foule en prenant des petits passages. Vers la fontaine, il faut descendre à droite

Et passer successivement deux très belles portes

Pour rejoindre le chemin du Belluard qui vous amènera vers la gare de Pringy et la fromagerie de démontration.

Autres informations

• Accessibilité : techniquement faisable par des enfants. Prendre en compte la distance et le dénivelé; vous pourrez ainsi adapter votre lieu de départ en fonction
• Itinéraire : A12/E27 Sortie no 4 Bulle ; suivre l’indication Château-d’Oex et aller jusqu’à Montbovon (gare)
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) : 46.48623, 7.04282
• Parking : gratuit vers la gare, vers l’église ou vers le magasin
• Balisage du chemin : autocollant vert « sentier des Comtes »
• Restauration : Places de pic nique, respectivement des bancs sur le parcours
• Panorama : par exemple

La chaîne des Vanils et la Pointe de Paray de gauche à droite

La bosse reconnaissable de Tsermon

• Divers : Vous trouverez tout au long du parcours des panneaux présentant des bâtiments, des contes et légendes de la région. Prenez le temps de les lire.


• Jardin public avec jeux pour enfants au sommet du chemin de la Charrière-des-Morts (à droite)


• Produits régionaux au magasin de Montbovon, notamment laitiers (bien sûr) et à la fromagerie de démonstration

Cartes

Fichier KML du parcours

La Lenk/Leiterli – Lauenen

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’943 m
Altitude maximale : 2’090 m
Altitude d’arrivée : 1’240 m
Dénivelé positif : 293 m
Dénivelé négatif : 998 m
Durée totale : 4 h 10
Distance totale : 14.7 km
Difficulté : moyen notamment à cause de la descente sur Lauenensee depuis Chüetungel ; facile pour l’alternative aller-retour Leiterli – Stierentungel.

Commentaire général

La région de la Lenk est un paradis pour les promeneurs ; randonnées faciles, remontées mécaniques, possibilités de passer d’une vallée à une autre (une de nos préférées) ou hautes montagnes (Wildhorn et Wildstrubel). Bref de quoi satisfaire tout randonneur. Le tout dans le cadre d’une flore bien diversifiée.

Descriptif de la randonnée

Nous prenons tout d’abord la télécabine jusqu’au Leiterli. A la sortie de la télécabine, le premier indicateur porte notamment la mention  Dungelpass (Tungelpass sur les cartes) 2 h 10 ; c’est la direction que nous allons suivre.

Après avoir admiré l’Alp-Klavier (piano à cloches),

nous empruntons un bon chemin bordé de rhododendrons. Nous distinguons la bosse verte du Stübleni et sur la gauche le Niesehore qui cache le Wildhorn

et les 3 sommets du Wildstrubel

Le confortable chemin se transforme en un sentier de montagne

qui nous emmène en légère montée quelques passages plus pentus au premier point, Stübleni. Un petit arrêt pour se mettre plein les yeux de ces verts pâturages 

et nous redescendons vers le petit col et en face de nous une grande étendue de rhododendrons.

Après une nouvelle montée, le chemin en terre monte à nouveau avant de partir à flanc de coteau. Nous abordons deux passages pentus et rendus difficiles par deux névés avant d’arriver au Tungelpass (1 h 40 depuis le départ).

Sur l’indicateur jaune, il est mentionnée « Lauenensee 1 h 30 », c’est effectivement le temps que nous allons mettre pour y arriver.
Un chemin à travers pâturages nous amène à la pinte de Stierentungel, avec un beau panorama en face de nous.

Le chemin en terre est correct avec quelques passages caillouteux ou rocheux.Nous apercevons des cascades de fonte des neiges descendant les faces rocheuses.

Nous arrivons sur un vaste plateau très verdoyant.

Le ruisseau Tungelbach a créé de belle forme dans les rochers de son lit

et il descend en rapidement vers le lac

Le chemin devient rocheux, glissant, comportant de hautes marches et parfois raide. Il est peu adapté aux enfants et les bâtons sont précieux mais il faut être attentif pour éviter une chute. De plus des génisses l’avaient emprunté et il était dégradé par endroits.

 

 

 

Le dénivelé négatif est de 400m. Dès lors, nous avons décidé de proposer une autre randonnée pour les enfants.Quelques brèves fenêtres vers le lac

Et nous rejoignons un chemin carrossable qui nous amène au lac ou à l’auberge (voir sous autres informations, rubrique variantes). Nous continuons sur le même type de chemin le long de la rive droite du lac en suivant le balisage.

Profitez de faire des photos, par exemple au bout du lac

Le chemin alterne tronçons en gravier ou asphaltés. Fermes et petits chalets sont construits le long. N’oubliez pas de donner un coup d’œil en arrière, le panorama en vaut la peine.

Vous traversez bientôt une zone de chalets luxueux avant de rejoindre le lieu-dit Rohrbrücke qui est également un arrêt de bus; nous nous sommes arrêtés au suivant, Geltenhorn, situé plus au centre du village.
La descente depuis le lac prend une petite heure.

Autres informations

• Accessibilité : facile pour les enfants jusqu’au Chuetungel ; le reste de la descente est difficile pour eux (voir descriptif); nous proposons pour eux un aller-retour jusqu’à la pinte de Stierentungel. Nous ferons prochainement la randonnée Leiterli-Stüblenipass-Lauenen et vérifier si elle leur convient mieux.
• Itinéraire : Bulle-Jaunpass-Zweisimmen-Lenk ou Aigle-Les Diablerets-Col du Pillon-Saanen-Zweisimmen-Lenk ou A6 Bern – Thun Sortie no 18 Zweisimmen – Boltigen puis La Lenk et commun à tous Télécabine Leiterli
• Coordonnées point de départ (télécabine Lenk) : WGS 84 (lat/lon) 46.45341, 7.43708
• Coordonnées point d’arrivée : WGS 84 (lat/lon) 46.42451, 7.32143
• Parking : gratuit au départ de la télécabine
• Balisage du chemin : l’itinéraire est bien balisé ou le chemin est bien visible
• Restauration : Peu après le col de Tungel, la Stierentungel-Beizli qui sert quelques plats froids ; restaurant au Lauenensee (très prisé, réservation nécessaire); place de grillades et bancs au bord du lac
• Panorama : voir descriptif
• Faune/flore : magnifiques prairies très diversifiées ; voici quelques fleurs rencontrées

Gentiane printanière

Gentiane acaule

Pensée des alpes

Pulsatille des Alpes

• Retour au point de départ : Bus depuis Lauenensee ou Lauenen direction Gstaad, puis MOB jusqu’à Zweisimmen et jusqu’à la Lenk
• Divers : possibilités de pique-nique au Lauenensee (place de grillade/schweizer Familie Feuerstelle, bancs et tables) mais sont très prisées ; à l’arrivée de la télécabine, place de jeux pour enfants.
• Variantes : selon votre envie ou votre état de forme, soit s’arrêter au lac et prendre le bus ou faire le tour du lac, temps indiqué de 45 minutes.

Cartes

Fichier KML du parcours

Le Col de la Balisa

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’171 m
Altitude maximale : 1’411 m
Dénivelé positif / négatif : 642 m
Durée totale : 4 h 10 min ( 3h 10 sans le tour du lac)
Distance totale : 13.5 km (10 km sans le tour du lac)
Difficulté : moyen-difficile (facile techniquement)

Commentaire général

Nos fidèles lecteurs auront remarqué notre attirance pour les cols. Cette ballade vous permet de passer du val de Charmey gruérien et francophone au Lac Noir situé dans le district de la Singine qui est germaphone. Cette randonnée est modulable ; selon votre état de forme ou celle de vos enfants, vous pouvez faire un aller-retour jusqu’à la buvette de la Balisa ou jusqu’à Schwarzseebad ou alors la totale.

Descriptif de la randonnée

Nous suivons le chemin en gravillons pour arriver à un pont en bois qui permet de traverser le ruisseau des Echelettes (lorsque le débit n’est pas important, vous pouvez traverser à gué).

Il faut suivre l’indicateur jaune et emprunter un chemin en cailloux dont le revêtement a été stabilisé. Si vous avez regardé la carte vous aurez constaté que les courbes de niveau sont serrées, donc la pente est rude. 

Le chemin devient forestier puis à travers prés et la pente s’adoucit. Suivre l’indication « La Balisa /Lac Noir ».

A notre droite, les Dents Vertes bien reconnaissables

Depuis le chalet de Grattavache Dessous le chemin est carrossable.

Vous rencontrerez trois montées assez pentues avant d’arriver à la buvette Alp Balisa en 50 minutes).

La descente vers le Lac Noir continue sur le même chemin avec des tronçons en forte déclivité après le chalet Unter Recardets. Joli point de vue sur le lac.

et le Kaiseregg

Arrivés à Schwarzseebad (45 minutes depuis la Balisa)

Nous avons pris à gauche direction l’hôtel Bad (trottoir asphalté) et avons remarqué une place de grillades (avec deux feux, du bois et des couverts avec tables et bancs).

Avant l’hôtel, prendre à droite direction le lac (longer le mini-golf). Tronçon bien agréable avec de nombreux bancs et un observatoire à oiseaux.

Nous retournons le long de la route sur 300 m jusqu’au restaurant Gypsera, puis nous empruntons le chemin en gravillons qui longe le lac. Joli coup d’œil sur le Breccaschlund et à droite les Recardets.

Nous pouvons deviner le col de la Balisa qui se trouve dans l’anse du milieu.

Une belle place de jeux ravira les enfants.

C’est la plus belle partie du tour du lac (qui également faisable avec une poussette). Au poste « die schwarze Kuh » du sentier des sorcières, bancs et place de grillades sont à disposition.

Après une légère montée le long du camping, nous bouclons le tour (environ 1 heure). Une petite heure pour remonter jusqu’à la Balisa, puis une descente de 35 minutes et nous sommes de retour au point de départ.

Autres informations

• Accessibilité : techniquement facile, mais le dénivelé et la durée doivent être pris en compte. Nous avons croisé des enfants de 6-10 ans qui faisaient la traversée.
• Itinéraire : A12/E27 Sortie No 4 Bulle ; prendre la H189 ; à son terme, prendre direction Charmey/Jaun ; avant le pont permettant d’arriver à Charmey, prendre à gauche direction Cerniat/La Valsainte. Suivre jusqu’au couvent puis continuer toujours tout droit ; à la fin de la route asphaltée, prendre une route en gravillons sur 300 m.
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) 46.65181, 7.22492
• Parking : au croisement de la route en gravillons et d’une route privée asphaltée, vous trouverez une grande place ; gratuit
• Balisage du chemin : chemin bien balisé et facile à suivre
• Restauration : buvette Alp Balisa et divers restaurants au Lac Noir. Mais le plus attrayant est un pique-nique au bord du lac qui offre plusieurs emplacements
• Panorama : voir descriptif
• Divers : autour du lac, vous trouverez différents postes du sentier des sorcières ; ils raviront les petits et les plus grands. Deux WC sont également à disposition.

Cartes

Fichier KML du parcours

Jaunpass – Saanenmöser par le Hundsrügg

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’504 m
Altitude maximale : 2’047 m
Dénivelé positif : 700 m
Dénivelé négatif : 933 m
Durée totale : 4 h 30
Distance totale : 14.4 km
Difficulté : moyen – difficile (techniquement facile, mais durée et dénivelé à prendre en compte

Commentaire général

Le cadre de cette randonnée est magnifique ; arrivés sur la crête, vous avez à votre droite les Gastlosen et les Satelspitzen et de l’autre les Alpes bernoises, le tout dans un écrin de verdure familier de nos Préalpes. Mais il faut la mériter la Hundsrügg (l’échine du chien), donc s’échiner à la montée …

 

 

 

 

Descriptif de la randonnée

Le panneau jaune nous invite à prendre une route asphaltée (direction Hundsrügg).

Nous l’avons suivie jusqu’au point 1721 Oberenegg (45 minutes de marche). Mais il y a des possibilités de couper les épingles de la route, des flèches jaunes vous le proposent à plusieurs reprises.

Un petit coup d’œil derrière nous pour apercevoir, direction Schwarzsee, le cirque du Breccaschlund et l’imposant Gros-Brun (Schopfenspitz à gauche).

Il faut continuer de suivre les directions Hundsrügg/Bire sur une route carrossable. Après un virage, ne pas manquer le panneau jaune à gauche, partiellement masqué par des branches et monter à droite. 

 

 

 

 

Depuis la cabane de l’Oberenegg, nous aurons un chemin de montagne, en principe en terre, avec quelques passages avec des pierres.

Nous apercevons au loin une croix qui marque le point d’altitude 1926 et le début de la crête.

Courtes descentes et montées alternent dans un magnifique décor de rhododendrons.

Pour les enfants, deux petites difficultés, un bref passage rocheux et quelques marches hautes dans une montée.

Et nous voici au pied de la dernière grosse montée, on aperçoit le poteau indicateur marquant le sommet (1 h 15 depuis le point 1721).

Une pause s’impose, pour pleinement profiter de la vue sur les Alpes bernoises
(Mönch, Jungfrau, Blumlisalp …) 

 le glacier de la Plaine Morte

 le Grand Combin

 le Mont-Blanc

à votre droite, les « Dolomites fribourgeoises » (les Gast et les Sattel , la Hochmatt en second plan, puis la Wandflue (de droite à gauche)

 les Dents de Ruth et de Savigny à gauche


Et encore, ce jour-là des remontées nuageuses gênaient un peu la vue … Le panorama est absolument magique, c’est le moment de faire chauffer votre application Peakview pour reconnaître les sommets alentours.

La descente comporte deux-trois passages nécessitant de la prudence avec les enfants (passages en pierres, le long d’une forte pente).

Nous cheminons à travers pâturages, peu de marques de balisage, mais chemin bien visible avec le chalet de Bire en ligne de mire.

Au terme d’une descente assez raide,

nous prenons à droite direction le chalet de Bire.

Le chemin a été refait suite à un éboulement, il est correct, mais avec un tronçon à flanc de coteau dans une forte pente.

Au chalet Bire (40 minutes depuis le sommet), nous avons pris l’option la plus longue, soit 1 h 40 et nous ne l’avons pas regretté.

Après une courte montée, nous marchons à flanc de coteau sur un joli chemin avec une belle vue sur les montagnes et la plaine du Saanenland.


 

 

 

 

 

 

Après une trentaine de minutes, nous arrivons au chalet de Wildeneggli, puis le chemin devient une route carrossable en gravier, en partie bétonnée et pour finir asphaltée.

Nous suivons les panneaux jaunes qui nous font quitter la route à deux reprises pour emprunter des sentiers plus sympathiques, le premier pas toujours clair à travers un pâturage,

puis le second à travers la forêt,

et, après la traversée du ruisseau, nous remontons sur une route, il nous reste 300 m avant d’arriver à la gare. Nous avons fait ce dernier tronçon en une petite heure.

Autres informations

• Accessibilité : possible pour des enfants qui ont l’habitude de telles randonnées.
• Itinéraire : A12/E27 sortie no 4 Bulle
• Transports : A Bulle, prendre le bus TPF pour le Jaunpass (avec changement à Kappelboden ; au Jaunpass, arrêt Restaurant. A Saanemöser, prendre le train MOB jusqu’à Montbovon puis les TPF jusqu’à Bulle
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) 46.59141, 7.33728
• Parking : à Bulle, parkings payants ; idem au Jaunpass
• Balisage du chemin : chemin très bien indiqué ou alors bien visible
• Restauration : pas de buvette, ni de bancs ; donc pique-nique où l’on veut
• Panorama : tout le long du chemin sur la crête
• Flore/faune : bosquets de rhododendrons (dont la floraison commençait, mi-juin et gentianes alpines

 

 

 

 

 

 

 

 

Cartes

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La cabane Wildhorn

Situation

Données techniques

Altitude de départ Iffigenalp: 1’584 m
Altitude de Cabane : 2’303 m
Dénivelé positif / négatif : 852 m
Durée montée : 2 h 35 (Sur les panneaux jaunes, temps de montée indiqué est de 2 h 45)
Durée descente : 1 h 30 (Sur les panneaux jaunes, temps de descente indiqué est de 1 h 45)
Durée totale : 4 h 05
Distance totale : 11.4 km
Difficulté :  moyen-difficile (dénivelé, durée); techniquement, pour un large cercle de randonneurs

Commentaire général

Magnifique région, moins connue des romands, qui recense de très nombreuses randonnées.
Sur la route qui monte de Lenk à Iffigenalp, la spectaculaire chute d’eau Iffigfall mérite pour le moins un arrêt photo. La cabane Wildhorn est propriété de la section Moléson basée à Fribourg.

Descriptif de la randonnée

Notre course débute sur un chemin carrossable jusqu’en-dessous du chalet Groppi (pt 1741). Dès lors, la pente s’accentue mais est régulière. Le chemin fait de nombreux petits lacets qui permettent d’atténuer la déclivité. Très beau panorama durant la montée.

Vous pourrez également admirer l’Iffigbach rencontré précédemment, sortant de la montagne.

Après avoir laissé à notre droite une écurie, la pente se redresse avant d’arriver sur un plat puis au lac d’Iffig. Le chemin le long du lac a été partiellement taillé dans le rocher et est agréable. La couleur crayeuse du lac indique l’origine de ses eaux. Lorsque je suis passé, du bétail venait s’abreuver, donc la baignade n’est pas recommandée.

Puis la montée reprend sur une pente plus douce et nous atteignons une grande plaine très humide car traversée par de nombreux petits ruisseaux.

Il faut suivre les indications et rester bien à droite. La cabane apparaît au loin.

Une traversée du ruisseau grâce à deux troncs et une dernière montée pour arriver à la cabane.

Autres informations

• Accessibilité : possible pour les enfants, tenir compte du dénivelé et de la distance; le chemin le long du lac est en bon état mais dans une pente assez raide, donc prudence
• Itinéraire : Bulle – Jaunpass – Boltigen ou A6, Sortie 18 Zweisimmen – Boltigen puis La Lenk – Iffigenalp ; Il existe un bus qui part depuis la Lenk qui monte à Iffigenalp (lien). Il existe une restriction de circulation de Pöschenried à Iffigenalp ; 1ère montée possible dès 07h30 durant 15 minutes. La descente s’effectue à l’heure -00 –> 015 ; la durée du trajet est de 10 minutes partiellement sur route goudronnée, partiellement sur route caillouteuse.
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) 46.40061, 7.44213
• Parking : vers l’auberge d’Iffigenalp
• Balisage du chemin : bien indiqué
• Restauration : soit la cabane, soit l’auberge d’Iffigenalp
• Panorama : de la cabane, très belle vue sur les sommets environnants.

Cartes

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Val Verzasca: rando rivière

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 915 m
Altitude d’arrivée : 535 m
Dénivelé positif / négatif : 238 m / 608 m (un certain nombre de courtes montées)
Durée totale : 4h (le temps résiduel jusqu’à Lavertezzo est régulièrement indiqué sur les indicateurs jaune)
Distance totale : 13.5 km
Difficulté : moyen (facile techniquement, mais tenir compte de la distance)

Commentaire général

Les images largement diffusées du « ponte dei salti » situé à Lavertezzo

et ses piscines naturelles de couleur vert émeraude

en font un lieu fort prisé des touristes. Cette réputation n’est pas usurpée et c’est vraiment une magnifique randonnée le long de cette rivière tantôt tranquille, tantôt sauvage, avec de temps à autre des maisons en pierre typiques de la région.

Descriptif de la randonnée

Le bus nous dépose à l’entrée du village de Sonogno. Il faut prendre un peu de temps pour flâner dans ses ruelles avec un détour à la boutique val Verzasca qui commercialise des produits d’artisanat local. 

 

 

 

A noter qu’il y a une boulangerie pour ceux qui auraient oublié leur pique-nique ou désireux de le compléter.Puis nous revenons sur nos pas et suivons l’indication Lavertazzo, respectivement le sentier 74. 

 

 

 

 

Un court trajet sur une route asphaltée et nous traversons la rivière Redòrta puis empruntons un sentier forestier qui est bien ombragé.

 

 

 

 

 

 

 

Après un kilomètre, nous voici le long de la rivière Verzasca. A cet endroit, le lit de la rivière est assez large et les flots sont encore assez calmes.

 

 

 

 

 

 

 

Nous poursuivons jusqu’à un pont que nous traversons pour passer de l’autre côté. Nous passons à travers quelques maisons en pierre qui semblent abandonnées avant d’arriver au hameau de Lorentino.

 

 

 

 

Les parties en terrain découvert alternent avec celles ombragées de la forêt. Le lit de la rivière est plus étroit et le paysage plus sauvage, avec de gros rochers et des goulets provoquant de petites chutes. Ce tronçon est vraiment magnifique.


 

 

 

 

 

 

Le chemin a des passages empierrés ou avec des marches en pierre et est parfois humide. 

 

 

 

 

 

 

 

Nous rejoignons la route de la vallée, traversons le pont et poursuivons sur la rive droite; nous passons par un petit hameau avec des maisons bien rénovées.

 

 

 

 

et revenons vers le lit de la rivière.

 

 

 

 

 

 

 

Nous allons traverser plusieurs petits ruisseaux dont certains descendent de la montagne en cascade.

 

 

 

 

 

 

 

Nous terminons notre randonnée en traversant le pont aux deux arches bombées après un arrêt au Grotto dei Ponti.

 

 

 

 

 

 

 

Autres informations


• Accessibilité : Cette randonnée ne présente pas de danger particulier et est accessible aux enfants ; mais il faut tenir compte de la durée et de la distance.
• Itinéraire : Bellinzona/Locarno – Tenero puis suivre les indications « Val Verzasca » jusqu’à Lavertezzo. Prendre le bus à l’arrêt situé à côté du kiosque, proche du pont. La durée du trajet jusqu’à Sonogno est de 31 minutes ; lien bus
• Coordonnées point de départ (bus) : WGS 84 (lat/lon) 46.26022, 8.83632
• Parking : deux parkings d’une durée limitée à 3 h sont situés au centre du village et un de durée illimitée à 400 m en amont ; ils sont tous payants, CHF 9.- pour une journée
• Balisage du chemin : parfaitement indiqué, suivre simplement l’indication Lavertezzo ou l’autocollant vert sentier 74
• Restauration : Grotto et restaurant à Sonogno et à Lavertezzo ; mais rien ne vaut un pique-nique au bord de la rivière.
• Panorama : la vedette, c’est la rivière et les cascades
• Divers : Il est possible de choisir un autre point de départ si vous désirez raccourcir la randonnée ; par exemple Frasco (-2km) ; Gerra Verzasca (-4.5km) ; Piee (-8km) ;

Cartes

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Le bisse d’Ergisch (vallon de Tourtemagne)

Situation

Données techniques

Altitude de départ Ergisch : 1’086 m
Altitude maximale : pt 1’770 m
Dénivelé positif/négatif : 682 m
Durée montée : 1 h 45 jusqu’à Alpetjini ;
Durée descente : 2 h 30 soit 1h jusqu’à Wängersteg et 1 h 30 jusqu’à Ergisch.
Total : 4 h 15
Distance totale : 12.2 km
Difficulté : moyen-difficile (chemin, dénivelé et durée)

Commentaire général

Les bisses valaisans offrent de très belles randonnées. Celui-ci est moins connu que ceux de Nendaz par exemple et la nature est restée très sauvage. Cette randonnée en boucle est peu pratiquée, les promeneurs rencontrés se contentant souvent de faire l’aller-retour le long du bisse.

Descriptif de la randonnée

Nous commençons par un petit tour dans le joli village d’Ergisch. A 50 m du parc, nous repérons une flèche jaune indiquant le chemin à suivre sur une petite route goudronnée ; nous continuons tout droit en croisant une route plus importante et un panneau indicateur portant notamment la mention d’Adlerpfad nous invite à monter à droite. Nous retrouvons rapidement le goudron et il faut être attentif car un panneau nous indique de prendre à droite un petit sentier qui nous amène au chemin des étudiants. Il s’agit s’un agréable chemin forestier avec une pente régulière.

Nous arrivons à la chapelle St Antoninius qui nous invite à la prière (voir inscription vers l’autel) ou la réflexion.

3 bancs nous permettent de profiter confortablement de la vue dégagée sur la plaine et la rive droite. 

Encore un petit effort et nous voici au point le plus haut; joli coup d’œil sur le Bishorn tout à gauche.

S’amorce alors une descente parfois raide avec un chemin pouvant être étroit et glissant qui nécessite de la prudence, notamment avec des enfants. Les bâtons sont fort utiles.

Au bout d’une heure, nous traversons les eaux tumultueuses de la rivière Turtmänna  

sur la passerelle de Wägerstäg

Le chemin s’écarte alors rapidement de la rivière et nous arrivons à une pension (Hübschweidi).Après un court tronçon sur la route, soit prendre le premier chemin qui nous fait revenir en arrière puis longer la rivière, ou alors le second chemin qui est moins marqué.
Tous deux nous amènent à retraverser la rivière grâce à une petite passerelle.

Nous arrivons alors dans le vif du sujet soit le chemin longeant le bisse. Attention, le sentier est parfois très étroit, avec des rochers saillants et une très forte déclivité du côté aval .

Certains passages sont équipés de main-courantes. Mais le chemin est vraiment magnifique, sauvage, alternant rochers et passages en forêt. 

Nous quittons le bisse avec regrets peu avant l’arrivée au village.

Autres informations

• Accessibilité : compte tenu du dénivelé et la durée de la randonnée, peu adapté pour les enfants. Faire preuve prudence le long du bisse et lors de la descente depuis Alpetjini;
• Itinéraire : A9/E62 sortie Sierre est ; suivre Simplon/Brig ; traverser Leuk et à Turtmann, prendre direction au 2ème rond-point à droite direction Ergisch
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) 46.29326, 7.71462
• Balisage du chemin : Au départ et après la 1ère traversée de la rivière, être attentif aux panneaux indicateurs
• Parking : Gratuit à l’entrée du village, durée illimitée
• Restauration : il n’y a pas de buvette sur le parcours, donc ce sera le pique-nique. Par contre, le restaurant du village offre une agréable terrasse ombragée pour une boisson fraîche selon vos goûts à l’arrivée
• Panorama : Au point 1770 m, superbe vue sur le Bishorn, le Weisshorn et le glacier de Turtmann
• Divers : les chiffres indiqués sur les extraits de carte permettent de mieux comprendre l’itinéraire. Le parcours est presque intégralement dans la forêt donc possible par temps chaud.

Cartes

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Le Tour de l’Argentine

Situation

Données techniques

Altitude de départ Plan de la Roche : 1’423 m
Altitude maximale Col des Esserts : 2’016 m
Dénivelé : 978 m
Durées : 1 h jusqu’au Roc du Châtelet, puis 1 h jusqu’à sur Champ, puis1 h 35 col des Essets ; 30 min Anzeindaz, 40 minutes jusqu’à Solalex
Durée totale environ 4 h 45
Distance totale : 13 km
Difficulté : difficile

Commentaire général

Situé dans une région très connue des Préalpes vaudoises, le tour en boucle de l’Argentine est certes un classique, mais également une très belle randonnée, exigeante et intéressante.

Voici le Lion d’Argentine vu du côté Solalex

Et au fond, le Miroir

Descriptif de la randonnée

Notre randonnée débute par une montée régulière sur un chemin forestier; attention, après le passage du pont, dans une clairière, prendre à gauche. Il faut bien suivre les marques rouges et blanches inscrites régulièrement.

A l’approche du roc du Châtelet, le chemin est en terre noire, très humide ; il devient glissant. La présence de chaînes permet l’accès mais demande une certaine attention. A gauche les Perris Blancs et au fond le passage de la 1ère arrête

Au bas du cirque des Perris blancs et jusqu’à la Motte, le sentier devient plus facile. Nous franchissons alors la première arrête du Lion d’Argentine qui nous domine.

Le chemin devient plus étroit et nécessite de la prudence ; il présente quelques passages parfois aériens ou en dévers et la pente herbeuse traversée est forte ; puis nous arrivons à la deuxième arrête.

Nous profitons pour faire une pause et jouir de la magnifique vue sur le Grand Muveran et le vallon de Nant.

La descente nécessite quelque attention du fait de la présence de gravillon qui roule sous les semelles ou des bouts de chemin emportés. 

Il faut bien rester sur la gauche puis partir direction Les Etroits dans un environnement verdoyant. La traversée d’une plaine verte sert d’approche au col des Essets. Nous voyons l’autre versant moins connu de l’Argentine.

La montée au col à travers quelques éboulis et pierriers nécessite de nouveau quelques efforts.
Après une petite halte, nous repartons pour une partie plus facile, la descente sur Anzeindaz par un bon chemin. Nous y faisons notre pause de midi avant de poursuivre sur Solalex par le sentier de montagne que nous avons préféré à la route. Puis nous prenons la route asphaltée pour arriver au parking situé un peu plus bas.

Autres informations

• Accessibilité : Cette randonnée n’est pas adaptée aux enfants s’ils ne sont pas habitués à de telles randonnées ; elle est destinée aux marcheurs expérimentés, vu sa durée, le dénivelé et certains passages.
• Itinéraire : A9/E27/E62, sortie 17 Aigle puis suivre Villars-sur-Ollon – Gryon ou sortie 19 Bex  puis suivre Gryon – Solalex
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) 46.28485, 7.13387
• Balisage du chemin : chemin bien indiqué et se reporter au descriptif
• Parking : Parc gratuit au plan de la Roche en dessous de Solalex
• Restauration : buvette Anzeindaz ou Refuge Giacomini (voisins); sinon pique-nique sur le parcours, il y a suffisamment de rochers …
• Panorama : sur le parcours, l’Argentine, les Muveran notamment

Les pointes de Châtillon et le Culan

• Divers : Nous recommandons de faire la randonnée dans ce sens, soit faire le roc du Châtelet à la montée, vu le terrain humide et glissant à certains endroits.

Cartes

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Le Lötschepass

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’535 m
Altitude maximale: 2’690 m
Altitude d’arrivée : 1’969 m
Dénivelé : montée : 1’244 m ; descente : 820 m
Durée montée :  3h 20
Durée descente : 2 h
Durée totale : 5 h 20
Distance totale : 11.5 km
Difficulté : difficile

Commentaire général

Nous avons toujours été intéressés à emprunter les cols, passages utilisés par nos aïeux. Ils nous permettent de nous replonger dans le temps passé mais aussi de nous rendre compte de la proximité de lieux alors que le réseau routier nous fait souvent emprunter des détours. Cette randonnée vaut non seulement par son paysage, mais également par la montée en bus de Kandersteg à Selden qui est notre point de départ.

Le Gasteretal est un pays de cascades et de forêts encore bien préservé.

Descriptif de la randonnée

Départ devant l’hôtel Steinbock dont la terrasse est bien tentante. Le panneau indicateur nous donne un temps de montée de 3h20. Nous traversons la Kander sur une nouvelle passerelle suspendue. La montée est en pente régulière jusqu’à Gfelalp et offre de jolis points de vue sur les cascades du Leitibach dont la brume nous rafraîchit dans certains virages.

Nous quittons la forêt pour nous engager dans une pente un peu plus raide et après un premier escarpement, nous arrivons au plateau de Schönbüel qui nous offre un bref répit. Une nouvelle montée s’annonce sur un chemin plus alpin.

Cela vaut la peine de faire un arrêt pour admirer la vue sur la vallée, respectivement sur le glacier du Kanderfirn, le Muthorn au fond ainsi que le massif des Bluemlisalp sur la gauche.

3-4 passages nécessitent de l’attention et la prudence et nous arrivons au pied du glacier à Balme. Sur la droite, le Gitxifurggu qui domine le col.

Des balises sur le glacier (vue d’en haut) nous montrent le chemin à suivre qui nous fait traverser le glacier en largeur pour rejoindre un chemin qui le longe dans un premier temps. 

Un petit monument nous permet de savoir qu’un bataillon d’infanterie de montagne a œuvré sur ce chemin en 1991.

Le long du glacier, le chemin est peu marqué, mais par la suite, il est très bien indiqué et nous alternons passages sur des rochers et chemin caillouteux.

 

 

 

 

 

 

 

Puis nous prenons le cap à l’est et commençons l’ultime montée dans un massif rocheux. Le chemin est parfois difficile mais bien équipé (câbles) dans les passages critiques.

Lorsque nous atteignons le col, nous laissons le Balmhorn derrière nous et apercevons la cabane à une centaine de mètres avec deux éoliennes. La cabane est construite à la frontière Berne-Valais.

Nous profitons de la magnifique vue sur les Alpes valaisannes dont de nombreux 4000 notamment ceux dominant Zermatt. Des petits lacs apportent une touche plus douce à un univers très minéral.

Lors de la descente, nous empruntons le chemin direction Lauchernalp, préférant ménager nos genoux en s’évitant un dénivelé très important si nous voulions rejoindre directement la vallée. Le chemin est bien indiqué et comporte également quelques passages nécessitant de la prudence.

Autres informations

• Accessibilité : Pas adaptée pour les enfants sauf ceux qui ont l’habitude de randonnées alpines. Il s’agit d’une randonnée exigeante avec quelques passages demandant de l’attention ; dans le massif rocheux avant le col, plusieurs passages plus difficiles sont bien équipés de chaînes ou câbles. A faire par chemins secs. Se renseigner auprès du gardien de la cabane sur l’état de la traversée du glacier.
• Itinéraire : A6 Bern – Thun puis A8 jusqu’à la sortie Spiez, puis suivre Kandersteg
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) 46.44522, 7.72467
• Transports publics : Cette randonnée vous permet de découvrir différents transports publics et privés. De Kandersteg à Selden, bus d’une compagnie privée, réservation obligatoire ; (Lien) ; arrêt hôtel Steinbock. De Lauchernalp à Wiler, téléphérique. De Willer à Goppenstein, bus postal. De Gopenstein à Kandersteg, le train. Coût total environ CHF 50.-
• Parking : Derrière la gare de Kandersteg, il y a un parking payant à prix correct
• Balisage du chemin : sauf le long du glacier, il est bien indiqué
• Restauration : nous avons dégusté d’excellents röstis gratinés au fromage à la cabane
• Panorama : Voir descriptif
• Divers : Nous préférons faire la randonnée dans ce sens, car la descente direction Selden comporte l’un ou l’autre passage difficile, mais surtout, il y a moins de dénivelé. Nous avions décidé de monter léger (uniquement boissons et en-cas) et de manger à la cabane. En effet, en prenant le 1er bus de Kandersteg, nous arrivons à Selden vers 0 8h 15 et sommes arrivés à la cabane avant midi. Le col est souvent venteux, donc prendre des habits adaptés.

Cartes

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L’Hongrin

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 797 m
Altitude maximale : 1’503 m
Dénivelé positif/négatif : 1000 m
Durée montée : 4 h 30 dont 3 h 10 jusqu’au barrage
Durée descente : 1 h 30
Durée totale : 6 h
Distance totale : 20.1 km
Difficulté : difficile en prenant en compte la durée, la distance et le dénivelé

Commentaire général

C’est l’envie de remonter le cours de l’Hongrin jusqu’au barrage qui a été à l’origine de cette randonnée. Vous découvrirez de magnifiques paysages, la verdure bien connue de la Gruyère et du Pays d’Enhaut. Un point négatif est la proportion importante de tronçons goudronnés. Si cela ne vous heurte pas, vous allez au-devant d’une belle randonnée peu pratiquée.

Descriptif de la randonnée

Depuis la gare de Montbovon, nous prenons tout d’abord la direction de Château-d’Oex et rapidement empruntons la première route à droite, celle de la Cuvigne. Nous allons devoir absorber 300 m de dénivelé sur le goudron avec peu de zones ombragées. Il ne faut pas suivre les panneaux jaunes indiquant la direction d’Allières.

Juste avant le chalet de la Cuvigne Devant, suivre le panneau jaune qui vous invite à prendre à droite puis à gauche.

Nous avons une très belle vue sur la Dent de Jaman et Rochers de Naye (de gauche à droite).

et une bonne vision du vallon que nous allons remonter

Attention, après le chalet, le chemin n’est pas visible, mais les panneaux indicateurs nous sont d’une aide précieuse. Nous amorçons une légère descente pour arriver au Point 988 qui fait mention du barrage de l’Hongrin. Il faut alors suivre une route carrossable, puis au Point 1094 prendre la route forestière direction Corjon. Cette partie est bien ombragée ce qui est appréciable lorsque le soleil déploie tous ses rayons. Nous voici au point 1040 Perray-Derrey avec mention d’une durée de parcours d’une heure 30 jusqu’au barrage.

Nous rejoignons rapidement une route goudronnée qui longe l’Hongrin qui est réduit à l’état de ruisseau.

Puis, nous passons à côté de beaux chalets à toits de bardeaux

A partir du chalet la Vuichoude (pt 1102) la pente se redresse un peu.

La dent de Corjon se détache dans le ciel azur.

Il ne faut pas suivre l’indication col de Sonlomont, mais continuer la route jusqu’au barrage dominé au loin par la pointe d’Aveneyre.

Après une pause bienvenue, nous longeons le lac. Il ne faut pas prendre la première indication col de Sonlomont, mais la seconde. J’ai pris le premier chemin, et il n’y avait plus d’indication ni de chemin, et j’ai dû monter à travers un pâturage assez pentu. Une petite heure et nous voici au col.

Il nous reste à amorcer la descente, j’ai choisi le tracé le plus direct, le chemin était parfois escarpé, très caillouteux ou boueux, puis sur route goudronnée d’où une fin de randonnée moins intéressante.

Autres informations

• Accessibilité : techniquement, cette randonnée ne présente pas de danger particulier; mais compte tenu de la durée, du dénivelé et de la distance n’est en principe pas adaptée aux enfants
• Itinéraire : A12/E27 Sortie no 4 Bulle ; suivre l’indication Château-d’Oex et aller jusqu’à Montbovon (gare)
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) 46.48590, 7.04254
• Parking : Possibilité de parquer des véhicules au départ ou à l’arrivée de la randonnée; gratuit
• Balisage du chemin : bien indiqué avec la réserve figurant dans le descriptif
• Restauration : Restauration aux Moulins (un restaurant et un tea-room boulangerie-confiserie); le pique-nique sur le chemin convient très bien
• Panorama : Au col, joli point de vue sur les Préalpes fribourgeoises et vaudoises et sur le Pays d’Enhaut

• Divers : Cette randonnée peut être faite en transports publics : train jusqu’à Montbovon et retour par le MOB depuis l’arrêt de la Chaudanne-Les Moulins. Le laitier des Moulins produit un très bon fromage Gruyère bio ainsi que d’autres produits tels le Mont-Chevreuil ou du beurre salé.

Cartes

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La Lenk/Leiterli – Iffigenalp

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’943 m
Altitude maximale : 2’381 m
Dénivelé : 640 m (positif) et 1004 m (négatif)
Durée montée : 2 h 20 jusqu’au point 2381
Durée descente : 1 h 40
Durée totale : 4 h
Distance totale : 12.5 km
Difficulté : moyen-difficile

Commentaire général

Cette belle région qui nous est moins connue offre de multiples promenades. Les verdoyantes Préalpes bernoises ont un effet reposant avec ses pâturages bien entretenus.
Petite surprise, un panneau indique une durée de 5h15 alors que le site des remontées mécaniques indiquait 4h20. Cela dépend … de votre rythme de marche.

Descriptif de la randonnée

Après avoir admiré la curiosité du téléski à cloches, (les horaires de fonctionnement sont indiqués à la station supérieure),

nous empruntons un chemin également possible pour les poussettes. En 2018, nous avons constaté que le téleski a été remplacé par un piano à cloches.
Ce jour-là, les nuages jouaient à cache-cache avec les sommets, notamment le Wildhorn

Le chemin est plat et nous le quittons pour un sentier de montagne qui nous emmène en légère montée avec un ou l’autre raidillon au premier point, Stübleni. Un petit arrêt pour se mettre plein les yeux de ces verts pâturages et nous redescendons vers le petit col.
Le parcours monte à nouveau un peu, puis poursuit à flanc de coteau. Nous croisons quelques pacifiques génisses avant une montée jusqu’au Tungelpass.

Le temps d’une pause et de prendre des forces pour attaquer la difficulté principale. La pente du chemin humide et pierreux se redresse. 3 passages rocheux sont sécurisés par des chaînes ou des câbles.

Nous traversons l’un ou l’autre pierrier. A l’approche de Stigel, le rocher gris laisse à nouveau la place au vert.

Un coup d’œil dans le rétroviseur permet de visualiser le chemin déjà parcouru.

Notre regard se porte rapidement sur le bleu particulier de l’Iffigsee ; à droite, le chemin menant à la cabane Wildhorn.

En une trentaine de minutes nous arrivons au bord du lac; sur la gauche le point sommital vers le Tungelpass.

Lors de la descente, nous apercevons la belle cascade qui donne naissance au ruisseau Schwandy.

La descente se poursuit sur un chemin caillouteux nécessitant quelque précaution pour éviter une glissade. C’est un beau tableau mêlant l’eau, les rochers, les pâturages et des névés qui s’offre à nos yeux.

Arrivé à l’alpage de Groppi, nous rejoignons une route carrossable et en quelques minutes, nous arrivons au but, après avoir traversé le ruisseau du Schwandry sur une petite passerelle.

A faire dans le sens indiqué, ce qui permet de faire la dernière montée à l’ombre si vous êtes matinal ; de plus, depuis Tungelpass, la montée est en principe humide le matin et les passages délicats sont plus aisés à la montée qu’à la descente.

Autres informations

• Accessibilité : les passages les plus difficiles sont bien sécurisés par des chaînes ; ne convient qu’à des enfants habitués à des sentiers de montagne et à de longues marches
• Itinéraire : Bulle – Jaunpass – Boltigen ou A6/A8  Bern – Thun Sortie no 18  Zweisimmen – Boltigen puis La Lenk -Télécabine Leiterli
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) 46.45314, 7.43760
• Parking : parking gratuit à la télécabine de Leiterli
• Balisage du chemin : sentier bien indiqué
• Restauration : le restaurant d’Iffigenalp offre une jolie terrasse, les mets sont de qualité, mais l’addition peut vite grimper ; l’Iffigsee offre de nombreuses places de pique-nique.
• Panorama : le dépliant disponible à la station de départ de la Lenk indique les chemins pédestres ainsi que les sommets que vous devriez voir (malheureusement, les nuages crochaient aux sommets le jour de notre randonnée).
• Divers : nous avons privilégié les transports publics, soit la télécabine à la Lenk et le bus depuis Iffigenalp (horaire). Même avec le demi-tarif, l’excursion demeure assez onéreuse. 

Peu après Stigel, un chemin partant latéralement dans la pente permet de rejoindre en 40 minutes la cabane Wildhorn

Cartes

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Le Vallon de Réchy: Lac de Louché

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 2’330 m
Altitude minimale : 2’176 m
Altitude maximale : 2’567 m
Dénivelé positif/négatif: 522 m lors de l’aller et 278 m retour soit 800 m au total
Durée montée : 2 h 30 d’un bon pas, le panneau randonnée pédestre indique 3h
Durée « descente » 2 h
Durée totale 4 h 30
Distance totale : 15 km
Difficulté : moyen  – difficile (distance et dénivelé); facile (techniquement)

Commentaire général

Magnifique vallon de Réchy, sauvage, où la nature a été bien préservée. Sa beauté en fait bien sûr un lieu très couru, mais dans la vie, il faut savoir partager.

Descriptif de la randonnée

La nouvelle télécabine de Vercorin nous amène en 15 minutes à la station d’arrivée de Crêt du Midi.
Nous avons un magnifique point de vue pour admirer le vallon de Réchy et voyons bien la partie inférieure et intermédiaire, seul le Lac Louché échappe à notre observation.

Nous prenons le bon chemin supérieur direction l’Ar du Tsan et évitons la route d’Arcechons qui nous ferait faire un détour. Nous traversons des champs de rhododendrons, parsemés de myrtilliers et de bruyères. En une petite heure, nous voici à l’Ar du Tsan .

Nous continuons sur la route carrossable durant une quinzaine de minutes. En face de nous se dresse la pointe bien reconnaissable de la Maya.

Les Becs de Bosson dominent toute la région

Le chemin devient alors pentu et nous amène sur un premier plateau traversé par le ruisseau de la Rèche.

Le chemin longe le ruisseau puis s’élève gentiment et nous passons à côté d’une cabane de berger moitié en ruines (pt 2377). Nous poursuivons le petit sentier par la cabane Combacondoi.

Il suffira de 20 bonnes minutes de marche et 100 m de dénivelé et nous voici au pt 2575 avec le lac à nos pieds. Le paysage est magnifique, mêlant le vert des prairies, le bleu du lac et le gris des montagnes.

Autres informations

• Accessibilité : cette randonnée n’est accessible qu’aux enfants habitués à ce type de dénivelé et de temps de marche
• Itinéraire : A9/E62 Sortie 28 Sierre – Ouest puis suivre  Chalais – Vercorin
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) 46.25426, 7.53389
• Parking : à la station de départ de la télécabine; gratuit en été
• Balisage du chemin : bien indiqué
• Restauration : la buvette du Tsartsey offre une carte limitée (assiettes froides et fondue) mais est sympathique et offre une belle vue. Sinon, le restaurant du Crêt du Midi (station d’arrivée de la télécabine) ou le pique-nique au bord du lac
• Panorama : au lac, très beau panorama, à gauche le Roc d’Orzival et en face les Becs de Bosson.
• Divers : cette randonnée est très fréquentée. Nous avons pris la 1ère cabine de 9h et sommes arrivés les premiers au lac. Nous avons pleinement pu goûter au calme du paysage. Nous avons croisé une vingtaine de personnes lors de notre descente et il y avait beaucoup de monde à l’Ar du Tsan qui faisait un pique-nique. Notre conseil : partir tôt

Cartes

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Le sentier panoramique d’Aletsch

Situation

Données techniques

Altitude de départ : Bettmerhorn 2’648 m
Altitude de l’arrivée, Bettmeralp : 1’923 m
Dénivelé positif/négatif: 233 m / 949 m
Durée totale : 4 h 45 plus 20′ pour prendre le télécabine soit 5 h 05 (5 h 30 sur le site d’Aletsch Arena)
Distance totale : 15.3 km plus 1 km entre l’arrivée du téléphérique et le départ du télécabine pour le Bettmerhorn soit 16.3 km
Difficulté : moyen; pas de difficulté technique; tenir compte de la distance et de la durée

Statut du chemin: lien

Commentaire général

Un des glaciers les plus photographiés : qui n’a jamais vu la célèbre langue glacière d’Aletsch, avec en toile de fond, la Konkordiaplatz, le Jungfraujoch et le Mönch.

Le nombre de randonneurs est à la hauteur de cette réputation, mais un départ matinal permet de mieux apprécier ce splendide panorama.

Descriptif de la randonnée

Notre randonnée commence par deux tronçons en … téléphérique/ télécabine. Tout d’abord pour monter à Bettmeralp ; puis, une petite marche de 20’ nous fait découvrir le village et nous amène à la télécabine qui monte au Bettmerhorn.
A la sortie de la télécabine, faites un arrêt sur la terrasse du restaurant; la vue est splendide et un panorama présente les différents sommets.

Le Cervin, le Weisshorn et le Breithorn.

Notamment, la Signalkuppe, la Pointe Dufour, le Lisskam, l’Alphübel et le Dom

Bettmeralp et le Bettmersee

Puis il faut descendre vers la plateforme en bois et les panneaux explicatifs.

Une vue exceptionnelle sur le glacier d’Aletsch

Au départ, le totem des randonnées; direction Märjela/Gletscherstube

Contrairement à l’ancien itinéraire, le nouveau descend en direction du glacier. Parfois des marches ont été créées, d’autres fois il faut enjamber des rochers.

Un site de cairns

Des moutons à nez noirs jouent aux débroussailleuses.

Au fond à droite, le Grüneggfirn.

Le Trugberg et l’Ewigschneefäld

et à gauche le Mönch.

et l’ensemble avec le glacier de la Jungfrau

La Jungfraujoch et son observatoire.

Le chemin bien entretenu se fraye un chemin à travers des rochers, puis il est en terre.

Prenez le temps de faire plusieurs pauses photos. Pendant plus d’une heure, nous longeons le glacier dans un cadre magique avec en point de mire des 4000 bernois.

Au moment où le chemin tourne le dos au glacier, nous nous dirigeons vers le charmant lac de Märjelen avec de très nombreux touristes qui font leur pause pique nique et nous arrivons à la Gletscherstube.

Deux alternatives s’offrent ensuite à nous, soit de passer par les hauts (compter une heure supplémentaire), soit par le tunnel qui est éclairé, mais humide.

Après le tunnel, nous trouvons une route carrossable. Une jolie surprise nous attend avec un beau coup d’œil sur le glacier du Fiescher.

Quelques petites montées agrémentent le parcours et nous voici arrivés à Fiescheralp. Nous suivons ensuite le Herrenweg qui nous ramène à Bettmeralp.

Autres informations

• Accessibilité : il faut d’abord prendre en compte la longueur et le temps de marche qui déterminent qui peut faire cette randonnée; elle est accessible à tous les randonneurs, y compris les enfants qui ont l’entraînement nécessaire.
• Itinéraire : A9/E62 jusqu’à Sierre puis route cantonale- Visp – Brig – Betten
• Coordonnées point de départ (départ télécabine Talstation) : WGS 84 (lat/lon) 46.37165, 8.07651
• Parking : Parking payant à Betten Talstation (prix modéré pour un jour)
• Balisage : très bien indiqué, suivre le descriptif
• Restauration : place de pique-nique vers le lac de Märjela
• Panorama : à la plateforme et le long du chemin ; Il faut impérativement faire cette randonnée par beau temps.
• Faune/flore : assez diversifiée, par exemple
la linaigrette, doux coton des Alpes

Et … un support inhabituel pour une représentation du glacier

• Divers : Ne pas oublier son demi-tarif CFF ou son abonnement général. Attention, le téléphérique depuis Betten Talstation a une fréquence de parcours toutes les 30 minutes.

Cartes

Fichier KML du parcours

Tsermon

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’165 m Altitude sommitale : 2’140 m
Dénivelé positif / négatif : 989 m
Durée montée : 2 h 50
Durée descente : 1 h 45
Durée totale : 4 h 35
Distance totale : 9.4 km
Difficulté : moyen-difficile, c’est une course exigeante (dénivelé et temps de marche)

Commentaire général

Un coup de cœur pour cette vallée du Motélon qui a su conserver son caractère sauvage, son authenticité et ses nombreux chalets d’alpage. Et elle offre de très nombreuses possibilités de randonnées. Mais où est Tsermon : c’est la montagne en forme de grosse bosse que nous apercevons à notre gauche lorsque nous allons de Bulle direction Montbovon.

Descriptif de la randonnée

Peu après le départ, voici le chalet du Patchalet (sur la carte le Paquialet); admirez le magnifique jardin potager et d’agrément. Il faut prendre la route caillouteuse à gauche qui monte assez fortement.

Nous avons une belle vue sur le cirque de Galère qui fait suite à la dent de Folliéran.

Lors de la montée, nous voyons bien la Dent de Bourgoz et toute l’arrête qui amène à son sommet.

En dessus du chalet de la Curarda, un poteau indicateur indique col de Bounavalette 1 h 45. La suite de la montée se fait sur un sentier de montagne à travers la forêt, sentier souvent humide et par endroits glissant. Au passage d’une épingle, prenez le temps de regarder le ruisseau qui descend à pic sur un lit de mousse verte.

Nous voici arrivés sur un plateau et nous laissons à notre gauche une étable pour nous diriger en direction du chalet d’alpage de Porcheresse. Un petit coup d’œil en direction de la vallée pour constater le dénivelé déjà fait.

Nous apercevons, au fond à gauche, le col de Bounavalette et sur la droite, on devine le sommet de Tsermon dont nous voyons la croix sur la photo suivante.

Nous poursuivons en direction du col de Bounavelette (on devine le poteau indicateur), le dernier tronçon est assez raide.

Vue sur le vallon de Porcheresse que nous avons emprunté pour arriver au col.

Nous poursuivons à droite (ouest) sur un chemin étroit à droite qui file à flanc de coteau. Au bout de 300 m, une trace part à droite (nord), dans la pente en direction du sommet ; elle n’est pas toujours très visible mais longe plus ou moins la crête.
Arrivés au sommet, nous pouvons transcrire nos impressions dans un livre conservé dans une bonne vielle gamelle militaire. La vue sur les Préalpes fribourgeoises est magnifique

Autres informations

• Accessibilité : pas adaptée pour des enfants sauf habitués à ce genre de randonnée. Le chemin ne présente pas de danger particulier hormis les éléments cités; bâtons recommandés.
• Itinéraire : A12/E27 sortie no 4 Bulle, puis H189 route de contournement, suivre Charmey-Jaun. A la sortie de Broc, prendre à droite direction le Motélon ; suivre la route goudronnée puis caillouteuse depuis la buvette jusqu’au chalet du Patchalet (circulation interdite par la suite).
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) 46.56098, 7.14855.
• Parking : parking avant le chalet du Patchalet et un plus grand 100 m avant.
• Balisage du chemin : marqué jusqu’au col de Bounavalette ; puis plus d’indications.
• Restauration : buvette du Pralet ; plats régionaux ; accueil plus ou moins chaleureux.
• Panorama : au sommet, magnifique vue sur les Préalpes fribourgeoises (chaîne des Vanils p.ex.) et devant nous, les Merlas, devant à droite et le Vanil du Van derrière

A gauche à droite, les Dents Vertes, puis les Recardets et au fond le Kaiseregg

• Faune/flore : une marmotte dans le vallon de Porcheresse

Cartes

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Le Grand Col Ferret

Situation

Données techniques

Les Ars dessous – La Peule – Grand col Ferret et retour
Altitude de départ Les Ars dessous: 1’785 m
Altitude d’arrivée : 2’537 m
Dénivelé positif/négatif : 760 m
Durée de la montée : 2 h 30
Durée de la descente : 1 h 40
Durée totale : 4 h 10
Distance totale : 13.4 km
Difficulté : moyen (dénivelé et distance); facile techniquement

Commentaire général

Cette randonnée est un des tronçons du tour du Mont-Blanc. Elle se déroule dans un paysage étonnamment vert avec de magnifiques paysages ; le chemin est facile et sans danger. La région offre de multiples possibilités de randonnées, il suffit de consulter les panneaux indicateurs jaunes au départ de cette marche.

Descriptif de la randonnée

Nous empruntons le chemin de terre qui descend vers la Dranse de Ferret que nous traversons. Un bon chemin carrossable nous amène à la Peule (photo ci-dessous) avec certaines possibilités de raccourcis sur des chemins plus raides et étroits.

Après être passés devant le bâtiment, nous poursuivons notre chemin qui monte régulièrement et alterne quelques pentes plus raides avec des tronçons plus plats. Le chemin est large à deux exceptions près (passages rocheux qui nécessitent de la prudence avec des enfants). Des pâturages ainsi que divers sommets nous entourent et nous apercevons bientôt le col.

Au Grand Col Ferret, nous croisons de nombreux randonneurs dont certains qui font le tour du Mont-Blanc. L’endroit est vaste et relativement plat et permet de trouver une place au calme. La borne frontière est de taille imposante.

Autres informations

• Accessibilité : faisable par des enfants tout en prenant en compte le dénivelé et la durée; deux passages nécessitent un peu de prudence
• Itinéraire : A9/E27 sortie 22 Echangeur du Gd-St-Bernard puis suivre Val Ferret-La Fouly ; arrivé à la Fouly, continuer sur Ferret puis Les Ars
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) 45.90817, 7.11290
• Parking : le long de la route ou suivre le chemin en terre sur 200 m et il y a une place de parc.
• Balisage du chemin : très bien indiqué
• Restauration : la buvette de la Peule concocte de bons petits plats régionaux
• Panorama : au col, la vue est magnifique :

sur le val Ferret italien

ainsi que le glaciers du Dolent et la pointe Allobrogia à droite

L’aiguille de Leschaux et les Grandes Jorasses

Au retour, on aperçoit le sommet du Grand Combin
• Divers : Depuis le col, il est possible de monter à la Tête de Ferret en 30 minutes. Au col, il souffle souvent, donc un coupe-vent est bien utile

Cartes

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La cabane Rambert

Situation

Données techniques

Altitude de départ : 1’940 m (arrivée supérieure du télésiège de Jorasse)
Altitude arrivée : 2’580 m (cabane)
Dénivelé positif et négatif : 830 m
Durée montée : 2 h 20
Durée descente : 1 h 40
Durée totale : 4 h
Distance totale : 9.7 km
Difficulté : difficile

Commentaire général

Cette randonnée offre des paysages contrastés : de verts pâturages, mais aussi des rochers et un paysage lunaire vers le Plan Salentse, un beau dépaysement.

Descriptif de la randonnée

Quittant l’arrivée du télésiège, un bon chemin nous amène à un passage sur des rochers qui est sécurisé avec des chaînes.

Puis nous poursuivons par une légère descente jusqu’à la bifurcation avec le chemin venant d’Ovronnaz. Nous attaquons ensuite une première montée pour arriver au Pessot, suivie par une autre montée plus raide nous fait grimper de 150 m. entre le Pessot et Plan Coupel vu ci-dessous.

Nous reprenons notre souffle sur ce joli plateau avant d’attaquer une nouvelle montée de 200 m, raide également qui nous mène au Plan Salentse. 

Une dernière approche plate nous amène à la dernière difficulté (240 m de dénivelé). Le paysage devient lunaire, la végétation a disparu. 

Nous débouchons ensuite sur un replat herbeux et il reste 10 minutes avant d’arriver à la cabane.

Autres informations

• Accessibilité : Vu l’important dénivelé et les difficultés techniques, cette randonnée n’est pas adaptée pour les enfants; dans tous les cas, n’oubliez pas de les sécuriser en les encordant dans les parties difficiles.
• Itinéraire : A9/E62 sortie no 24 Riddes, suivre Ovronnaz ; au village poursuivre jusqu’au télésiège de Jorasse qui nous amènera au point de départ
• Coordonnées point de départ : WGS 84 (lat/lon) 46.20459, 7.16087
• Parking : du télésiège
• Balisage du chemin : bien indiqué
• Restauration : des plats simples à la cabane ; sinon au restaurant de Jorasse
• Panorama : tout au long de la randonnée, vue sur le petit Muveran (on passe devant puis de côté) puis sur le grand Muveran.

A la cabane, magnifique panorama (avec tableau explicatif) sur le Grand Combin, le Mont-Blanc jusqu’à la Dent de Morcles.

• Flore/faune : nous avons aperçu des bouquetins et vu de jolies gentianes de printemps

Divers : C’est une randonnée à faire dès juillet pour éviter les névés. Se renseigner préliminairement à la cabane sur l’état du chemin. Dans la première partie du parcours, il y a des passages sécurisés par des chaînes; puis quelques passages un peu aériens et très pentus dans la montée dès le Plan Salentse ; il s’agit d’un sentier de montagne (rouge-blanc) nécessitant un équipement de montagne adapté. Les bâtons de marche sont fort utiles, spécialement à la descente.

Cartes

Fichier KML du parcours